Rien dans la vie n'est le fruit du hasard, même si nous avons parfois cette impression. En réalité, nos choix antérieurs nous ont menés à cette situation présente que nous pensons être le fruit du hasard, alors qu'il n'en est rien. Mes décisions et mes choix personnels m'ont mené à cette situation. Ils ont fait de moi ce que je suis. Ils ont fait de moi ce projet.
***
Une jeune femme gisait, inanimée, dans cette vaste cuve d'eau transparente, entourée de multiples dispositifs plus ou moins effrayants. Le Dr Stone, médecin en blouse blanche, une belle femme blonde aux cheveux relevés en queue de cheval, avec des lunettes noires sur le nez, a abordé la patiente, son regard noisette tourné vers elle. Après avoir parcouru le dossier de cette dernière, elle a constaté que le prénom "Nerwen" y figurait. Elle s'est ensuite adressée à un militaire se trouvant dans la pièce.
« On peut y aller ! Elle est inconsciente. »
Le Dr Stone activa un levier posé sur une console devant elle. Une vive douleur saisit Nerwen, qui ouvrit les yeux en hurlant sa souffrance. La médecin s'éloigna d'elle, redoutant le pire. Elle indiqua aux autres de ne pas s'approcher. La jeune femme se débattait, prisonnière de la situation. De ses mains, des lames apparurent soudainement. Elle cessa tout mouvement, un silence pesant emplissait la pièce. La médecin s'approcha, désireuse d'évaluer son état, bien qu'elle n'ait aucune considération pour la jeune femme. Elle était agacée, car elle avait investi beaucoup d'efforts et d'argent dans cette « expérience ». D'un geste rapide, la jeune femme coupa les liens qui la retenaient prisonnière à l'aide de ses lames. Elle se leva alors. Le Dr Stone ordonna qu'on la tue, mais il était déjà trop tard. La jeune femme avait poignardé le médecin avec ses lames. S'en servant comme d'un bouclier, elle réussit à s'échapper de la pièce, laissant le Dr Stone agoniser au sol.
« Rattrapez là, elle ne doit pas s'échapper ! Rattrapez Nerwen ! »
✴✴✴
Émergente de son sommeil, le cœur palpitant, les griffes déployées, Nerwen reprenait lentement ses esprits. Rétractant ses griffes, elle observa avec lassitude les draps déchirés, une fois encore. Son rêve, ou plutôt ce cauchemar, semblait tellement réel.
« Eh merde ! »
Vêtue d'un pyjama en soie bleu émeraude, composé d'un pantalon léger et d'un débardeur de la même matière, elle se leva et se rendit dans la cuisine. Là, elle se servit dans une tasse posée sur le comptoir, un reste de café qu'elle réchauffa. Épuisée par cette situation, elle jeta un regard las à son lit avant de soupirer.
« Allez Nerwen, tu es bonne pour rechanger les draps ! »
Pendant que le café continuait à se réchauffer, elle retira le drap déchiré, le tirant vers elle. Mais à ce moment-là, elle s'arrêta. Ses griffes sortirent de ses mains. Elle était concentrée. Elle se retourna rapidement, désireuse de transpercer la personne derrière elle, mais en fut empêchée. Ses griffes se sont retrouvées au milieu d'autres griffes, plus longues, plus épaisses et plus puissantes. Elle leva les yeux pour voir qui se tenait devant elle. C'était un homme, grand, musclé, vêtu de noir. Ses cheveux bruns étaient ébouriffés et il avait quelques jours de barbe. Son regard était sérieux.
« Tout doux ! » Lui dit-il
« Il faut y aller, Logan ! » Dit une voix féminine.
Regardant derrière l'homme, elle aperçut une jeune femme brune, avec une mèche blanche, vêtue d'un costume de cuir noir similaire au sien. Soudain, une explosion retentit et les vitres volèrent en éclats. Nerwen lâcha prise avec l'homme, se retourna et, dans un cri de colère, planta ses griffes dans un homme qui venait d'entrer par la fenêtre. Celui-ci ne ressemblait pas aux autres, il était habillé normalement et n'avait pas l'apparence humaine. Elle le reconnut comme étant un soldat de l'armée. Elle réalisa alors que l'homme avait également planté ses griffes dans le soldat. Elle se tourna vers lui, rétractant ses propres griffes.
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Nerwen - X-Men - FINI -
FanfictionLes X-Men accueillent dans leur rang une mystérieuse jeune femme. Elle ne pense pas avoir besoin de leur aide, seulement Jean récemment décédé pensait le contraire et à demander au professeur de prendre soin d'elle et de l'aider à gérer son coté som...