Aomine Daiki

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Je suis sa meilleure amie depuis la maternelle. Lui, Satsuki et moi avons toujours été inséparables. Toujours dans la même classe en plus de ça. Maintenant, une dizaine d'années plus tard, ce principe est rompu. Satsuki n'est pas avec nous. Ce n'est pas vraiment pour me déplaire. Je sais, c'est méchant mais quand on est tous les trois, je ne peux pas me rapprocher de lui. Eh oui. Vous l'avez compris. Je suis amoureuse de Daiki. Je suis une des rare filles qu'il supporte et qu'il ne repousse pas. À vrai dire, je dois même être la seule. Même Satsuki prend cher certaines fois. Moi, il ne m'a jamais fait de mal, que ce soit physiquement ou verbalement. Ceci dit, ces derniers temps, on s'est un peu rapprochés. Il me lance quelques piques de temps en temps et se montre plus tactile. On est tous les deux tactiles donc se toucher ne nous dérange pas.

Je suis actuellement en train de monter l'échelle qui mène jusqu'au toit pour demander à ce crétin d'aller à l'entraînement. Je n'ai pas vraiment envie qu'il y aille pour pouvoir rester avec lui mais bon, j'ai une mission.

Une fois en haut, je remarque qu'il dort. Ça ne sert à rien de lui crier dessus, ça je le sais. Je prends donc la décision de m'assoir à califourchon sur lui, histoire de le taquiner. Dès que je suis dans la position, je lui caresse le torse à travers son t-shirt et lui murmure à l'oreille :

(t/p) : - Dai-chan ~

Aomine : - Hmmmm

Il grogne mais ne se réveille pas.

(t/p) : - Allez Dai-chan. Debout ~

Il ouvre un œil doucement mais quand il voit ma tête il le referme aussitôt.

Je trouve cela amusant. Alors que je vais recommencer, je sens ses mains se poser sur mes fesses. Je lâche un gémissement de surprise malgré moi, ce qui n'échappe pas à mon ami. Il ouvre enfin les yeux et sourit malicieusement. Une lueur perverse brille dans ses yeux.

Aomine : - Ah la la... (t/p) tu sais qu'il y a des choses à ne pas faire. Tu crois vraiment qu'en t'asseyant sur moi je vais te laisser partir ?

(t/p) : - Dai-chan ! C'était pour rire ! Maintenant lâche mes fesses et regarde ma tête quand tu me parles. Mes yeux sont plus haut.

Aomine : - Excuse-moi mais tu es penchée sur moi et j'ai la tête à 10 centimètres de tes seins alors comment veux-tu que je ne les regarde pas ? Déjà je ne les touche pas alors estime-toi heureuse. En plus, ils ont poussé ces derniers temps non ? Bonnet E..... Hmmmmm.... Non. F. Je suis sûr tu fais un bonnet F.

Je rougis et regrette d'avoir eu cette idée de position.

Aomine : - Alors ?

(t/p) : - F....

Aomine : - Yes ! J'ai gagné !

(t/p) : - Et t'en es fier en plus ?!

Il rigole et finit par me lâcher. Je me relève et enlève la poussière de ma jupe. Je le vois qui se dirige vers la sortie du toit.

(t/p) : - Tu vas où ?

Aomine : - Bah à l'entraînement.

Je soupire, désespérée.

(t/p) : - Il a commencé il y a une demi-heure déjà. En plus de te faire crier dessus pour ton retard, tu vas devoir faire encore plus de course. Je ne pense pas que ce soit agréable.

Il éclate de rire.

Aomine : - Depuis quand (t/p) la manageuse conseille à un joueur de ne pas s'entraîner ? Tu veux rester seule avec moi ou quoi ?

(t/p) : - Gnagnagna... Oui je veux rester avec toi et alors ?

Il a l'air étonné mais ne dit rien, à mon plus grand bonheur. Il revient s'allonger là où il était quelques minutes avant et me prend par les hanches pour me remettre au-dessus de lui. Je rougis à son contact et me raidis une fois sur lui. Daiki ferme les yeux et reprend sa sieste, pas du tout gêné par notre position. J'inspire un grand coup et m'installe confortablement sur lui. Je ferme les yeux et me laisse emporter dans les bras de Morphée.

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Ça fait une semaine qu'on a dormi ensemble sur le toit. Rien n'a changé entre nous. Enfin presque. Satsuki a compris qu'il s'était passé quelque chose mais n'a pas posé trop de questions.

Aujourd'hui, j'attends Daiki à la gare pour aller lui acheter de nouvelles chaussures de basket. Ça fait une bonne dizaine de minutes que je l'attends mais il n'est toujours pas là. Tout à coup, mon téléphone sonne.

(t/p) : - Allo ?

Aomine : - (t/p)... *tousse* désolé mais... *tousse* j'suis malade donc...

(t/p) : - Ne parle pas trop ! Tu vas te faire mal à la gorge ! Ta mère est chez toi ? Ah beh non, on est samedi. Bon, j'arrive ! Bouge pas !

Aomine : - Hein ? Mais...

Je lui raccroche au nez et cours en direction de sa maison. Il vit seul avec sa mère mais elle travaille souvent donc il est pratiquement tout le temps tout seul. Le problème, c'est qu'il ne se plaint jamais de ses problèmes.

J'arrive chez lui et ouvre la porte avec le double des clés que je possède. Je me déchausse et monte en direction de sa chambre. J'ouvre la porte et le voit, torse nu, transpirant et très mal au point visiblement.

(t/p) : - Dai-chan ! Ça va ? Tu veux du froid ? De l'eau ? De la soupe ? Tu as besoin de médicaments ? Tu veux prendre une douche ? Besoin d'habits de rechange ?

Aomine : - Oi (t/p) ! Calme-toi ! Tout va très... *tousse* bien.

Je n'écoute pas ce qu'il dit et me précipite vers lui pour m'occuper de lui. Je lui essuie d'abord toute la sueur qu'il a sur son visage, puis descends vers son torse. Alors que je commence à l'essuyer, je le sens trembler sous moi.

(t/p) : Dai-chan ? Ça va ?

Il grogne mais me fait signe que oui avec sa tête. Je continue donc de lui enlever sa transpiration, en le matant, bien évidemment. Putain ! Les abdos qu'il a....

Aomine : - (t/p) tu baves.

Il sourit malicieusement alors que moi, je deviens aussi rouge qu'une tomate.

(t/p) : - Comment veux-tu que je ne me rince pas l'œil alors que l'homme que j'aime est torse nu à vingt centimètres de moi !

Aomine : - Que... L'homme que tu aimes ?

Oups.

Déjà que j'étais rouge, alors là, je suis cramoisie. Alors que j'allais détourner la tête, sa main m'attrape le menton et me tourne vers son visage, qui est désormais très près. Avant même que je n'ai le temps de parler, je sens ses lèvres sur les miennes. Daiki m'embrasse. Et comme un dieu en plus. Bon sang ! Qu'il embrasse bien... Je fonds dans ses bras.

On se décolle à bout de souffle et il me dit :

Aomine : - Je t'aime (t/p). Je t'aime tellement.

(t/p) : - Moi aussi Dai-chan. Je t'aime !

One shot _ kuroko no basketOù les histoires vivent. Découvrez maintenant