𝕊𝕥𝕣𝕖𝕖𝕥𝕝𝕚𝕘𝕙𝕥 ☆ᶜʰᵃⁿᵍˡⁱˣ☆

ˢᵉᵛᵉⁿᵗᵉᵉⁿᵗʰ ˡⁱᵍʰᵗ

TW: Tout petit passage pouvant mettre mal les émétophobes, il n'y a pas les détails mais vous pouvez comprendre ce que fait Changbin au début du chapitre, alors je m'en excuse d'avance et j'espère que vous ne serez pas trop mal, je vous invite à passer la fin du 2eme paragraphe en italique si vous ne vous sentez pas de lire le passage, sur ce, bonne lecture !

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- Qu'es que c'est que ce bordel...

- J'en ai aucune idée... ce taré vous stalk... et...oh merde... Changbin, quand as tu dormi ici pour la dernière fois avant de partir ?

- Le jour où Félix m'a mis un râteau, pourquoi ?

- Tu as fouillé toute ta chambre ? Nous avions dormi ici alors le reste de la maison était vide on est d'accord ?

- J'ai pas fini encore...mais dis moi ce qu'il t'arrive Jisung.

Il ne me répond pas et se precipite à ma chambre... ce qu'il m'énerve quand il agis comme ca, mais je le suis. Il fouille de partout avant d'ouvrir une caisse sous mon lit que je n'ouvre jamais, cette dernière servant juste de rangement de bibelots que je ne peux pas mettre en décoration. Mais quand il l'ouvre, j'eu la mauvaise surprise de voir qu'une autre boîte ressemblant à la précédente s'y trouvait. Jisung la prend et me la tend.

- Je ne veux pas voir des choses qui te concerne en premier...

Je soupire légèrement, pour me donner du courage, avant de poser la boîte sur le lit. Je l'ouvre en douceur, comme si un insecte dangereux se trouvait à l'intérieur, il n'y avait que quatre photos, face tournées vers le fond de la boîte. Ma respiration était courte, j'avais peur de voir ce qu'elles montraient. Je pris l'une d'entre elle. Elle datait du moment où j'étais avec lui, il m'avait pris en photo contre mon insu, alors que j'étais torse nu. Mais la photo ne montrait pas la réalité... ayant la tête tournée à l'opposé, des personnes ne connaissant pas mon histoire pourraient penser que j'aimais ça, mais non, je me souviens d'avoir pleurer à ce moment. Je pris une grande inspiration et la posait face cacher sur le lit. Prenant les autres dans mes mains, les retournant en une fois... ce n'étais pas moi, mais Félix à ma place, je lachais toutes les photos, et une main sur ma bouche je me précipite aux toilettes, imaginer seulement ce qu'il a pu déjà lui faire me donne la nausée. Jisung me rejoins rapidement alors que je vidais clairement mon pauvre estomac déjà vide. Il frotte mon dos avant de me tendre du papier toilette. Je le remercie et essuie mes lèvres avant de tirer la chasse.

- Qu'es que ce taré a pu te faire....

- C-c'est pas moi...c..c'est Félix... i...il a déjà trop subit... il...il va pas tenir plus longtemps...

- Ok alors respire... on va prendre tout ça et on va tout montrer à Felix...il sera obliger de nous croire.

- J'espère...

Nous regroupons les photos et partons à l'agence. Je ne me sentais plus en sécurité nulle part, et encore moins chez moi. Savoir qu'il savait où j'habitais, et qu'il était entré par effraction dans mon domicile me donnait des sueurs froides. Malgré nos recherches, aucune traces de Félix ni de Jung-Hwa. Nous finissons par abandonner. C'est à ce moment que je vois plusieurs appels manqués de ma mère, ainsi que de nombreux messages visiblement inquiets.

- Je dois retourner chez ma mère...elle est en panique.

- Je viens avec toi, peut être que tu respectera le code de la route comme ca.

- Jisung, je comptais pas faire aussi vite qu'à l'aller.

- Je m'en fiche, je viens, sinon tu pars pas.

Je lachais un soupire avant de partir vers la voiture de mon père, suivit de près de Jisung qui monte directement côté passager. Dans la demie heure qui sépare Séoul de ma ville natale aucun de nous deux n'avait pris la parole. J'avais tout de même mis de la musique histoire qu'il n'y ai pas de silence trop gênant. Une fois arrivé à Yongin, je vis ma mère devant la maison, se rongeant les ongles. Je me gare en vitesse et cours jusqu'à elle, la prenant dans mes bras.

- Changbin..! Enfin te voilà...

- Désoler d'avoir été si long... et désolé mais je vais devoir repartir.. parce que... euh...

- L'agence a grandement besoin de nous madame ! Jisung m'avait sauver la mise de peu.

- Oh bonjour Jisung.. je vois, alors je te demande de faire attention à toi d'accord ?

- Je te le promet maman.

Je lui souris et nous rentrons. Jisung m'aide à faire mes valises et nous repartons en train cette fois. Arrivé à la gare un dilemme se présente à moi: rentrer et dormir chez moi alors que l'autre taré pourrait rentrer à tout moment, ou aller au dortoir avec Jisung et devoir supporter Félix et son ignorance envers moi. Jisung attrape mon poignet et me guide.

- Tu viens avec moi et tu reste au dortoir.

- Je vais vraiment finir par croire que tu lis dans mes pensées, ca me fait peur..

- C'est parce que je suis ton meilleur ami Changbin. Et puis comme ça tu pourra montrer les photos à Félix.

- Mh... en espérant qu'il daigne m'écouter..

Arrivés au dortoir, il y avait tout le monde sauf Félix... je ne suis même pas surpris. Je m'occupe avec Jisung de ma valise et je passais la soirée avec les garçons..les retrouver me faisaient du bien. Jeongin avait passer la soirée dans mes bras, je lui avais visiblement beaucoup manquer. Mais Félix ne revenait pas de la soirée.. ni même des jours qui suivaient, et presque une semaine était passée sans que personne ne l'ai vu, même le manager fut surpris qu'il ne vienne pas. Quant à Chris il était toujours à cran à cause de l'inquiétude. Une après midi, alors que je partais tout simplement remplir ma bouteille d'eau j'entend des pas derrière moi, une personne courrait. Je ne me retourne pas mais me retrouve pousser dans une salle, c'étais Félix qui était dans mes bras, tremblant, en pleures.

- Je peux savoir ce que tu fais ? Et où étais tu ?

- P-pitié a-aide moi...

- Félix qu'es qui se passe ?

- I-Il a un couteau...j...j'ai peur... pitié aide moi... i...il m'a interdit de sortir...

- Calme toi, il ne te ferais rien je te le jure.

Il sanglotait dans mes bras, alors que je le gardait bien contre moi. On entend alors Jung-Hwa hurler le prénom de Félix. Le principal intéressé mettait sa main sur sa bouche pour étouffer ses sanglots. Le fou fini par rentrer dans la salle en voyant de la lumière. Il me regardait d'un regard noir...