One shot _ kuroko no basket

Aomine Daiki

J'applique mon crayon noir sous mes yeux, dans la muqueuse et cligne deux fois des yeux pour que ma vision redevienne nette. Je me regarde attentivement dans le miroir. Je porte une mini robe noire qui met en valeur mon corps, avec mes éternelles bottes à talons. Comme le talon est plutôt large, je sais que je serai à l'aise même si je bois ou si je veux danser. Mes cheveux sont lâches mais sublimés par le mouvement que je leur ai donnés. Mon maquillage met en valeur ce que j'aime le plus sur mon visage : mes yeux. Je fais un tour sur moi-même et j'aime ce que je vois.

Je vais à une soirée organisée par une fille de mon lycée. Normalement, (m/a) vient me chercher dans quelques minutes, avec son frère. Il nous dépose à la soirée et part ensuite à la sienne. Je prends mon téléphone et vais dans l'entrée pour attendre ma meilleure amie. Après deux minutes, j'entends un klaxon. Je pars de chez moi en fermant la porte à clé. Mes parents sont partis pour le week-end en amoureux et ne rentre que dimanche soir. Je peux donc dormir à la fête.

Je marche rapidement vers la voiture et entre à saluant le chauffeur et mon amie. Le trajet passe rapidement, sous les paroles de (m/a) qui commence déjà à chercher le mec avec qui elle va passer la nuit. Une fois arrivés, on sort de la voiture et son frère part en nous saluant. Depuis le trottoir, on entend déjà la musique à fond. On se regarde, excitées, et on se dirige vers l'entrée.

(m/a) : - Ce soir on se déchire (t/p) !

Je secoue la tête, amusée.

(t/p) : - Je ne comprendrai jamais ce besoin que tu as de vouloir te saouler.

Elle me lance un regard en biais et pénètre dans la maison. On est tout de suite accueillies par des gens qui bougent dans tous les sens, verre à la main. On échange un regard et on se dirige vers la cuisine. Je me sers une bière, qui, je le sais, me tiendra toute la soirée. (m/a), elle, se sert un mélange qui me dégoûte rien qu'à la couleur.

(m/a) : - J'ai vu un beau brun là-bas ! À plus tard !

Je souris en la voyant se trémousser pour rejoindre un mec qui va devoir la supporter toute la soirée, contre son gré. Je lui envoie tout mon soutien par télépathie. Je me dirige vers le canapé dans le salon car j'ai repéré des potes tout à l'heure. Je reçois directement plein de compliments et prends part à leur conversation. On en vient à parler des personnes avec qui on aimerait sortir.

??? : - Et toi (t/p) ? Quelqu'un en vue ?

(t/p) : - Oula ! Vraiment pas. Personne n'est vraiment mon style ici.

??? : - Toi qui aime bien les sportifs sûrs d'eux, pourquoi pas notre beau Aomine ?

Je grimace.

(t/p) : - Désolée mais jamais je ne ressortirai avec un ex.

Tous s'arrêtent de parler et me regardent, bouches bées. Puis des regards méprisants arrivent sur certains visages alors que d'autres semblent amusés.

??? : - Ça sert à rien de s'inventer une vie (t/p). On sait tous que tu n'es jamais sortie avec lui et je suis sûr à 100% que t'es encore vierge.

??? : - Grave. Pourquoi mentir sur ça. Jamais il ne sortirait avec toi. En plus, si c'était le cas, on l'aurait su. Il n'est pas du genre à être discret sur ses relations.

Je commence à être saoulée par leurs remarques. Ils pensent que je mens et en plus ils sous-entendent que quelqu'un comme Aomine ne sortirait jamais avec moi car je suis une coincée pour eux. Pourtant on est vraiment sortis ensemble pendant trois mois. Certes, ce n'est pas énorme mais ça a été passionné entre nous. Je suis vexée par leurs remarques. Heureusement, on est vite coupés par un grand cri.

??? : - Action ou vérité général !

Un groupe de personnes commence à se former et je m'éloigne de mes « amis » pour rejoindre le cercle en leur lançant un regard noir. Au milieu des gens, j'aperçois d'ailleurs Aomine. Il me voit et me lance un de ses sourires narquois. Je lève les yeux et m'installe. Les questions et les défis s'additionnent sans que je ne fasse vraiment attention. Je sens toujours les regards de mes potes dans mon dos et j'entends limite leurs remarques désagréables sur moi.

??? : - Aomine ! Action ou vérité ?

Aomine : - Action mec.

??? : - Alors embrasse ton ex avec qui c'était le plus chaud au lit !

Il sourit grandement. Je vois sa dernière ex commencer à gonfler le torse, s'attendant à ce qu'il l'embrasse. Pourtant, son visage se tourne lentement et son regard vient attraper le mien. Doucement, il se déplace jusqu'à moi. J'ai l'impression que la distance entre nous devient de plus en plus grande, pourtant, en quelques secondes, il se retrouve devant moi. Il se baisse toujours aussi lentement et vient passer une de ses mains sur ma joue. Je le regarde et ferme les yeux lorsque je sens ses lèvres se poser sur les miennes.

J'entends les cris des gens autour mais j'ai l'impression d'être dans une bulle avec lui. Je glisse ma main dans sa nuque, et la remonte jusqu'au derrière de son crâne. Le baiser devient chaud et sensuel. Sa langue rejoint la mienne. Elles commencent une danse endiablée alors que sa deuxième main passe autour de ma taille.

Finalement, à bout de souffle, je me sépare de lui. Il me regarde et sourit avant de s'asseoir, juste derrière moi cette fois-ci, me permettant de m'y adosser, comme je le faisais lorsque nous étions ensemble. Les gens nous regardent, choqués. Je sens le souffle lourd du basketteur dans mon cou et le sens se rapprocher.

Aomine : - Monte avec moi (t/p). J'ai envie de toi.

Je ne réfléchis pas et prends la main qu'il me tend. On se lève et on passe devant mes « amis » qui nous regardent, toujours médusés. Aomine m'amène dans une salle par le couloir en haut des escaliers. Lorsqu'il se décale, je remarque que c'est une chambre. Il s'assoit sur lit et me regarde fixement avec envie. Je n'attends pas et viens m'assoir sur ses jambes. Je commence à onduler des hanches sur lui. Ses mains explorent mon corps de façon possessive, se souvenant de tout ce que j'aime.

On passe alors une nuit incroyable.

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Le lendemain, je me réveille, contre quelque chose de dur et chaud. Je pose mes mains et palpe le matelas. Matelas qui est trop dur. J'ouvre difficilement les yeux et vois que je suis couchée à califourchon sur Aomine. Sa tête repose sur un de ses bras alors que le deuxième tient négligemment ma taille. En le touchant j'ai dû le réveiller car je vois ses yeux papillonner puis s'ouvrir définitivement. Il me regarde et commence à parler, avec sa voix grave matinale qui me fait frissonner.

Aomine : - Ca m'avait manqué.

(t/p) : - Quoi donc ?

Aomine : - Toi. Te voir, te sentir, te baiser, me réveiller avec toi sur moi.

Je le regarde, surprise.

Aomine : - S'il te plaît (t/p), ressortons ensemble.

Je souris doucement et viens l'embrasser. Il répond immédiatement au baiser et ses mains commencent déjà à dériver sur mes fesses.

(t/p) : - Quel honneur ! Le grand Aomine veut sortir avec moi encore une fois ! Je suis un si bon coup que ça ?

Il me regarde, insolent.

Aomine : - Putain si tu savais...