J'arrive putain ! Je hurle depuis ma chambre.
Ence moment, je ne peux plus supporter ce que j'appelle ma famille.Comment voulez vous que je passe du temps avec eux, et que je leursourie si eux mêmes-ne savent pas le faire. De toute façon, toutcela sera bientôt finit. Dans exactement deux jours, je quitte maputain de vie pour aller aux États-Unis. Je pars pour trouver dutravail, vivre là-bas. J'ai tout prévu, tout planifié avec mameilleure amie depuis un ans. Évidement mes parents n'en saventrien, ils ne savent même pas que le billet d'avion a été payéavec leurs argent. Je ris d'avance de leur surprise à la fin dumois. Je me lève péniblement de mon lit. Plus rien ne me retientici, le garçon que j'aimais m'a quitté il y a quelques mois, mameilleure amie va déménager pour s'installer à Rennes et je nesupporte plus ma famille. J'ouvre la porte.
Quoi ? Pourquoi vous passez votre temps à gueuler dans cette maison ?
Ton langage Aria ! Hurle ma mère depuis la cuisine.
Jefais un doigt d'honneur dans le vide. Je retourne dans ma chambre etattrape mon sac, je dors chez un garçon ce soir, je l'ai rencontréau bar et il m'a proposé de venir dormir chez lui. Il est étudiantest a un petit studio à St-Dennis. Je vis sur l'île de laRéunion, et y suis née. Même si cela ne se voit pas avec ma peaublanche, mes taches de rousseurs et mes cheveux blonds-vénitiens. Jequitte ma chambre en trombe. L'escalier que je descends m'amènedirectement dans le salon et la cuisine. Ma mère, le nez plongédans son Termomix, sa dernière acquisition, ne m'entends pasarriver. Je me tourne vers mon petit frère, allongé dans le canapentrain de jouer à je ne sais quoi.
Léon, tu lui diras que je suis partie chez Emma, je le préviens.
OK.
J'ouvrela porte lentement sans faire de bruit et m'enfuis. Je préfèreéviter tout contacte avec ma mère. Moins on se parle mieux on seporte. Je ne sais toujours pas pourquoi elle m'a appelé tout àl'heure. Enfin bon, l'heure n'est pas aux questions mais plutôt auxsuppositions. Je marche jusqu'à l'arrêt de bus le plus proche enréfléchissant à ce que je vais faire ce soir avec ce garçon. Iln'a que trois ans de plus que moi mais je suis quand même maître dece qui va se passer. Quand on aborde la question du sexe, c'est moila dominante, moi qui décide de ce qu'il s'y passe. J'ai comme çaun contrôle entier de la situation. Enfin bon, j'espère que même à21 ans, il ne sera pas contre une domination par une gamine. Jeprends le bus de 16h47 et arrive chez lui vers 18h. Après trois busil était temps. Mais je ne me suis pas épilée pour rien non plus.Je ne fais jamais les jambes ni les aisselles mais parfois, quandl'envie me prend, je fais le maillot pour que le cunni soit plusagréable pour mon partenaire.
Jereviens chez moi le lendemain vers 13h. Ma mère n'est pas là,sûrement avec ses amies au brunch du dimanche. Et mon père est aumatch de foot de mon petit frère. Je suis donc seule à la maison.Je commence par prendre une douche. L'eau chaude détend mes musclestendus par la nuit torride que je viens de vivre. Après le quatrièmeround, je lui ai dit de se calmer et de me laisser un peu dormir.Mais une heure après, je m'asseyais sur son visage pour deuxorgasmes consécutifs. J'ai toujours bien choisis mes partenairessexuelles, impossible pour moi d'aller avec un homme incapable de mefaire jouir. Ou qui n'a aucune communication ou ne sait pas où setrouve mon clito. De toute façon, pendant un rapport, si je ne jouispas, hé bien l'autre non plus. Chez moi, la pénétration n'estqu'une seconde option, je privilégie la bouche et la langue.Garantie orgasme assuré. Bref, tout ça pour dire que j'ai un peumal au dos et suis irritée des tétons. Ce fou mes les a mordu,après coup je me rend compte que j'aurais peut-être dû lui dire dese retenir, mais sur le moment c'était le pieds. Enfin bon, je sorsde la douche et m'enduis de crème nourrissante. Je brosse mescheveux mi-longs et me démaquille. Je dois faire ma valise, passerau club dire au revoir et aussi réserver le train pour quandj'arriverais à Phoenix. J'ai trois avions à prendre en tout, lepremier de St-Dennis à Paris, puis Paris New York et ensuite NewYork Denver. Je n'ai trouvé aucun avion à moins de cent euros pouraller à Phoenix. Je dois donc trouver un bus qui va jusqu'à là-bas.Pourquoi avoir choisis Phoenix ? Ville grande, pas trop dangereuse,comme ça je brouille les pistes pour mes parents et c'est aussi uneville qui me plaît. Comme le phœnix qui renaît de ses cendres, jequitte ma vie pour une nouvelle, je recommence à zéro. Ma chambren'est pas grande, juste la place pour une commode, un lit simple etune table de chevet. J'ai sortis une des grandes valises que l'ongarde dans le garage et l'ai caché sous mon lit. Je la sors etl'ouvre. Je manque de lâcher un cris quand une souris en sort aussiaffolée que moi. Elle saute et file à une vitesse hallucinante sousmon lit dans un bruit aigu. Je pose la main sur mon cœur. Je megifle mentalement pour avoir eu cette réaction. Reprends toi Aria.J'ai sursauté à cause de la surprise de la trouver là. Pendant queje plie les quelques affaires que je compte emmener, je me demandecombien de temps elle est restée enfermée dans cette valise. Ladernière fois que l'on s'en ai servis, c'était il y a cinq ans,lors de notre dernier voyage en famille. Avant que tout parte encouille. Non ! Ce n'est pas le moment de penser à ça. Tu sais trèsbien que ce n'est pas de ta faute si l famille s'est déchiré. Ilsavaient cas se soucier de toi, voir tes appels à l'aide. Je ravaleles larmes qui menacent de sortir dû à la douleur que me rappellecette période. Je choisis trois jeans, six t-shirts, deux robes desoirées, deux shorts, trois robes et pour le reste, je prends aupif. Enfin je ne prends que deux paires de chaussures en plus de messavates. Enfin oui quoi ! Même si je vais dans un pays froid, enbonne réunionnaise, je prends mes savates deux doigts comme on lesappelle ici. Rends beaucoup de sous vêtements, un maillot et lereste, j'achèterais là-bas. J'ai beaucoup d'argent. Ma grand-mèrem'a légué l'année dernière une somme de cent milles euros sur moncompte. Mes parents s'y sont beaucoup opposé mais ils ne peuventrien contre la volonté de mamie.
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Le mafieux et la belle
RomanceAria, une jeune fille de dix-sept ans quitte sa famille, dans la seule complicité de sa meilleure amie, pour commencer une nouvelle vie à Phoenix. Seulement, là-bas elle est kidnappé par un réseau mafieux et donnée en cadeau au fils du grand patron...