Chapitre 3 : Emma

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 Je suis enfin dans ma chambre, au calme. Le problème c'est que je n'ai pas d'affaire pour me changer, alors je ne sais pas quoi faire. Je pense que je vais être bien ici, en tout cas je l'espère. La chambre est plutôt pas mal et si en plus de ça, travailler avec eux va me permettre de retrouver se salle fumier. Il ne perd rien pour attendre, dès que je le trouve je lui fou une balle dans le crâne !

Pas de cartier, pas de pitié, comme si lui il en avait eu pour moi et ma famille. A partir du moment où il met un pied dans mon champ de vision il peut dire adieu à se monde. Un monstre-t-elle que lui ne mérite pas de vivre ! Aucun monstre ne mérite de vivre !

Je me lève de mon lit et marche en direction de la porte, je l'ouvre et sort. Je dois trouver de quoi me mettre. Sérieux j'ai la flemme de déménager ce n'est pas comme si j'avais que deux ou trois vêtements, non j'ai un pratiquement trois tonne de vêtement, bonjours les cartons.

En sortant je fonce dans quelque chose de dure et de chaud contre lequel je me cogne, sans ménagement, la tête. Manquais plus que ça, putain. Je lève les yeux en portant ma main sur ma boite crânienne.

- Aie ça fait mal.

Je regarde la personne en face de moi et je crois que c'est Julien. Le brun au yeux noir me sonde de la tête aux pieds.

- Je suis désolée, j'allais frapper à ta porte. Tu ne t'es pas fait mal, au moins ?

Il pose sa main sur mon crane et je sens tous de suite mes joues chauffer. Non mais qui lui a dit de me toucher à celui-là ! Personne ne doit prendre ses aises avec moi, je suis moi et personne ne doit être proche ou avec moi. Pas d'attache ! Pas de personne à mettre en danger ! Et donc, aucun problème supplémentaire.

Je m'écarte de lui et me colle contre ma porte. La distance c'est mieux.

Je reprends enfin mes esprits et aligne des mots.

- Non, c'est bon je n'ai rien. Dis-moi, tu n'aurais un t-shirt à me prêter, je n'ai pas de vêtement ici alors je me disais que je pourrais demander un t-shirt a quelqu'un et comme tu es là devant moi, eh bien, j'en profite.

Il hoche la tête et s'en va, eh bien comme réponse il y a mieux je crois. Je rentre à nouveau dans ma chambre et saute sur mon lit. Je souffle, j'en n'ai déjà marre je m'ennuie.

Je fais le tour de la chambre et remarque enfin la déco.

Les murs sont blancs et gris comme le salon, j'ai une salle de bain attenante et un dressing géant. Le lit est énorme lui aussi, enfaite tous dans cette chambre est étudier pour les géants je crois.

A coter moi je fais tache, je suis super petite. Du haut de mes 1m70, tous à l'air grand pour moi. J'ai l'impression que les gens ici mesurent 3 mètres, sérieux. Ça doit être le pays qui fait ça, parce que d'habitude je suis la plus grande, alors sa me déstabilise un peu. C'est surement ça. C'est même obligé.

Je tourne la tête vers la porte quand j'entends celle-ci s'ouvrir.

Julien apparait et rentre dans la chambre en me tendant un t-shirt noir, portant une virgule blanche en plein milieu. J'adore porter des vêtements de garçon pour dormir on y est bien, c'est grand et large, chaud et chaleureux. Tous pour être allaise.

- Tient, tu peux le garder j'en ai plein.

Je lui souris et il me sourit en retour. C'est à ce moment que je remarque que Julien est un beau mec. Il a se sourire qui doit faire craquer toutes les filles. Mais même avec ce sourire et sa gueule d'ange je sais que lui et moi ont pourraient seulement être amis.

Je prends le t-shirt dans mes mains et le remercie. Il sort de ma chambre après m'avoir dit bonne nuit.

Je me dirige dans la salle de bain ou j'entre, je fais couler l'eau dans la baignoire et me déshabille. La baignoire est elle aussi comme tous ce qu'il y a ici, très grande, rien à voir avec les baignoires françaises, celles des Etats Unis sont énorme.

La souffrance d'une boxeuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant