Chapitre 12 : Théo

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- Comment ça, plus à la maison ?!

Je viens à peine de rentrer des courses et on m'apprend qu'Emma est partie et qu'on ne sait pas où elle est.

- Comment ça partie !?

- Bah, tu sais, quand une personne sort d'un endroit pour aller dans un autre endroit.

- Bah, dit moi Jules, tu es un comique toi ! Ta crue que j'avais envie de rire là ?

Putain, j'espère qu'il ne va rien lui arrivé.

- Chloé, Laura ! Localiser moi sont téléphone.

Dès que je la trouve je l'attache à son lit, comme ça elle ne bougera plus. Putain elle est chiante elle ne sait pas écouter ou quoi ?

Quand on te dit de ne pas bouger, c'est que tu ne dois pas bouger.

Si elle n'est pas déjà morte, c'est moi qui vais la tuer, ça ne lui a pas suffi la dernière fois. A croire qu'elle aime se faire tirer dessus. Et si ça se reproduisais ? Non vaut mieux ne pas penser à ça.

- Je l'ai ! Elle n'est pas loin du Central Parc, dans un tout petit parc et d'après les caméras de surveillance, elle est assise sur une balançoire.

- Jules, tu viens avec moi ! Je dis en prenant les clefs de ma voiture, poser sur le bar.

- Pourquoi moi ?

Je l'attrape pars le col de son t-shirt et le plaque contre le mur ce qui lui fait contracter la mâchoire.

- Pourquoi toi ? C'est simple bordel ! C'EST PARCE QUE C'EST TOI QUI LA LAISSER SORTIR, PAUVRE CON !

- Elle est libre de faire ce qu'elle veut ce n'est pas une prison ici ! Tu as cru que tu étais son père pour l'interdire de sortir de sa chambre. Elle est blessée, elle n'est pas handicapée.

Je le lâche, mais le maintient toujours contre le mur.

- Oui elle est blessée, comme tu dis, et c'est moi qui ai son arme alors tu crois qu'elle va faire quoi si elle a un problème.

- Ecoute, je ne savais pas qu'elle n'avait pas son arme, on va aller la chercher.

Il s'écarte et sors.

- MERDE !!!

Je sors et le trouve devant ma voiture. Je la déverrouille et ont montent à l'intérieur.

Je mets le GPS et appuis sur le champignon.

On arrive quinze minutes plus tard, et elle est toujours là à la même place, à se balancer d'avant, arrière.

On dirait une gamine, cette penser me fait sourire. Elle est trop mignonne.

Non mais tu t'entends parler Théo ? Tu deviens complètement gaga. Faut te faire soigner mon pote !

Oh ça va, la ferme, on ta rien demander, foutue conscience.

- Jules, reste là, je lâche sans le regarder.

J'avance dans sa direction, elle ne me remarque même pas tellement elle est absorbée pars ses penser. Je m'assoie à coter d'elle. Elle regarde dans le vide, son visage n'a aucune expression il est comme figer dans le temps.

- C'est donc ici que tu étais ?

Elle tourne enfin le regard dans ma direction comme si elle remarquait seulement ma présence. A ce moment-là toute la colère que j'avais accumuler s'envole comme si elle m'apaisait.

- Tu ne voudrais pas arrêter de partir sans nous dires où tu vas ?

- Je suis désolé, murmure-t-elle.

Je lui souris et la regarde dans les yeux, c'est à ce moment que je remarque que ses yeux sont rouges, comme si elle avait pleuré.

- Ça va ? Je demande.

- Oui.

Je sais qu'elle ment, mais si elle ne veut pas me dire ce qui la mets dans cet état c'est son choix. Je ne peux pas la forcer.

- Tu sais, je vais vraiment finir pars t'attacher à ton lit pour plus que tu n'en sortes.

Elle lâche un petit rire étouffer.

- Tu viens on rentre, tu trembles.

Je me lève et lui tend la main. Elle la regarde et la prend au bout de quelques secondes de réflexions.

Arriver devant nos voitures elle lâche ma main, et immédiatement son contact me manque.

- Jules, tu prends ma voiture, tu la raille je te tue c'est compris ? Je vais conduire celle d'Emma.

Jules hoche la tête et monte dans ma voiture en nous laissant ici.

J'avance vers sa voiture, alors qu'elle ne bouge pas.

- Tu comptes rester planter là ?

- Pourquoi tu fais tout ça ?

Je souffle, ce n'est pas comme si je ne lui avais pas déjà dit.

- Ecoute Emma, je n'en sais rien, d'accord ? Depuis que tu es rentré dans ma vie, j'ai changé. Et pour je ne sais qu'elle raison, mon cœur me dit de prendre soin de toi.

Elle hausse les épaules et monte dans la voiture coter passager.

Je rentre à mon tour et mets le contact. Je commence à rouler et elle allume la radio.

Elle pose sa tête contre la vitre et ferme les yeux bercer au rythme de la musique.

On arrive dans l'entrée de la villa et elle dort encore. J'arrête la voiture et sors. Je fais le tour et arrive devant sa potière. Je l'ouvre et prend délicatement Emma dans mes bras pour ne pas la réveiller.

Je rentre dans la maison et la porte jusqu'à l'étage et la pause dans son lit une fois dans sa chambre.

J'ai remarqué que cette fille pouvait dormir n'importe où, sur n'importe qui et surtout n'importe quand. Une vraie marmotte.

Je la couvre bien, pour qu'elle ne tombe pas encore plus malade et sort.

Je rentre dans la mienne et fonce sous la douche.

C'est fou comme c'est crevant de courir après quelqu'un qui ne veux pas de vous.

Je sors de ma douche enfile un boxer propre et m'affale dans mon lit.

Emma est un vrai mystère à elle toute seule. Un mystère que je compte bien élucider.

Quelque chose chez elle m'attire. Et cette chose fait que je m'inquiète constamment pour elle.

J'ai se besoin incompréhensible de vouloir la protéger tout le temps. J'ai peur à chaque fois que je ne sais pas où elle est, ce qu'elle fait, et avec qui elle est.

Est-ce que c'est sa qu'on appelle l'amour ? En tout cas ça y ressemble. Je me demande ce qu'il se passerai si c'était le cas. 

La souffrance d'une boxeuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant