Aomine Daiki

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Je suis la meilleure amie de Daiki. Enfin il est mon esclave plutôt. Effectivement, il m'aime tellement qu'il accepte tout pour moi. Par exemple, lorsqu'il dort, il n'éteint pas son téléphone pour que je puisse l'appeler. Même s'il sait que je suis capable de l'appeler parce que je viens de voir un film  dans lequel un chien est mort. Il sacrifie son sommeil pour moi. Il fait tout ce que je lui dis, et j'adore ça.

Actuellement, je suis chez lui, en train de scroller sur Pinterest tandis que lui, joue à la play. Des heures que je l'entends gueuler sur Ryota parce qu'il ne vise pas bien sur leurs ennemis et qu'ils perdent à cause de lui. Pauvre Ryo...

Je continue de passer les photos, quand soudain, je tombe sur la photo d'un couple qui montre leurs ongles assortis. Sans m'en rendre compte, je lâche un gémissement d'envie.

(t/p) : - Awh !

Daiki tourne alors la tête vers moi, quittant son jeu des yeux de quelques secondes. Il hausse un sourcil.

Aomine : - Quoi ?

Alors que je vais répondre, il dit :

Aomine : - Non, ce n'est pas à toi que je parle Kise ! Tais-toi un peu !

Depuis ma place, j'entends le mannequin pleurnicher. Le bleu lève les yeux au ciel alors que je rigole, puis il me lance un regard interrogateur. Je lui montre alors la photo en soupirant.

(t/p) : - Si seulement j'avais quelqu'un avec qui faire ça...

Il sourit d'un air moqueur et je sens qu'il va dire une bêtise alors je le coupe.

(t/p) : - Je ne veux pas savoir !

Il ricane et retourne à son jeu. Je me lamente quelques secondes, puis une idée de génie me passe par la tête. Je saute du lit de mon ami, beaucoup trop grand pour moi d'ailleurs, et m'approche de lui. Je lui enlève son casque rapidement. Il lève la tête, surpris.

(t/p) : - Attends.

Il me fixe et finit par comprendre mon idée. Mon sourire s'étire encore plus, alors que ses yeux s'élargissent de frayeur.

Aomine : - Non ! (t/p), on ne va p-

Je le coupe en entourant sa tête de mes bras, plaquant son crâne contre mon buste. Pour une fois, il ne me dépasse pas de 30 centimètres...

(t/p) : - Si ! Si, on va le faire, s'il te plaît Daiki !

Aomine : - Non !

(t/p) : - S'il te plaît Daichan...

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Cette conversation s'est passée il y a 15 minutes. Maintenant, je suis assise, innocemment, sur ses genoux, lui vernissant les ongles. Les miens sont bleus avec un petit ballon orange sur certains doigts alors que je suis en train de peindre les siens en noir pour ajouter son numéro 5 sur un de ses doigts ainsi qu'un ballon de basket sur un autre. Même s'il râlait au début, je ne l'entends plus depuis plusieurs minutes. Sa tête est posée sur la mienne et je le sens respirer tellement calmement que je me demande s'il ne dort pas.

Je termine rapidement ses ongles et admire le résultat. Je suis plutôt fière de moi actuellement. Je lève la tête, ce qui réveille Daiki. Il dormait donc. Il grogne et se frotte un œil avec sa paume de main. Il me regarde quelques secondes puis pose sa main à côté de la mienne. Je le sens se pencher pour attraper quelque chose. Je comprends alors lorsqu'il me tend mon téléphone qu'il vient d'attraper.

Aomine : - Dépêche bébé. Je veux dormir.

Je souris affectueusement. J'adore qu'il m'appelle comme ça. Normalement, c'était un surnom pour se moquer de moi puisqu'à l'époque où je l'ai connu, je passais mon temps à pleurer. Il avait alors pris l'habitude de m'appeler ainsi chaque fois que je pleurais. Seulement, depuis quelques temps, il m'appelle comme ça lorsqu'il est fatigué. Quand il vient de se réveiller ou quand il veut s'endormir. Même s'il ne devrait pas, mon cœur s'emballe à chaque fois que j'entends ce surnom.

