Une matinée de printemps

Chapitre 02

certaines scènes de ce chapitre peuvent choquer les plus jeunes ou/et les très sensibles...

«eux »



lucy reprit conscience lentement.

elle fut surprise d'être privée de la vue et tenta de lever ses mains vers ses yeux.
elle fronça les sourcils en sentant les liens sur ses poignets.

la mémoire lui revint à la vitesse de la lumière.

elle se rappela sa surprise quand en avançant vers le chauffeur de la camionnette, deux hommes l'avaient saisis par derrière et l'avait poussé à l'intérieur de l'utilitaire.

elle ne se rappelait pas comment elle avait pu perdre connaissance mais une douleur sur l'arrière du crâne lui laissait présager qu'elle avait reçu un coup afin de l'étourdir.

elle tenta de se repérer aux bruits aux alentours.

des rires graves lui apprirent que plusieurs personnes l'entouraient.

elle sentit son cœur se serrer quand le moteur de la voiture s'arrêta.
le bruit du frein à main, lui glaça les sangs.

elle bougea, tentant d'enlever par tous les moyens le bâillon qui l'empêchait de voir.

un rire la figea net : - ça ne sert à rien, chérie...

elle repéra la voix sur son côté gauche et tourna inconsciemment la tête dans cette direction : - qui êtes-vous..? demanda t-elle en tremblant comme une feuille. qu'allez-vous faire de moi..?

une caresse sur sa joue, la terrifia : - chuuut, ma belle... on veut juste s'amuser...

elle hurla quand les doigts de son agresseur descendirent le long de son corps et se révolta immédiatement.

plusieurs rires s'élevèrent : - on a trouvé une lionne, les gars... je bande comme un fou...

- je veux être le premier....

lucy se débattit quand l'homme se coucha sur elle et lui releva sa robe : - arrêtez... je vous en supplie, arrêtez...

un nouveau rire l'agressa, plus fort que le coup de poing qui la plia en deux.

elle perdit le souffle.

- ne la tue pas, mec.... pas avant que l'ai baisé...

des larmes amères se mirent à couler quand les doigts de l'homme lui écartèrent les cuisses pour la pénétrer.

« grey. »

un nouveau coup plus fort au niveau de la tempe lui fit voir des étoiles.

- débats-toi, poupée... allez... sois une gentille fille... je ne baise pas les cadavres...

lucy hurla quand il la pénétra.

des rires puissants s'élevèrent.

- tiens-lui les mains, putain... cette salope est le meilleur coup de ma vie... tu me sens, bébé..? tu me sens te baiser..? j'adore.. ton cul est sublime... mais moins que ta bouche... elle est faite pour me tailler une pipe...

la main de son agresseur lui agrippa la bouche violemment.

l'homme enfonça sa langue dans la bouche de la blonde en ricanant.

lucy mordit violemment son agresseur qui hurla de douleur.

un goût métallique envahit le palais de lucy.
une gifle énorme lui coupa le souffle.

l'homme s'enfonça en elle avec frénésie, criant de volupté pendant qu'un autre la frappait en riant comme un désaxé.

« grey. »

le cri de plaisir de l'homme lui fit comprendre qu'il venait d'éjaculer en elle.

elle bénit le bandeau de la priver de la vue à cet instant.

les coups continuaient à pleuvoir, bien qu'elle les sentait de moins en moins.
comment était-ce possible...?

- elle pleure... bordel, j'adore baiser comme ça!... quel pied, putain...

des bruits de pas.
changement de tortionnaire.

ce dernier lui écarta les cuisses avant de grogner de rage : - bordel... elle est pleine de foutre... tu fais chier...

un rire salace répondit brutalement : - c'est pas sale, elle a tellement mouillé pour moi... j'sais pas si tu vas pouvoir la faire jouir comme moi, mec...

un grognement s'éleva.

lucy sentit qu'on lui écartait les jambes à nouveau.
elle éclata en sanglot.

- ouais, trop de la chance... elle chiale à nouveau... allez, putain... grouille, j'ai envie de lui mettre ma bite dans le cul...

- regardez comme elle est bien foutue, cette poupée... c'est trop dommage, quand même...

l'homme sur elle, lui souleva la tête pour l'enfoncer brutalement sur le sol de la camionnette : - crie encore ma douce !... tes cris me font plus d'effet encore que ton joli minou étroit...

elle serra très fort ses pupilles quand l'homme s'enfonça en elle.

les coups pleuvèrent en rythme sur son corps.

« grey. »

elle sentit son corps devenir aussi léger que du coton.
les voix semblèrent s'éloigner bien que la queue en elle, la tenait accrocher à cette réalité monstrueuse.

elle n'avait pas rappelé levy, pensa t-elle dans une fulgurance.
elle n'avait jamais dit à son père qu'elle l'aimait.

un nouveau coup plus fort lui décolla les vertèbres.

allait-on au paradis quand on mourrait..?

l'homme, au dessus, d'elle changea à nouveau.

elle n'eut aucune réaction quand il lui frotta rapidement le clitoris.
il attendait quoi..? une réaction?

elle aurait presque pu en rire, si elle ne se sentait pas si engourdie.

elle sentait son corps l'abandonner.

« grey. »

allait-il lui pardonner....?
continuerait-il à l'aimer malgré cette atrocité?

par pitié, que ça cesse.

les coups recommencèrent à pleuvoir sur elle.

« grey. »

comprendrait-il qu'elle avait pensé à lui...?
comprendrait-il que malgré ce qu'elle avait bien pu dire, elle voulait venir ce soir...?

- putain, mais t'es vraiment con... regarde-la... elle ressemble plus à rien!...

« grey. »

allait-elle mourir, comme ça..?
à l'arrière d'une voiture. seule. violée et battue.

par vice.

savaient-ils qu'elle avait une vie avant eux?
qu'elle voulait vivre, avant eux?

elle comprit en une seconde qu'elle n'irait plus jamais à aucune fête d'anniversaire.

- grey, murmura t-elle avant que les ténèbres ne l'envahissent.






note de l'auteur :

dans l'ordre, c'est le premier chapitre que j'ai écrit pour cette mini fic...

il est dur...
il est court, mais le rallonger ne servait à rien...

énorme pensée à toutes ses femmes qui ont subi ce genre de martyre...

ce chapitre leur ait dédié...