My Militia Academia... [Eijirou Kirishima x Fem!Oc]

Chapitre 23 : Paquebot ? Non. Pas que beau...!

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Kirishima, dans le parc.
Mood : I'll never stop loving you...biiiiiiiiiiiitch.
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Je porte Penda sur mon dos en rentrant du parc. Elle tient nos affaires pendant que Weiss joue les sentinelles. Le serpent se poste sur le toit de la voiture et me fixe comme si elle attendait mon attention sur elle.

— Elle s'inquiète pour toi tu sais, commente Penda.

— Ah ouais ? Comment tu sais ?

— J'arrive à ressentir ce que mes familiers ressentent assez précisément, comme ils parlent pas. Et là, Weiss s'inquiète pour ta grosse tête sexy chantilly.

Je souffle du nez et approche ma main du reptile, qui s'enroule autour de mon bras.

— Si tu ressens ce que eux ils ressentent, s'ils sont blessés, t'es blessée aussi ? Demandé-je en ouvrant la porte.

— Hm hm. Je suis pas non plus transpercée s'ils se font planter mais la douleur est à peu près la même. S'ils sont blessés grièvement, j'en prends un coup, je crache mon sang tout ça. J'imagine même pas ce qu'il se passerait si...on les tuait tous les deux. Je veux même pas faire de suppositions.

— C'est légitime.

Elle glisse place conducteur après avoir rangé nos sacs. Je m'assois, Weiss sur les épaules. Elle conduit jusqu'à la villa.

— Wesh khey.

— Ouais cousine ?

— Tu sais ce que je veux sur mon épitaphe ?

— ...Pourquoi tant de sombreur d'un coup ?

— Nan mais réponds juste.

— Bah non je sais pas.

— Comme tu le sais, mon nom est pour le moins...animalier. J'ai des vibes d'espèce en danger. Du coup, comme Penda se sera éteinte...je veux qu'il soit écrit "WWFuck" sur ma pierre tombale.

Je la fixe, la bouche grande ouverte pendant qu'elle rit de sa blague de merde.

— Je...sais pas si je dois rire ou pleurer de cette blague, me lamenté-je.

— Mais c'est pas une blague ! La WWF est en sueur quand un panda meurt alors imagine quand Penda meurt ! Ils deviendront WWFuck !

Je lui prends la main au feu rouge et lui embrasse.

— Je sais pas si c'est une bonne chose cette distance que tu as avec la mort Topaze...

— Une personne ne meurt que si on l'oublie. Et je sais que j'ai marqué au moins un esprit dans mon existence actuellement. Alors je m'en fais pas trop par rapport à ça. C'est inévitable pour beaucoup de gens ici, alors autant l'accepter et en rire. Comme toi tu ris quand tu te brises les os pendant tes entrainements et que j'ai les larmes aux yeux parce que ta jambe est littéralement à l'envers.

— Ça t'a tant traumatisé ?

— Ah gros ça me hante depuis wesh. J'ai pas peur des fantômes, j'ai peur de l'arthrose qui te guette dans ton sommeil.

Je ris et regarde sa main dans la mienne. Le vernis sur ses doigts brille et elle a un peu de rouge à lèvres, sûrement à cause des traces qu'elle a laissé sur ma bouche. Je touche sa bague en argent.

— J'avoue que c'est vraiment une pierre sur mon chemin ce genre de choses, soupiré-je. Tant que je suis en vie, je m'en contrecarre le cocotier.

Elle caresse mes doigts et hoche la tête.

— Je vois ce que tu veux dire... Ça me dépasse, mais ça a du sens.