Horizon [Livaï x OC]

Ⅰ.8. Compagnie

Bonjour à tous !

Premièrement, je m'excuse, je n'avais pas posté depuis plus de quasiment trois mois... Malheureusement (ou pas), j'ai une vie extrêmement remplie, peut-être trop, et je ne peux pas tout faire en même temps.

Cependant, ne vous en faites pas, je me suis motivée et je devrais retrouver un rythme décent d'ici quelques semaines, le temps que je reprenne de l'avance ^^.

En attendant, voici un chapitre que j'avais commencé, perdu, puis retrouvé (ce qui à beaucoup joué dans le retard quand je me suis aperçue que la moitié s'était envolée et que je devais en refaire l'intégralité T-T).

J'espère que vous apprécierez, bonne lecture à vous !

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Précédemment :

— J'lui casse ? demanda-t-il avec un air blasé.

— N-non !

Ils ignorèrent la supplication.

— Ai-je l'air d'être ta supérieure ? répliqua-t-elle en croisant les bras.

— S'il vous plaît !

Bordel, son cou la démangeait terriblement.

— J'essaye de m'en remettre à ton "jugement d'ancienne", gamine. Autrement, il n'aurait pas eu le loisir d'hésiter à lâcher sa prise.

L'attention d'Aurore passa du bourreau à sa victime sous l'œil attentif de Livaï, prêt à détruire la faible articulation sous sa semelle à tout instant. Un petit peu plus de poids, juste un peu plus de pression... et l'idiot à ses pieds se tordrait en hurlant. Quelque part, son instinct désirait céder à l'envie d'apprendre une leçon à ce déchêt, tout comme il l'avait fait à de multiples reprises dans les bas-fonds.

Un vulgaire prix à payer pour les malheureux qui s'en prenaient aux mauvaises personnes, même si Farlan avait protesté face à sa mauvaise habitude d'éradiquer les harceleurs d'Isabelle. Heureusement, les régulières guerres de gangs se révélaient moins sanglantes en général.

Sauf qu'il n'était plus dans la ville souterraine, Aurore était loin d'être aussi vulnérable qu'Isabelle et il savait qu'elle se serait occupée de l'homme s'il ne l'avait pas devancée par réflexe. Après tout, n'avait-elle pas été capable d'amener un traître à genou sans lever le petit doigt ?

— Inutile, contentons-nous de l'emmener avec les autres, conclut-elle en secouant la tête.

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(Musique : "YouSeeBigGirl" LoFi – SnK OST)

20 juin 845, Quartier Général secondaire
Deux jours après le retour de la dernière expédition de rapatriement...

Seul dans le réfectoire, accompagné par une tasse de thé fumante, Livaï lisait en paix l'un des nombreux ouvrages qu'Erwin lui avait prêté après sa promotion au rang de caporal-chef. Maintenant habitués, ses yeux parcouraient les lignes avec la même aisance qu'Aurore avait démontré ce soir-là, au plus grand bonheur d'Isabelle... Dorénavant, cet ultime souvenir tragique avec ses compagnons était devenu doucereux, bercé par les réminiscences de la voix de la soldate brune et le sourire comblé de son acolyte rousse.