911 : Mon ange gardien [BXB].

Epilogue

Qui dit fin de l'année scolaire, dit aussi début de l'été. L'air chaud, les baignades chez les autres, profiter du soleil avec nos proches. J'écris ça, maintenant, en vitesse, car Alex vient me chercher dans quelques minutes. Nous allons chez Athéna, profiter de sa piscine tous les quatre. Les vacances commencent bien !

Ces cinq mois ont été bizarres. À vrai dire, je suis passé par tellement d'émotions, que je ne pourrais même pas vous dire par quoi commencer. Déjà, j'ai réussi à me reconstruire. Même s'il me reste encore un peu de chemin, je suis sur la bonne voie, je le sais, je le sens. Je ne fais plus de cauchemars, je ne pense presque plus à John. J'arrive à avancer, de jour en jour. Mes parents peuvent enfin ressortir voir leurs amis, je n'ai plus peur. Et puis, de toute façon, quand mes parents me laissent la maison, j'en profite pour inviter des amis !

Les choses ont été plus compliquées pour Madison, qui a malheureusement essayé de m'être fin à ses jours, quelques jours après la rentrée. Elle ne supportait pas la pression des regards, et n'arrivait pas à aller de l'avant. Mais nous l'avons tous aidé. Elle est allée voir un psy, qu'elle continue à voir aujourd'hui. On lui a demandé qu'elle nous parle, pour faire avancer les choses. Et aujourd'hui, elle rayonne. Même si elle n'a pas oublié Andy, je pense que c'est la seule qui s'est totalement reconstruire aujourd'hui. Et pour ne pas oublier l'amour qu'elle avait pour son copain, elle s'est fait un tatouage, sur le poignet, en sa mémoire.

Athéna, elle, va beaucoup mieux aussi. Elle a totalement oublié John, même si elle a dû passer par une étape différente des nôtres. Elle est venue un jour chez moi, une assiette entre les mains. Elle a écrit dessus tout ce qu'elle ressentait, toute la haine qu'elle gardait en elle, avant de la briser en mille morceaux par terre. Une sorte de délivrance. Désormais, elle commence à parler avec un certain Matt, que j'ai déjà rencontré. Un type super.

Pour finir, Alex va bien. Le bureau de John à son boulot avait été brûlé. Et sa photographie sur les murs de son travail avait été balancée dans l'océan. Un moyen de l'oublier, d'avancer. Il venait me voir tous les jours, et étant donné qu'en septembre, je débutais les études supérieures à Chicago même, j'allais désormais dormir chez lui la semaine, et retourner chez moi les week-ends ! Un grand pas important, et nous étions prêt à le faire ensemble.

Mes parents adoraient Alex, et voulaient le présenter à toute ma famille ! Nous n'abordions plus le sujet de John, que se soit avec mes géniteurs, qu'avec les autres. C'était un mot comme Voldemort, interdiction de prononcer son prénom.

Nous avions battu la guerre, la bataille. Et désormais, nous étions sur la voie de la reconstruction. Nous avions battu nos démons, nos peurs, nos craintes, pour devenir encore plus fort.

Je m'appelle Max Taylor, et ceci était mon histoire.


                                                                                      Fin