J'attrape le téléphone qu'il me tend et prends plusieurs photos de nos mains. Une fois fini, Daiki passe ses mains le long de mon dos et attrape le dessous de mes fesses. Il se lève du siège en me portant contre lui. J'accroche mes chevilles derrière son dos et croise mes mains dans sa nuque. Il se dirige tranquillement sur son lit et me dépose doucement. Il m'allonge et retire son t-shirt sous mon œil discret. Enfin je pensais que j'étais discrète.

Aomine : - Bébé, arrête de me mater comme ça. Ça me donne envie de te déshabiller.

Je rougis et cache mon visage dans son oreiller. J'entends alors son rire grave résonner dans mes oreilles. Alors que j'allais relever la tête, je sens le matelas s'affaisser à côté de mon corps. Puis, une grande main se pose sur ma taille. Je suis attirée contre le torse de mon ami et en profite pour enfouir mon visage dans son cou, alors qu'il passe un de ses bras sous ma tête. Nos jambes s'enroulent les unes aux autres. Nos corps sont si bien collés qu'on dirait qu'on ne fait qu'un.

On profite de ce calme, sous la couette, coupés du reste du monde. Je sens les battements de son cœur sous mes mains ralentir petit à petit, m'indiquant qu'il s'est endormi. Je décide alors d'embrasser doucement le haut de son pectoral, sur une cicatrice qu'il s'est fait en tombant lorsqu'il était petit. Puis, sans réussir à me retenir, je pose un autre baiser sur sa clavicule.

Je remonte alors petit à petit le long de son cou jusqu'à son menton, que j'embrasse aussi. Voyant qu'il ne bouge pas, je continue mon chemin en déposant mes lèvres partout sur son visage, en esquivant ses lèvres. Je dépose finalement un dernier baiser juste à côté de sa bouche, tout en prenant soin de ne pas toucher ses lèvres. Alors que je ferme les yeux en me calant contre son visage, je sens sa grande main se mettre derrière mon crâne. J'ouvre les yeux et regarde les siens qui sont ouverts. Je me perds dans la contemplation de ceux-ci. Leur bleu profond m'impressionnera toujours autant. Alors que je suis perdue dans cette couleur qui m'est si chère, j'entends sa voix grave résonner.

Aomine : - T'as oublié un endroit.

(t/p) : - Pardon ?

Aomine : - Tu m'as embrassé partout mais tu as oublié une zone.

Je rougis, en me rendant compte qu'il sait que j'ai posé mes lèvres sur son corps, pensant qu'il dormait. Alors que je cache mon visage avec mes mains pour cacher la couleur de mes joues, il s'empare de mes poignets délicatement et pose mes mains sur sa poitrine. Je relève les yeux et le voit se rapprocher de mon visage. Mon souffle s'accélère lorsque je sens la chaleur du sien sur mes lèvres. Il m'observe quelques instants comme s'il cherchait un signe de résistance et finit par combler la distance entre nous lorsqu'il voit que je ne compte pas m'éloigner.

Nos lèvres s'apprivoisent doucement mais rapidement et très vite nos langues se mêlent au baiser. J'imaginais qu'il devait embrasser comme un dieu mais je ne pensais pas que ce serait bon à ce point. Il bascule sur le dos, m'emportant sur lui. Je me retrouve étalée sur son corps, mes mains toujours plaquées sur sa poitrine alors que ses mains ont lâchées mes poignets et sont maintenant dans mes cheveux.

On se détache à bout de souffle et on se regarde, perdus dans notre bulle. Puis, il me sourit. Pas son sourire vicieux ou méchant. Un vrai sourire qui réchauffe mon être entier. Un sourire qui illumine son visage entier qui est si souvent contrarié. Alors je lui souris en retour et repose ma tête sur sa poitrine. Je l'entends soupirer de bien-être.

Aomine : - Je ne sais pas ce que je ferais sans toi.

Il m'embrasse le haut du crâne et on finit par s'endormir l'un contre l'autre.

One shot _ kuroko no basketOù les histoires vivent. Découvrez maintenant