Chapitre 5 : Emma

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Je viens d'arriver sur la plage. Sérieux il fait chier se mec, moi qui voulais être tranquille, c'est légèrement et grossièrement raté.

Je suis rentrée à la maison et j'ai pris vite fais quelques affaires, mis mon maillot de bain et je suis directement repartie après.

Il est rouge sang et mets en valeur mon corp. C'était ma mère qui me l'avait choisi, tous les ans je le change mais je prends toujours le même, même model, même couleur.

Je descends de ma voiture, mais me retrouve plaquer contre celle-ci. Putain !

- Tu bouges, tu meurs ! Crie la personne.

C'est un homme, il est plutôt grand et a l'air plutôt fort. Je n'ai pas peur, je peux le battre.

- Tu t'en prends à la mauvaise personne, mon pote.

- Ah bon ? Tu es sur ? C'est Carlos qui m'envoie, ma jolie.

Quoi ?

J'ai bien entendu ?

Je me dégage de son emprise, le frappe et sort mon arme.

Je tire dans sa jambe, du sang s'écoule de sa blessure, ce qui le fait gémir de douleur.

Il tient sa jambe et repointe son arme sur moi.

- Carlos veut te faire passer un message.

A ce moment-là il me tire dans le ventre ce qui me fait me plier en deux. Il s'apprête à retirer une seconde fois mais je le devance et lui tire une balle entre les deux yeux.

- Tu lui enverras le même message mais de la morgue, connard !

Je tombe à terre en me tenant le ventre, j'ai mal. Mon sang coule à flot. Bordel !

Je quitte mon t-shirt et le pose sur ma blessure en appuyant fors pour arrêter l'hémorragie.

Je rassemble mes dernières forces et me relève. J'avance mais ce n'est pas facile quand on se vide de son sang.

En une vitesse qui ressemble à celle d'un escargot, je réussi à rejoindre la plage.

Je tiens mon arme dans une main et mon t-shirt dans l'autre. En arrivant devant je vois que tout le monde regarde dans ma direction. Tous sont dans l'eau en maillot de bain sauf Julien qui est torse nu sur sa serviette.

Il se lève en voyant mon sang et me rejoins en courant. Je tombe à genoux. Je suis à bous de force je n'en peux plus. Je lâche mon arme, qui tombe lourdement dans le sable.

Julien arrive près de moi et attrape ma tête avant qu'elle ne s'écrase au sol.

- Oh mon dieu ça va ?

- Oui julien tout...va bien, je pète...la forme.

- Oh merde question con !

Je ferme les yeux peu à peu, mais le beau brun en face de moi me secoue dans tous les sens comme un prunier.

- Reste réveiller putain !

- Mais je suis fatiguée, je me pleins.

Je me blotti contre lui et il se relève en me portant comme une petite princesse.

- Vite les gars bouger vous. Faut l'emmener à l'hôpital ou elle va mourir.

Julien crie en courant jusqu'à sa moto. Mais sa vois semble tellement lointaine pour moi.

Je ferme les yeux et c'est le trou noir.

- Maman, à quelle heure va rentrer papa ?

- Je ne sais pas ma chérie, mais il va bientôt rentrer. Je suis sûr qu'il va revenir avec plein de cadeau pour toi. Dix-huit ans ça se fête ma chérie.

Mais ce n'est pas possible.

- Mais maman ? Vous êtes morts !

- Oui ma chérie, je le sais.

Elle me sourit, elle est tellement belle. Ma maman.

Je regarde autour de moi et vois ma maison.

Je vois rentrer mon père, avec des cadeaux dans les mains. Mes cadeaux.

- Papa ? Qu'est-ce que je fais ici ?

- On fête ton anniversaire ma puce.

- Mais vous êtes morts !?

- Oui ma chérie, on le sait !

Ils parlent en se regardant et en me souriant.

- Je suis morte, c'est ça ?

- Non, ma puce, pas encore.

Ma mère s'approche de moi et pose sa main sur ma joue.

- Ce n'est pas mon anniversaire, maman.

- Je sais ma chérie.

Mon père s'approche à son tour.

- On veut que tu sache qu'on est fière de toi ma chérie, mais ton heure n'est pas encore arrivée. Bats-toi, bat toi pour nous ma princesse.

- Je... je ne sais pas ce que je dois faire papa. Aide-moi. Maman, papa, aidez-moi.

- Il faut que tu te réveilles. On t'aime m'a puce.

Ils me sourient tous les deux avant de disparaitre comme des fantômes.

- Papa, maman ?

Ils ne sont plus là. Ils sont partis, ils sont fiers de moi, ils veulent que je me batte. Je vais me battre pour eux.

Une lumière blanche apparait devant moi et semble m'attirer, je m'approche mais me rappel des paroles de mes parents et de ma vengeance.

J'opère un demi-tour et cours dans le sens inverse de la lumière.

J'ouvre les yeux je suis aveuglée pars la lumière, je ne vois rien et entend seulement des gens crier et s'activer à coter de moi.

- Elle est revenue à elle ! Crie une voie de femme qui m'est inconnue.

Elle prend un stylo avec une petite lampe au bout et le mets devant mes yeux en le bougeant de gauche à droite.

- Mademoiselle, vous m'entendez ?

Je fais oui de la tête, je me sens trop faible pour lui parler.

- Très bien, vous savez où vous êtes ?

Je lui fais non et elle poursuit.

- Vous avez eu un accident. Vos amis sont à l'extérieur, vous avez besoin de quelque chose ?

Mes amis ? Je n'ai pas d'amis.

Je lui montre le vers d'eau présent sur la commode juste en face de mon lit et elle va le chercher. Elle me le donne et je bois tout le contenu du vers d'une traite.

Elle sort puis quelques secondes après elle " mes amis " rentre dans ce qu'on peut appeler ma chambre.

- Comment tu te sens ?

Me demande le beau Julien.

- Aussi bien que quelqu'un qui serais dans le même état que moi.

Il me sourit et touche ma main. Son contacte me fait légèrement frissonner mais je me reprends vite pour ne rien laisser paraitre.

- Qu'est ce qui c'est passer ?

Cette voix c'est celle de Théo. Il a l'air... inquiet ?

Ils ont tous l'air inquiet.

C'est moi qui les ais rendu comme ça ?

Ils sont inquiets pour moi ?

Ils ne doivent pas, je ne dois pas les inquiétés.

La souffrance d'une boxeuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant