Lâche moi... Laughing Jack [Réécriture]

•17•

« Je me remémore alors la nuit où je me suis mutilé jusqu'à presque en mourir, il m'avait sauvé ce jour là. Je chasse alors ce souvenir de ma tête, je suis énervé, tellement énervé que je casse le cou de celui que j'aime. Il retombe au sol, ne bouge pas. Je saute par la fenêtre et m'enfuis une seconde fois de ce lieu. »

Je marche dans les rues, toute personne qui croise mon chemin meurt d'une façon violente, les policiers essayent de m'abattre mais je n'ai rien. Je marche regarde droit devant comme hypnotisé par l'avenir situé devant. Le monde autour de moi deviens noir, la beauté de l'hiver à fondu faisant place aux fleurs du printemps. Au bout d'un certain temps, Dieu, mon père, m'appelle :

— Holly ? Que se passe t il sur Terre ? La population parle d'une personne invincible.
— Lâcher moi père ! Le monde dans lequel je suis mérite de périr.
— Holly ? Est-ce que ça va ?
— Adieu père...

Je coupe la communication avec mon père, continu alors la route, détruisant encore et encore des humains.

Des anges sont envoyé par mon père pour m'arrêter mais cela ne me fait rien, je les tue sans hésiter. Plus je passe du temps sans être moi même plus je vois des souvenirs défiler devant mes yeux. Des horreurs de la planète, guerre, torture, accident.

Au bout d'une semaine, je ne vois plus ces souvenirs, je redeviens moi-même. La Terre a changé, il y a beaucoup de flammes, de morts. Je souviens alors de tous, que le responsable de ça s'est moi. Je regarde le corps d'un enfant, il a une poupée entre les mains, un clown.

— Un clown... Un clown...

Je chuchote ces mots, il me rappelle alors l'homme j'ai tuer, l'homme que j'aime, mon meilleur ami, Laughing Jack. Une tristesse profonde m'envahît, ma robe de feu se transforme alors en robe d'eau tout comme ma couronne. Je tombe sur mes genoux, pleure toutes les larmes de mon corps, le souvenir d'avoir tuer Laughing Jack me fais terriblement mal au coeur.

Je vois alors un pont à quelle mètre de moi. Je vais alors au bord, regarde la distance avec le sol, il y a beaucoup de mètre si un humain tombe il en mourra forcément. Désespéré d'avoir tuer mon âme sœur, je me laisse tomber dans le vide et ferme les yeux. Au moment où je ne suis plus sur le pont, j'ouvre mes yeux et vous le visage de Laughing Jack, il me tient par le taille, tombant avec moi.

Je le regarde, je ne comprends pas, Laughing Jack vivant. Je commence à avoir les larmes aux yeux émue de le revoir. Il me sourit, je fais de même. Puis je me rappelle que l'on va droit vers la mort, je ne crains rien certes mais je vais devoir recréé un corps.

— Je... je suis désolé Laughing Jack...
— C'est à moi d'être désolé... je n'aurais pas dû te parler ainsi...
— Non... je suis désolé... je t'ai fais souffrir...
— Non, sache que j'ai réagis par stupidité, le choque m'a surtout fait agir ainsi.
— Je t'aime Laughing Jack...
— Je t'aime aussi, Holly.

Pendant notre discussion, je n'avais pas remarqué que le temps s'était arrêté, je suis dans les airs avec mon sombre clown.
Je le regarde dans les yeux, il fait de même, son nez pointu touche le miens, ça me fait rire. On se regarde profondément, je veux l'embrasser, cela me manque.

On s'embrasse, je pleure, je suis émue, émue de le voir, de l'embrasser, de l'avoir dans mes bras. Puis, le temps reprends son cours, nous somme à quelque mètre du sol, nous allons nous cracher. Je lâche alors Laughing Jack, mets mes bras en face de moi, une bulle nous englobe et nous pose sur le sol.

J'enlace Laughing Jack, l'embrasse et il me parle :

— Holly il faut que je t'annonce quelque chose...
— Qui a t'il ?
— Depuis que tu es devenu folle de rage... et bas... une guerre a éclaté entre creepypasta et ange...
— Quoi ?!
— Enfaite, ton père me porte responsable de ton changement d'humeur donc il souhaite se venger car tu as détruit beaucoup de personne...
— Oh non... je... je ne voulais pas...
— Je sais, je sais.

Il me prends dans ses bras, puis reprends :

— Je t'ai cherché depuis ton départ, depuis que tu m'a cassé le cou... heureusement que tu m'a crée en tant que jouet.

Il se mets à rire, il n'est plus en colère contre moi ?

— Bref, il faut que nous allions à l'endroit où se trouve la bataille entre nos deux clans, il faut que l'on arrête ça.

Il m'embrasse, je ressens sa peur et son amour.