The bastards unleashed: De l'autre côté de l'Atlantique

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Sid

Arrêté devant un grand bâtiment agricole, je ne le sens pas du tout. Je tourne mon visage vers Target, un sourire sadique orne ses lèvres. Ce mec me fera toujours flipper. Nous descendons de nos bécanes et avançons sur le lieu du rendez-vous. Nous sommes seulement éclairé par les néons qui se trouvent au plafond, la lumière est fade. Je ne le sens toujours pas.

- Bonjour mes amis, nous dit l’Italien. 

- Salut, comment tu vas Fréderico?

- Très bien, je te remercie.

- Et si nous arrêtions de parler et qu’on passait aux choses sérieuses?

- Tu es si pressé Dragon, jamais le temps de discuter avec toi.

- Je n’aime pas parler, lui répond-il.

Un sourire naît sur ses lèvres. Il claque des doigts et ses petit chiens rappliquent avec des sacs. Ils les jettent à nos pieds. 

Target se penche et les ouvre les uns après les autres, le silence règne ici. 

- Putain, c’est quoi ce bordel ! Hurle Target

Le dernier sac est vide. Fréderico se met à rire et nous entendons le bruit d’armes qui chargent. 

- Vous n’avez quand même pas cru que vous alliez vous en tirer comme ça? 

Nos armes braquées sur eux, nous nous faisons face. Ils sont en nombre inférieur jusqu’à l’apparition des Alpha Demon. Je me fige, Dragon est le premier à tirer, nous nous dispersons et une fusillade commence. Ça hurle, crie, les armes se déchargent très vite. Je me retrouve par terre, sonné en quelques secondes...

Mes mains sont liées dans mon dos, ma tête me fait un mal de chien.

- Alors bien dormie la belle au bois dormant? 

Fréderico et le président des Alpha Demon, Mason se tiennent devant moi. Un sourire mauvais sur le visage. Je suis vraiment dans la merde là.

Bleuenn 

- Comment ça il a disparu ? Demandé-je paniquée.

- Bleuenn tu devrais rentrer chez toi, me dit Alexander.

- Non, il en est hors de question ! 

- Viens avec moi toi ! Me dit Dragon en me prenant le bras.

Il me conduit d’un pas décidé vers son bureau et nous y enferme, je me retrouve plaquée contre le mur, ses bras puissants sont posés de part et d’autre de moi. 

- Je ne sais pas ce qui se passe entre vous, mais l’heure est grave la frenchy, on ne rigole pas et on n’a pas besoin de t’avoir dans nos pattes. Tu comprends? Il faut qu’on retrouve Sid au plus vite.

- Je veux aider.

- La ferme, me coupe-t-il. Putain tu as vraiment une trop grande gueule frenchy. Je comprends pourquoi tu lui plais tant. Et je t’aimerais bien si tu te taisais un peu et que tu me laissais faire.

- Je ne m’en irai pas, je peux t’aider à faire n’importe quoi.

- Maintenant que tu es sa copine, tu es sous notre protection et le Club entre en quarantaine.

- Je ne suis pas sa copine... Dis-je fermement.

- À d’autres. Tu vas m’écouter maintenant et fermer ta petite bouche. Tu vas aider nos régulières à tout préparer, si on le retrouve je te tiendrai informée. Tu vas respirer un grand coup, on va retourner avec les autres d’accord? 

- D’accord.

- Tu es une fille bien j’en suis sûr. Pour que Sid m’ait dit que personne n’avait le droit de te toucher, c’est qu’il doit bien t’aimer.

Dragon laisse tomber ses bras, nous sortons, il m’abandonne à peine rentrés dans le salon. Je me dirige vers un groupe de femmes. Elles m’accueillent en souriant, sauf Vik. Marilyn la femme d’un des membres important dont je n’ai pas retenu le nom, nous donne des directives, comme il n’y a pas de première dame c’est la plus âgée qui s’en occupe. Je suis en équipe avec Sarah, nous sommes de corvée de courses. Accompagnées d’un prospect nous prenons la route vers le centre commercial.

Mon téléphone sonne à peine arrivées. Ma mère est à l’autre bout du fil.

- Salut maman.

- Bleuenn Margarette Yvonne où es-tu bon sang ! J’attendais ton appel !

- Je suis désolée, j’ai été occupée, je te rappelle plus tard.

- Il en est hors de question ! Tes conneries, il y en a marre! Tu es où bordel !

- À Reding en Californie pour des vacances et je m’y plais beaucoup, c’est bon là? Je peux te laisser, j’ai un truc urgent à faire! 

Je raccroche sans lui laisser le temps de terminer.

Sid

Je grimace après avoir reçu un nouveau coup. Mon nez est cassé, mes lèvres et une arcade éclatées. Mon bide me fait un mal de chien. 

- Tu ne comptes toujours pas parler.

- Vas crever, dis-je en crachant du sang à ses pieds. 

- Sale connard !

Un nouveau coup me sonne et ma tête pend lamentablement vers le sol. Un rire grave sort de ma gorge. 

- Il est devenu fou...

- Ramène un seau d’eau. On va le rafraîchir un petit peu.

L’eau froide me glace, je relève la tête. Je dois tenir pour mon Club et pour elle. 

- Allez vous faire foutre, je ne dirai rien. Je ne vous dirai pas où est notre planque d’armes.

- Et si on s’en prenait à une personne chère  à ton petit coeur, annonce Mason. 

- Il n’a pas de régulière, lui dit Fréderico. 

- Tu es tout seul? Personne pour te faire une gâterie le soir en rentrant? Mon pauvre, ta main doit te faire mal. Je ne pourrais pas me passer de petites chattes en chaleur. Je suis accro aux salopes, j’ai vue que dans ton Club il y en avait des pas mal. J’arriverai facilement à les foutre dans mes clubs. 

- Ne les touche pas, dis-je entre mes dents.

- Oh ça t’énerve? Fréderico il faudrait qu’on pense à attaquer leur Club en gardant bien leurs pétasses en vie. J’ai envie de me les faire.

Il se redresse et attrape un couteau, il déchire mon t-shirt et fait glisser la lame froide sur mon torse, appuyant sur les bleues former par leurs coups.

- Dis-moi où est votre planque? 

Je ne lui réponds pas, le seul bruit qu’ils ont c’est le hurlement que je pousse quand la lame s’enfonce dans ma chair. 

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Nouveau chapitre! Sid est entre les mains d’un gang italien et des Alpha Demon ! Comment s’en sortira-t-il? Et Bleuenn arrivera-t-elle à faire face à tout ça? Bisous