dictature [woosan]

je plane

- Apporte-moi de l'eau

- Hm

Le jeune homme apporta le verre demandé à sa génitrice avant d'annoncer :

- J'ai eu 6 en maths

- Devrais-je être étonné ? soupira-t'elle, t'as toujours été le plus nul de ce bahut

Le voyant rester immobile à la fixer elle lui ordonna d'aller se cloîtrer dans sa chambre.

•••

Le cours était bruyant, les oreilles du brun bourdonnaient. Faut dire que aujourd'hui son voisin de classe était particulièrement déchaîné, comme la mer avant la tempête.

Et aujourd'hui la tornade était passée sur les cahiers de San. Seul, assit sur sa chaise, il regardait ses notes chiffonnées par les âneries des gens. Il observait du coin de l'œil ces mêmes gens partir sous son air désemparé.

Pourquoi avait-il accepté ce marché ? Il savait à quoi s'attendre avec Wooyoung, mais pourtant le blond était le seul qui avait réussi à lui faire disparaître son stress le temps de quelques secondes et cela à deux reprises.

L'après midi des demi groupes était, elle aussi, rapidement arrivée. Les cours avaient été plus assourdissant que la norme habituelle cette semaine. Les enseignants étaient tous sur les nerfs, le moindre petit faux pas leur faisaient avoir des réactions disproportionnées.
Un peu comme une plaie à vif que l'on effleure, c'est sensible.

Le brun lisait tranquillement dans la salle vide, songeant à tout ça en attendant le prochain cours.

Et comme la semaine précédente le blond pénétra silencieusement dans la pièce à seule différence que sa tête était rivé vers le sol.

Il avait l'air exténué.

Car il l'était.

Il s'était laissé tomber lourdement sur la chaise en bois aux côtés du brun avant de s'allonger sans réticence sur ses cuisses.

Lui resta paralysé sans trop quoi faire puis il se mit à l'observer, à observer ses cheveux blond retombant sur son visage aux traits fins. Ses yeux clos et sa joue écraser qui lui donnait un air mignon.

Oui, San avait trouvé Wooyoung mignon à cet instant qui semblait irréel.

L'envie lui prit de vouloir laisser ses doigts parcourir les mèches claires de sa tignasse.

Et c'est ce qu'il fit d'abord avec réticence avant de s'arrêter lorsque les yeux de ce dernier s'ouvrirent.

Il soupira longuement

-...C'est pas à toi de faire ça

- D-de faire quoi ?

- De me détendre, c'est à moi de te faire du bien San, dit-il avant de se retrouver le visage face à son ventre caché par le tissu blanc.

Il souleva comme la première fois sa chemise puis y déposa de chaste baiser.

Le soupire d'aise qui passa la barrière des lèvres de San poussa Wooyoung à aller plus loin.

Il déboutonna son haut blanc, bouton par bouton tout en cherchant le regard du brun. Ce même regard qui regardait légèrement paniqué les mains du blond le déshabillé au fur et à mesure que le temps passé.

Et lorsque leurs regards entrèrent en collision, Wooyoung n'avait pas la patiente d'attendre une quelconque autorisation, il céda à son envie.

San surprit ne réagit pas directement mais il finît par mouvoir ses lèvres au même rythme que le blond.

Sa tête planait par les papillonnements de son ventre.

Finalement les mains du dominant avaient finis dans le caleçon du brun, mais ils durent mettre fin à leurs activités car la sonnerie venait de retentir dans l'enceinte de l'établissement.

•••

Le blond se tenait la tête ennuyé par l'incompréhension de son cours de sciences et vie de la terre. Les images de son voisin de classe étaient plus intéressantes et repassaient en boucle dans son esprit.

Il avait découvert une nouvelle facette de San qu'il n'aurait guerre imaginez auparavant. Lui procurer du plaisir était dès à présent ce qui animait les pensées du blond.

Voyant la facilité de son voisin de classe à faire les exercices, il lâcha un énième soupire faisant relevé la tête du brun.

Constatant ses difficultés il hésita avant de proposer son aide au blond.

- De..l'aide ? Répète-t'il étonné

- ...montre moi où tu bloques et je t'expliquerais

Alors Wooyoung lui montras l'exercice numéro deux et San se mît à lui expliquer calmement en s'assurant que ce dernier comprenne.

Car le blond avait sans le savoir réussi à réduire l'anxiété de San même si elle était toujours présente, il se sentait redevable.

Redevable de l'aider à son tours. Au final peut-être que Wooyoung n'a jamais eu les explications dont il avait réellement besoin car dans ce lycée où règne une dictature sans précédent la compréhension des élèves passaient en second plan.

Et Wooyoung était dans le second plan parce que qu'il voulait s'échapper de cette dictature.