Le mafieux et la belle

Chapitre 14

Unemain qui me serre. Des bras. Un corps chaud. J'ouvre les yeux sur untorse, nu, chaud, tatoué sur les pec. Je lève les yeux. Ses yeuxbleus océans me regardent déjà. Je me sens toute petite dans sesbras, il doit bien faire un mètre quatre-vingt huit et est bien pluslarge que moi, mais de muscle. Sa main est posée sur ma hanche etson pouce me caresse doucement. On se regarde intensément. Aucun denous ne veut parler de ce qu'il s'est passé hier soir. De devoirs'expliquer sur la nature de nos relation. Je coupe finalement lecontacte et roule sur moi même pour sortir du lit. Mais deux mainsm'agrippent la taille et me plaquent au lit.

J'en ai pas fini avec toi, marmonne-t-il en montant au dessus de moi.

Onest tous les deux nus. Ses mains viennent s'appuyer sur le matelas dechaque côté de ma tête. Ses cheveux sont en bordel, ses yeux sont fiévreux de désir et ses lèvres esquisse un faible sourire. Jebaisse les yeux et vois son sexe au garde à vous. En même tempsc'est le matin je m'attendais à quoi ? Ou alors c'est moi quiprovoque ça ? Son sourire devient plus grand quand je parcours soncorps des yeux. La lumière qui filtre par les fins rideaux caressenos corps. Sa bouche vient soudain se poser sur le mienne. Je glissemes mains sur ses avant-bras puissants, puis sur ses épaules etenfin son dos. Le baiser devient plus fiévreux. Sa langue passe labarrière de mes lèvres et vient jouer avec la mienne. Je gémiscontre ses lèvres. Il se détache de moi et m'embrasse le cou. Jesuis parcourue de frissons. J'accroche mes jambes autour de lui. Sabouche vient s'égarer sur mes seins. Suçant, léchant, mordant tousles bout de peau qu'il peut atteindre. Je ne suis que plaisir souslui. Me cambrant. Quand l'une de ses mains vient dans mon entrejambe, je cri son nom. Il remonte soudain vers mon visage tout encontinuant de jouer avec mon clito.

Je veux être en toi, murmure Alexei.

Jelève mes jambes vers lui pour lui monter que moi aussi. Il comprendet se redresse. Je peux voir tout l'étendu de son désir d'ici. Ilquitte le lit et ouvre le tiroir de la table de nuit. Il en sort unecapote et l'applique efficacement sur lui. Faudrait que je luidemande ce que ces capotes faisaient là. Il savait que on allaitbaiser ou quoi ? Mais je ne pense plus à rien quand il remonte surmoi. Il attrape l'une de mes mains et noue nos doigt avant de lamettre au dessus de ma tête. Son front vient contre le mien. Je sensmes jambes trembler quand son autre main, ses grands doigts, viennentcaresser le point du bonheur. Il insère ensuite deux doigts, puistrois sans jamais arrêter de masser mon clito.

Tu es prête, grogne-t-il.

Samain se pose sur son sexe. Je le sens titiller mes lèvres avec songland puis il entre. Doucement. Pour ne pas me brusquer, ni me fairemal. Je lui en suis reconnaissante. Il a une tailleassez...conséquente. Quand il est entièrement en moi, je respirelentement pour m'y habituer. Sa bouche vient mordiller mon oreille.Il attend pour pouvoir commencer à bouger. Je lance le signal enroulant des hanches. Il se retire alors dans un grognement deplaisir. Il rentre à nouveau commençant des va-et-vient langoureux.Je n'ai jamais pris beaucoup de plaisir à la pénétration. Jamaiseu d'orgasme pendant. Je le fais principalement parce que cela faitplaisir aux hommes avec qui je couche. En fait, comme beaucoup defemmes. Je m'étais renseignée sur le sujet, seulement 8% des femmesont un orgasme avec uniquement la pénétration. Ce qui n'estvraiment rien. C'est pour ça que je privilégie des doigts et lalangue quand je couche avec mes partenaires. Soudain, Alexeis'arrête. Je sors de mes pensées. Il me regarde fixement, je lis ledésir dans ses yeux mais aussi la confusion.

Tu veux que j'arrête ?

Laseule chose que je ne fais pas, c'est simuler mon plaisir. Alors quebeaucoup de femmes à ma place hurleraient de plaisir feint, je nefeins rien et le regarde d'un air neutre.

Non, continue, je réponds simplement.

Maisje crois que je lui ai gâché son plaisir car il se retire de moi.Il retire la capote vide, de sa bite mi- molle. À j'ai gâché sonplaisir je crois. Mais je dois avouer que je n'ai pas prit de plaisirà cette pratique. Il la jette par terre. Il est à genoux sur le litet me regarde profondément.