qui détruisent nos organes

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encore un petit média :)
(juste parce que j'ai écrit avec ça dans mes oreilles et que je trouvais ça trop beau avec le chapitre *^*)

- San !

L'adolescent se retourna curieux de voir qui avait bien pu le suivre jusqu'à son restaurant favori.

- Wooyoung ?

Le blond esquissa un sourire suivit d'un signe de main de la grande perche brune.

Totalement perdu il ne dit rien attendant que les deux garçons viennent à lui.

- Salut ! Dit Yunho sur son ton joyeux

- ..Eu..s-salut

Le brun ne savait plus trop où se mettre et cette image de lui tout gêné fît sourire Wooyoung.

- Tu partais où ?

Il tourna la tête vers la blond étonné que ce dernier engage en présence de son ami une conversation des plus "amicales".

- Vers mon restaurant favoris ...

Yunho écarquilla les yeux.

- Attends c'est le Berlin ?!

- C-comment tu sais ??

- C'est le restaurant de mes parents ! S'écria t'il tout heureux, je t'y vois très souvent !

- Oh ..je ne savais pas

- Au faite San...reprit le blond

- Hm ?

Il regarda ailleurs légèrement embarrassé.

- C'est bon pour....ce soir, ma mère est d'accord

Son expression ébahi changea vite en laissant apparaître pour le première fois aux coins de ses lèvres un magnifique petit sourire laissant bouche bée le châtain et du rose aux joues au blond.

- Vraiment ?

Il acquiesça en lui rendant son petit sourire.

- Bordel Jung Wooyoung même moi ton super ami je n'ai jamais mis les pieds chez toi !!? Cria Yunho indigné

- En même temps t'as jamais demandé !

- Tu te fou de moi ?! A chaque fois c'est "ouais mais viens on va chez toi y'a à manger"

Cette scène décrocha un rire au brun provocant une avalanche de braises au creux du ventre de Wooyoung.

- Bon ne restons pas là, venez on va chez moi

San cligna des yeux n'étant pas sur d'avoir bien entendu.

- Tu viens San ? Questionna Yunho

Ce dernier sourit légèrement avant de rejoindre ses deux camarades de classe.

Le brun se persuadait d'être dans un rêve et que d'ici peu de temps il se réveillerait la tête dans le cul.

Mais le pincement taquin du blond lui fît bien prendre conscience que non.

Finalement peut-être que dans cette société antilibéralisme les exceptions pouvait s'avérer être les personnes dont nous siégeons à quelques centimètres d'écart.

•••

Le brun avait passé pour la première fois de sa vie un moment amicale avec des personnes de son âge. Il était heureux même si au fond de lui tout cela était encore étrange et légèrement effrayant mais il y trouvait un côté aventurier.

Grâce à la sociabilité de Yunho, San s'était intégré plus facilement et bizarrement leur alchimie qui était auparavant apparu chez le blond avait refait surface.

Cette fin d'après-midi avait remis de la bonne humeur dans les cœurs de chacun faisant oublier les querelles et autres petits éléments.

Les deux protagonistes quant à eux se sentaient libérés d'un poids même si ils savaient qu'ils auraient probablement une discussion le soir venu.

Pour l'instant ils profitèrent de ce silence agréable qui régnait durant leur trajet jusqu'à chez Wooyoung.

Ils se sentaient bien, ils se sentaient eux-mêmes.

Les garçons rentrèrent dans la maison éclairée et rangée sous le regard légèrement perturbé du blond qui avait pour habitude de voir de nombreux déchets jonchés le sol ou encore des volés à moitié fermés.

- M'man on est là, signala Wooyoung.

La brune apparût,un tablier blanc légèrement usé entourant sa taille, un sourire collé aux lèvres.

- Bonsoir ! Je suppose que tu es San ?

- Oh..eu...oui, répondît-il timidement.

Le blond lui ne pût empêché ses deux bouts de chaires de s'étirer vers le haut.

Il avait un sentiment de renouveau lorsque ses pupilles se posèrent sur la silhouette de sa mère.

Elle avait enfin eu le déclic après tant d'année de se reprendre en main, et ceux pour le plus grand bonheur de Wooyoung à qui sa maman lui avait terriblement manqué.

Le blond tout radieux tira le brun à sa suite.

- On était chez Yunho ! C'est pour ça qu'on est rentré plus tard

Même si il se voilait la face à se persuader de vouloir une haine monstrueuse à sa mère, les liens forts du passé faisait bien trop rapidement surface, car au final il ne disparaissent pas vraiment n'est-ce pas ?

San admirait Wooyoung un sourire scotché aux lèvres. C'était la première fois qu'il voyait le jeune homme ainsi et son bonheur contagieux avait à nouveau touché la partie sensible de sa petite personne.

dictature [woosan]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant