Aomine Daiki

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Le mois de décembre est vite arrivé. Noël est dans seulement quelques jours et je rentre au Japon pour passer les fêtes avec ma famille. Je travaille pour une grande firme aux États-Unis en tant que secrétaire du patron. Autant vous dire que cette semaine de vacances va me faire du bien. Cela faisait longtemps que je n'avais pas pris de vacances donc je compte bien en profiter.

Je me dirige, munie de mon sac à main, vers les portes d'embarquement. Une grosse demi-heure passe avant que je ne puisse embarquer dans l'avion. Je me dirige rapidement vers l'avion, à travers les couloirs suspendus dans le vide, comme si mon patron allait m'appeler d'une seconde à l'autre pour me dire qu'il a besoin de moi pour décaler une réunion et organiser un nouveau gala pour promouvoir je ne sais quelle association.

Heureusement pour moi, les gens devant moi se dépêchent pour s'asseoir et j'arrive en seulement quelques minutes à ma place. Je vois que la place contre l'hublot n'est pas encore prise. J'espère qu'il n'y aura personne. En tous cas par pitié, je ne veux pas quelqu'un qui pue ou un vieux pervers qui va mater mes cuisses et ma poitrine pendant les longues heures de vol. Pour passer le temps, j'enfile mes écouteurs et regarde les personnes défiler pour prendre leur place.

Alors que je ne m'y attendais plus, une personne se met juste devant moi. Je lève la tête et vois un bel homme avec un teint basané me regarder. Je comprends rapidement et, en enlevant un écouteur, je me lève et le laisse prendre sa place entre moi et la petite fenêtre de l'avion. Il me remercie avec une voix grave et un timbre rare, ce qui me fait relever la tête de manière pas du tout élégante. Je ne sais pas comment mais je jure avoir déjà entendu cette voix. Je secoue la tête et me remets à ma place.

En attendant les instructions de l'hôtesse, je laisse mon regard naviguer vers mon voisin. Je regarde fixement ses longues jambes, me demandant comment il va tenir plusieurs heures assis sur ce fauteuil qui parait beaucoup trop petit pour lui. Je me fais la réflexion que je suis contente de ne pas être géante pour une fois.

Mes yeux reprennent leur parcours et remontent jusqu'à atterrir sur le visage de l'homme à côté de moi. Même s'il est habillé avec un survêtement, une certaine aura se dégage de lui. Je suis sûre qu'en costume, il serait encore plus intimidant que mon patron. Cependant, il a l'air plutôt calme, ce qui me rassure un peu.

Soudain, je vois l'hôtesse commencer à donner les instructions pour le voyage et à mimer les gestes à adopter. Le stress commence à monter le long de mon corps. J'ai peur de l'avion depuis que je suis petite. J'imagine toujours le moment où l'avion va tomber et tuer tous les passagers. Je n'ai pas eu le temps de prendre des calmants donc je commence à paniquer. Mon voisin doit avoir remarqué mon angoisse puisque sa voix atteint de nouveau mes oreilles, et me provoque au passage un frisson tout le long de mon corps.

??? : - Bonjour ?

(t/p) : - Bonjour.

Je lui réponds immédiatement, sans même remarquer qu'il m'a parlée en japonais alors que je ne lui ai jamais dit que j'étais japonaise. Le petit sourire qu'il m'adresse me calme un peu.

??? : - Je sais que ça peut paraître bizarre donc n'hésitez pas à me dire si cela vous gêne, mais je peux vous demander votre nom ?

Il a une voix vraiment incroyable. Cependant, elle me rappelle quelque chose. Je suis certaine de l'avoir déjà entendue mais je n'ai aucune idée d'où. J'inspire un grand coup et me lance dans une conversation avec un inconnu, en espérant que ça le fera penser à autre chose pendant le décollage.

(t/p) : - Je m'appelle (t/n) (t/p).

Je ne lui demande pas son nom en retour, me disant que de toute façon, c'est un détail sans importance. Il penche sa tête et observe mon visage.

One shot _ kuroko no basketOù les histoires vivent. Découvrez maintenant