Kagami Taiga

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C'est enfin l'été et c'est ma saison préférée : le soleil, la chaleur, la plage, les vacances etc... Tout ce que j'adore. En plus, qui dit été, dit robe. Je crois qu'il n'y a rien que j'aime plus que les robes. En plus, comme aujourd'hui il fait terriblement chaud, ça me donne une excuse pour aller en ville, habillée de ma nouvelle robe. Elle est rouge, légèrement évasée, avec un décolleté plongeant flatteur mais qui n'en dévoile pas trop. Lorsque j'ai vu cette robe en vitrine, j'ai sauté dessus. Avec la chaleur, je décide d'aller m'acheter un bubble tea.

Après l'avoir acheté, je pars me promener dans le parc du coin. Je profite du soleil sur le chemin en prenant mon temps. Je me promène avec mes écouteurs, même s'ils ne diffusent pas de musique. J'ai toujours ce besoin d'entendre ce qu'il se passe autour de moi, tout en ayant l'air désintéressée par ce qui m'entoure. Alors que je tourne dans une rue, je sens une présence derrière moi. Je ne panique pas tout de suite, mais ne suis quand même pas rassurée. Je passe devant une boutique et en profite pour m'arrêter devant la vitrine afin de voir si je suis bien suivie.

Je vois alors un monsieur, d'une quarantaine d'années, s'arrêter aussi, quelques mètres plus loin. Il a un air pas du tout honnête sur son visage et sa manie de regarder partout autour de lui m'indique qu'il est effectivement louche. Je reprends mon chemin et vois qu'il recommence à marcher. J'accélère le pas, ce qu'il fait aussi. Ça y est, je panique. Je commence à prendre peur et à avoir les larmes aux yeux. Tout à coup, je sens sa main me frôler. Oh non.

Je continue en accélérant le pas, tout en priant pour qu'il ne m'attrape pas. Il commence à m'insulter et à me lâcher des remarques, suffisamment fort pour que je l'entende.

« Viens là sale pute ! »

« Tu l'as cherché en t'habillant comme ça ! »

« Fais pas ta coincée ! »

« On va bien s'amuser ! »

Les larmes coulent sur mes joues. Je panique définitivement. Alors que je pense qu'il va m'attraper, des bras s'enroulent autour de ma taille. Je me retrouve plaquée contre un torse musclé. En sentant une odeur masculine, je me crispe et commence à essayer de me débattre en pensant que c'est la fin pour moi. Ça y est, ils m'ont attrapée. Mais soudain, j'entends une voix rassurante.

??? : - Ahhhh t'es là ! Tu me manquais trop donc j'étais obligé de te rejoindre !

Je lève les yeux, tétanisée et voit un jeune homme de mon âge, avec les cheveux rouges. Il est gigantesque mais j'arrive tout de même à voir son air doux présent dans ses yeux. Je comprends alors qu'il essaie de m'aider. Je ris nerveusement et entoure mes bras autour de son torse.

(t/p) : - Toi aussi tu me manquais !

Je lance un regard vers mon agresseur et le voit prendre la fuite. Je soupire de soulagement et lâche doucement le torse auquel je m'accrochais. Il décroche aussi ses bras en faisant attention à ne pas me brusquer. Il se baisse alors un peu pour être à ma hauteur et plonge son regard dans le mien.

??? : - Tu vas bien ?

J'hoche la tête une fois, mais son inquiétude fait remonter les larmes. Je me repasse la scène et pense à ce qui aurait pu m'arriver si ce mec ne m'avait pas aidé. Voyant mes larmes, il parait désemparé: Il pose alors sa main sur mon crâne. Je me surprends à adorer ce contact. Il est présent pour le signifier que tout va bien mais suffisamment léger pour ne pas me mettre mal à l'aise. Ce mec est adorable.

Après quelques minutes, les larmes arrêtent de couler. Il me propose donc d'aller prendre un café pour faire passer cette histoire. Voilà comment je me retrouve, un quart d'heure plus tard, en tête à tête avec un inconnu qui m'a sauvé d'un triste sort. Depuis qu'on est installés, un silence trône entre nous. Ça devient de plus en plus gênant. Il se racle alors la gorge.

??? : - Du coup tu t'appelles comment ?

(t/p) : - (t/p) (t/n).

Ouch. C'est vraiment la voix ça ? Elle est super enrouée à force d'avoir pleuré. Je me racle un peu la gorge et reprends.

(t/p) : - Et toi ?

Kagami : - Taiga Kagami. Enchanté (t/n).

Je lui souris et bois un peu de ma boisson. Alors que le silence recommence à s'installer, je me rends compte que je ne l'ai toujours pas remercié.

(t/p) : - Au fait, merci beaucoup Kagami pour ton aide. Je ne sais pas ce que j'aurai fait sans toi.

Il me sourit doucement. Bordel, il est trop beau.

Kagami : - T'inquiète. Je suis content que tu n'aies rien.

On se sourit et je commence à me calmer réellement.

Kagami : - C'est la première fois que je te vois ici. T'es du coin ?

(t/p) : - J'habite de l'autre côté de la ville. J'étais venue acheter un bubble tea dans un restau que j'adore.

Kagami : - Ah je vois... Par contre ça veut dire que tu préfères le the au café. Désolé de t'avoir pris un café...

Il paraissait vraiment embêté, comme s'il pensait que ça m'ennuyait de boire un café. Je m'empresse alors de le rassurer.

(t/p) : - C'est pas grave ! J'adore les cafés aussi !

Il relève la tête vers moi et sourit une nouvelle fois. Oui il est définitivement super beau.

Kagami : - Dis je... hum...

Je le vois détourner le regard et ses joues prennent une teinte un peu rouge.

Kagami : - Je sais que c'est délicat après... ce qu'il t'est arrivé mais... je voulais savoir si on pouvait se revoir... Genre avoir ton numéro ou quelque chose comme ça...

Je ne m'attendais pas à ça. Il doit prendre mon silence pour un non car il s'empresse d'ajouter :

Kagami : - Mais je comprends que tu ne veuilles pas hein ! On ne se connaît pas et là situation est déjà compliquée ! Ne te force pas d'accep-

(t/p) : - Je veux bien.

Je le vois écarquiller les yeux.

Kagami : - Vraiment ? Ça ne te dérange pas ?

Je secoue la tête et lui envoie un sourire timide.

(t/p) : - En fait je voulais te demander la même chose...

Un grand sourire illumine son visage alors qu'il sort son téléphone et me le tend. Je le récupère et inscrit mon numéro dedans. On se regarde de longues secondes en se souriant, en silence qui cette fois-ci, n'est pas gênant du tout.

Après trois longues heures à discuter dans ce café, le temps est venu de nous séparer.

Kagami : - Vraiment désolé de devoir partir comme ça. J'ai entraînement de basket et je ne peux pas me permettre de prendre ça à la légère.

Lors de notre conversation, j'avais appris son lien à ce sport, ce que je trouvais admirable. Je secoue alors la tête en souriant.

(t/p) : - Vas-y ! Comme ça le jour où je viendrai te voir jouer, tu gagneras.

Il me sourit avec un air attendri et repose sa main sur mon crâne comme il l'avait fait lors de notre rencontre, quelques heures plus tôt.

Kagami : - J'ai hâte de ce moment !

On se sépare avec le sourire pour partir chacun de notre côté, avec l'image de l'autre dans la tête.

One shot _ kuroko no basketOù les histoires vivent. Découvrez maintenant