∅.7. Pique-nique

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Hello à vous ! Excusez-moi pour ce décalage d'un jour, je suis partie en vacances hier alors avec le trajet, dur dur de publier le chapitre ^^

J'espère qu'il vous plaira ! Bonne lecture.

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Précédemment :

- Je vais m'en charger sur-le-champ, merci Elyn. À notre prochaine entrevue, lança-t-elle en s'éloignant.

- Pas trop vite j'espère, rit la cinquantenaire. Au revoir capitaine.

Aurore inclina légèrement la tête en ouvrant la porte avant de s'éclipser. Elle profita du vide des couloirs pour marcher lentement, dans le silence, et laissa ses yeux observer quelques détails au hasard. Son esprit était bien trop plein ces derniers temps et c'était éreintant. Pourtant, Elyn lui avait apporté un peu d'apaisement sans le savoir. L'infirmière dégageait une aura douce et maternelle qui avait le don de soulager son angoisse le peu de fois où elle passait la voir.

Après avoir fait un détour par sa chambre aux baraquements, la jeune femme se retrouva de nouveau dans son bureau. Il lui restait des dossiers à compléter. Seulement, elle n'eut pas le temps de dérouler le bandage entre ses mains que ses yeux se posèrent sur une lettre, laissée en évidence sur ses rapports. D'emblée, ses sourcils se froncèrent. Quelqu'un était entré ? Heureusement qu'elle rangeait systématiquement ses papiers confidentiels dans son armoire...

Tout en réfléchissant au contenu de l'enveloppe, elle s'avança et délaissa sa bande sur le bureau pour la saisir. En la retournant, elle tomba sur le cachet du Bataillon, coulé dans la cire, ainsi que l'adresse du Quartier Général et son nom. L'écriture éveilla sa méfiance. Que pouvait bien encore lui vouloir Erwin ? Elle arracha rapidement le sceau et extirpa la lettre, qui n'était qu'une vulgaire feuille pliée, pour la lire. Remarque, ce ne serait pas très long, il n'y avait qu'une ligne :

« J'aurais besoin de te parler urgemment à mon retour après-demain, soit dans mon bureau à 15 heures, je serais de retour.

Capitaine Erwin Smith »

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(Musique : "Omake pfadlib" - SnK OST)

31 août 844, forêt aux alentours du Quartier Général d'Investigation
Environ une semaine plus tard

Le regard fixé droit devant lui, Livaï ne quittait pas le dos d'Aurore des yeux. Il ne savait pas ce qu'elle espérait en les emmenant avec elle, mais il ne pouvait pas croire qu'elle agissait ainsi par pure sympathie. Personne n'agissait par pure sympathie, c'était bien connu. Les gens ne donnaient que pour reprendre ensuite, il n'y avait jamais d'attention entièrement désintéressée, de gentillesse gratuite. Tout était payant, à un moment ou à un autre. C'était la raison pour laquelle les ignorants se retrouvaient endettés jusqu'au cou sans le savoir. Et le regrettaient après.

Ses mains se serrèrent sur ses rênes en entendant Isabelle rire une nouvelle fois en s'extasiant sur le paysage autour d'eux. Qu'y avait-il de si extraordinaire, huh ? Ils étaient juste dans une forêt. Il n'y avait rien de spécial.

Son air s'assombrit un peu plus, si seulement il le pouvait, et ses yeux se reposèrent sur l'écusson brodé derrière la veste du Bataillon que portait la brune. Il ne supportait pas l'atmosphère qui régnait ici, c'était écoeurant. Les oiseaux chantaient trop fort, le bruissement des feuilles le dérangeait, la brise rafraîchissante n'arrêtait pas de mettre des mèches devant son champ de vision, le pas des chevaux lui donnaient envie de s'assoupir et les rayons du soleil qui arrivaient à se frayer un chemin à travers les branches pour tacheter leurs peaux l'énervaient lorsqu'ils arrivaient dans ses yeux. Franchement, il aurait préféré être partout sauf sur ce sentier. C'était irritant.

Horizon [Livaï x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant