Chapitre 11 : Emma

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Théo ma embrasser, et je l'ai laisser faire.

Qu'est-ce qu'il m'a pris ?

Ça fait dix minutes que je suis seule dans ma chambre, Julien est partie juste après Théo. Il n'a pas dit un mot. Il m'a laissé comme ça.

Quand le blond ma embrasser, j'ai eu comme des papillons dans le ventre. Sont baiser étais doux, tout comme ses lèvres.

Mon premier baiser. Théo a eu mon premier baiser. C'était le premier, mais je pense qu'il n'y a pas meilleur que son premier baiser. Le premier baiser est toujours inoubliable.

Quand il a dit que je lui plaisais, j'ai paniqué. Aucun garçon ne m'avait déjà avoué ses sentiments.

Je me demande si Julien a tous vue et que c'est pour ça qu'il est parti.

Je suis plus proche de Julien que de Théo, mais Julien je le considère comme un ami, comme un frère. Je sais que je ne le connais pas depuis longtemps mais je sens qu'une connexion c'est établi entre nous.

Mais cette connexion n'est pas du tout ambiguë, elle est simple comme celle des meilleurs amis.

Quand Théo a posé ses lèvres sur les miennes j'ai eu comme une sensation, la sensation qui m'a fait comprendre que même si je ne connais pas ce beau blond personnellement, nous sommes connectées pars un lien invisible que seul nous pouvons ressentir.

Mais je ne dois pas me laisser aller, je dois me focaliser sur ma première mission, retrouver Carlos et lui faire la peau. Mes sentiments, si on peut appeler ça comme ça, passeront quand ma mission sera accomplie, pas avant.

Je sors de se lit, j'en ai marre de rester allonger comme une invalide. J'ai besoin de me dépenser, de bouger, de boxer.

Cette histoire ma remis d'aplomb.

Je suis pleine d'énergie. Je vais devant mon dressing et choisie un jean a trou bleu clair et un croc top kaki. Je prends des sous-vêtements noirs en dentelle.

Oui, personne ne voit mes sous-vêtements a pars moi, mais qui a dit qu'il ne devait pas être jolie ?

Je pars dans la salle de bain et me fait couler un bain tiède. Je me sens déjà un peu mieux, alors pas la peine de continuer ses satanés douche froide.

Je sors de la salle de bain, une quarantaine de minutes plus tard, toute propre et habiller, il me reste plus qu'à mettre des chaussures.

Je retourne devant ma penderie et prend une paire de TN bleu et rouge. Je les enfile et descend.

- Wowowo ! Tu vas où comme ça, jolie cœur ?

- Ça Jules, ça ne te regarde pas. Hasta luego, mi amigo.

Je lui envoie un bisou avec ma main et pars. Je cherche mon petit bébé et la trouve juste devant la villa.

Je m'approche de ma belle voiture rouge et lui fait un petit câlin.

- Tu as manqué à maman, ma chérie.

Je sais, je suis gaga de ma voiture, c'est comme si c'était mon enfant.

Je monte à l'intérieur, je cherche mes clefs et elles sont là où je les ai mis la dernière fois, c'est-à-dire dans la boite a gant. Vous allez dire que ce n'est pas prudent de laisser les clefs comme ça dans la voiture, mais même si on arrivait à voler ma voiture, personne ne pourrait l'activer et rouler, il y a un mot de passe de démarrage.

Je mets le contacte et fait ronronner mon bolide. Je démarre à pleine vitesse, et fonce, là où le vent me mène. J'ai besoin de clame, de paix et surtout de solitude.

Une solitaire a l'habitude d'être seule.

J'allume la radio et écoute Ed Sheeran, c'était le chanteur préféré de ma mère, elle l'écoutait à chaque fois qu'elle mettait en route la musique, et elle montait le son à chaque fois qu'elle l'entendait a la radio.

Je fais comme elle et mets le son à fond en chantant au rythme de la mélodie. Sans que je ne m'y attende je me retrouve devant le parc où elle m'emmenait quand ils ont décidé de déménager ici à l'âge de mes dix ans.

J'ai toujours été très intelligente, mais surtout solitaire alors ça n'a pas été un problème pour moi de changer de pays et de langue.

Je tiens sa de ma mère, une petite intello, elle était toujours la première en tout.

Je descends et passe ma main dans mon dos, merde mon arme. Fait chier comment j'ai pu l'oublier.

Ce n'est pas grave je ne resterai pas longtemps.

Il ne va rien m'arriver et de toutes façons j'ai mon téléphone et ce n'est pas comme si j'étais sans défense.

Je referme ma portière et avance vers la balançoire. Je mis assoie et me balance d'avant en arrière.

Je ferme les yeux et le remémore de doux souvenir.

- Regarde maman comme je vais vite !

- Je vois sa ma chérie.

Ma mère rigole en me voyant aller de plus en plus vite, son sourire et son rire son si contagieux que je ne peux m'empêcher de le faire avec elle.

- Emma !

- Oui maman ?

- Tu es la plus belle et la plus gentille des petites filles, ma petite princesse a moi.

J'arrête la balançoire et lui saute dans les bras.

- Je t'aime, maman.

- Moi aussi, ma petite puce.

Je rouvre les yeux et essuie la larme solitaire qui a coulé sur ma joue.

Ma mère me manque, tout comme mon père.

Chaque souvenir est comme une épine qui s'enfonce dans mon pied quand je marche. A chaque fois que je pense à eux c'est comme si mon cœur saignait.

L'amour qu'un enfant porte à ses parents est tellement puissant, cette amour là on est sûr qu'il dure pour toute la vie, qu'elle soit en l'occurrence courte ou longue.

Mes parents me manquent et c'est comme une évidence. 

La souffrance d'une boxeuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant