Ça m'énerve. Je me présente : (t/p) (t/n), meilleure amie de Taiga Kagami. Vous la sentez la merde arriver ? Donc je disais, je suis la meilleure amie du mec qui me fait complètement craquer depuis qu'on a 5 ans. Autant vous dire que je ne le vis pas toujours très bien, comme là maintenant. Mon rouquin préféré vient de débarquer dans ma chambre pour m'annoncer que grâce à mes merveilleux conseils, il a réussi à se réconcilier avec sa petite amie. D'où mon énervement. Voici la liste de ce qui fait que je suis énervée et contre qui :
- contre moi car je n'arrive pas à me réjouir pour lui, ce qui fait de moi une meilleure amie pourrie.
- encore contre moi car j'ai donné les conseils qui l'ont fait se remettre avec cette fille.
- contre lui car il ne voit pas que je l'aime depuis toujours.
- contre cette fille qui sort avec lui et qui en plus est parfaite. En plus d'avoir mon Taiga, elle a le caractère idéal et mon corps de rêve.
- contre mon corps qui a décidé de me faire avoir avoir mes règles depuis ce matin, ce qui fait que je n'arrive même pas à cacher mon ennui face à ce que mon meilleur ami vient de me dire. Et encore une fois, à la limite, si ce n'était que des écoulements de sang, ça irait mais non. Ce truc qui me sert de corps a décidé de les accompagner par des douleurs presque insoutenables qui me font, certaines fois, tomber dans les pommes.
Voilà en gros les principales raisons de mon énervement.
Une grimace s'affiche sur mon visage dû à une crampe au ventre qui décide de se manifester maintenant. Kagami ne manque pas de la remarquer et fronce les sourcils.
Kagami : - C'est quoi le problème (t/p) ? Pourquoi tu fais cette tête ? Tu pensais que j'avais pas remarqué ton changement de comportement à chaque fois qu'il est question de (n/f) ? T'es pas obligée d'être toujours désagréable avec elle. Tu peux pas juste être gentille pour une fois et être heureuse pour moi ? Tu sais que je l'aime depuis des mois ! De toutes façons, pourquoi je perds mon temps à te dire ça puisque tu ne me comprends pas parce que t'as jamais aimé quelqu'un !
Et il s'en va en claquant la porte. Est-ce qu'il vient vraiment de s'ambiancer tout seul à cause d'un air de douleur sur mon visage ? Et puis c'est quoi ça ! Il m'a pas laissé le temps d'en placer une. Il s'est cru dans un roman ? C'est du Taïga tout craché. Il agit et réfléchit après. En temps normal, je lui dis ma façon de penser. Pourtant, aujourd'hui, je décide d'abandonner et de le laisser profiter de sa (n/f) chérie. Quand il aura besoin de quelqu'un sur qui s'appuyer, il viendra me trouver. J'en ai marre de me plier en quatre pour récolter de la merde. Je finis donc ma journée en boudant, emmitouflée dans mon lit.
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Je suis sur le chemin du lycée. Normalement, Taïga vient me chercher. Sauf que ce matin, j'ai eu le plaisir de recevoir un message de sa part me disant qu'il allait au lycée avec (n/f). Je n'ai pas pris la peine de répondre et me retrouve donc à faire le trajet toute seule et sous la pluie. Oui parce que en plus, il s'est mis à pleuvoir alors que ce n'était pas prévu. Autant vous dire que j'imagine déjà le regard des autres élèves quand ils vont me voir débarquer avec une chemise transparente qui me colle à la peau, les cheveux dégoulinants et mon maquillage coulant. Trop sexy. Je souffle à cette pensée.
Mon humeur s'améliore finalement un peu lorsque je vois le lycée de loin. Je presse le pas pour arriver le plus vite possible mais me bloque lorsque je croise un regard rouge. Je vois Taïga avec sa copine. Lorsqu'il voit mon état, la culpabilité prend place sur son visage. S'il croit que je vais le pardonner. Je reprends ma marche, tout en passant à côté d'eux, sans les regarder. Il initie un mouvement pour m'attraper par le bras mais se stoppe quand il voit mon regard. J'essaie de lui faire transmettre tout ce que je pense de lui à cet instant. Du dégoût. De la colère. De la tristesse. De l'ennui. Je change mes chaussures et me précipite dans ma salle de classe.
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Une semaine et deux jours. Neufs jours au total depuis notre accrochage avec Taïga. Je ne lui ai pas reparlé depuis. Il n'a pas vraiment fait d'efforts non plus pour venir vers moi. Je le vois me regarder de loin. Je sais qu'il s'en veut. Mais je m'en fiche. Je suis toujours celle qui fait le premier pas mais je ne veux pas laisser mes sentiments gâcher le peu de dignité qu'il me reste le concernant. Je ne veux pas le perdre, ça c'est sûr, mais je me dis que mettre un peu de distance entre nous ne peut que me faire du bien et me permettre de mettre fin à mes sentiments. La preuve, lorsque je vois Taiga avec sa copine, je n'ai plus envie de pleurer. J'ai juste envie de mourir. Bon d'accord, ces neuf jours ne m'ont absolument pas aidée par rapport à mes sentiments.
Cependant, ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant occupée de moi. Me faire passer, moi et mes envies, en priorité est quelque chose que j'avais presque oublié. D'habitude, Taiga passe avant moi. Alors je ne peux qu'être reconnaissante envers lui de m'avoir critiqué sans raison. Cela fait donc neuf jours qu'on s'est disputé, et je ne m'attendais certainement pas à recevoir un message de sa part.
De la part de « Taiga » :
On peut parler (t/p) ?Je souffle. Pourquoi il voulait parler maintenant ?
Pour « Taïga » :
Pourquoi ?De la part de « Taïga » :
Parce que j'ai un truc à te dire ?Je souffle une seconde fois. Je lui réponds « rdv au parc dans 10min » et enfile un pantalon. Je me dirige ensuite vers le parc, écouteurs sur les oreilles. En seulement quelques minutes, j'arrive au parc et le voit, assis sur banc, alors qu'une énorme solitude émane de lui. Je m'approche doucement. Lorsque mes pieds entrent dans son champ de vision, il relève brusquement la tête, tend le bras et attrape mon poignet avec sa main. D'un geste rapide, il me tire à lui et me fait asseoir sur lui. Je reste incrédule face à son geste alors qu'il me sert dans ses bras et enfonce son visage dans mon cou.
Je ne sais pas ce qui le met dans cet état mais je ressens un besoin urgent de le réconforter. Avant que mon cerveau m'en empêche, mon cœur prend le contrôle de mon corps et me fait entourer la silhouette de Taiga avec mes bras. Je l'entends soupirer dans mon cou.
Kagami : - Je suis tellement désolé (t/p). Vraiment désolé. Je ne sais pas ce qui m'a pris. Quand tu as grimacé dès que j'ai parlé de (n/f), j'ai eu l'impression que je devais réagir. Mais ces derniers jours, à chaque fois que j'entendais (n/f) te critiquer, je savais que je devais te protéger et me disputer avec elle. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait, avant de rompre avec elle...
J'essaie de réprimer un sourire, car je ne suis pas une garce à ce point, mais savoir que Taiga a pris mon parti et qu'il l'a quittée me rend tellement heureuse.
Kagami : - Ces derniers jours sans toi m'ont fait prendre conscience que tu comptais énormément pour moi et que je te voulais à mes côtés pendant encore longtemps. Je suis prêt à faire tout ce que tu veux pour me faire pardonner ! Je suis désolé (t/p). Je sais que je l'ai déjà dit mais tu me manques tellement et je me suis rendu compte que je t'aime !
Je me tends à ces mots. La réaction de mon corps est remarqué par Taiga, ce qui le fait lever la tête avec un air horrifié.
Kagami : - Je ne voulais pas dire ça ! Je ne t'aime pas ! Enfin si mais...
Je le regarde s'emmêler dans ses explications en rougissant. J'adore quand il rougit. Il devient trop mignon.
(t/p) : - Moi aussi je t'aime Taiga.
Il s'arrête net dans ses explications et me scrute, comme à la recherche d'un détail qui contredirait mon aveu. Je lui souris pour le rassurer. Sa main s'enroule soudainement autour de ma nuque et rapproche mon visage du sien. Il souffle alors contre mes lèvres, les siennes à seulement quelques milimètres.
Kagami : - Je t'aime (t/p).
Puis il m'embrasse.
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One shot _ kuroko no basket
FanfictionPleins de petites histoires avec les persos de Kuroko no basket ! • COMMANDES OUVERTES •