∅.9. Tel est pris qui croyait prendre

495 66 53
                                    

Bonsoir à tous ! Je vous retrouve pour ce petit chapitre !

Pour l'information, il a été avant les deux chapitres précédents pour respecter l'ordre chronologique de l'histoire (puisqu'il  se passe avant) et que donc à la publication des deux chapitres d'avant, j'avais déjà fini celui-ci ^^.

J'espère qu'il vous plaira !

---o0o---

Précédemment :

Livaï braqua ses yeux sur lui, désireux de voir ce que renfermait le tiroir. Ils ne trouvèrent qu'un livre... et une clé. Il se hâta de la prendre et déverrouilla les pans de l'armoire sans rien dire. Un bruit de poussière attira son attention quand il tira les battants et ses yeux se posèrent sur le sol. Une pellicule de poussière terreuse venait de tomber au sol. Il fronça les sourcils, releva ses yeux vers le contenu de l'armoire et comprit : elle était presque vide. Aurore ne devait jamais s'en servir, voilà pourquoi les rainures étaient sales. Tch, elle pourrait quand même y faire le ménage pour que ce ne soit pas immonde comme ça. Il chassa la terre entre les lattes de parquet avec le plat de sa botte avant de reparcourir les étagères internes. C'était essentiellement du matériel d'écriture et des réserves. Encore inutile.

Il finit par refermer les battants et jeta un coup d'œil à Farlan qui secoua la tête. Ils n'avaient rien trouvé. Précautionneusement, ils refermèrent tout à clé et se dirigèrent vers la porte. Cinq minutes plus tard, ils étaient de retour aux baraquements.

---o0o---

(Musique : "Eren's Escape Theme x Finding Zeke" - SnK OST)
Recommandée par ma chère amie Morgane qui me sert de bêta-lectrice !

27 août 844, Quartier Général d'investigation
Quelques jours plus tôt...

Pour la dixième fois en une heure, Aurore leva ses yeux vers le soleil. Elle avait l'impression que le temps n'avançait pas et cette constatation commençait à l'irriter. Cependant, elle ne laissa rien paraître et rabaissa ses yeux sur dix de ses soldats en plein affrontement. Son poignet était inutilisable depuis un peu moins d'une semaine et elle trouvait déjà qu'il l'handicapait. Elle ne pouvait ni entraîner correctement son équipe, ni achever des corvées classiques, ni s'exercer elle-même au combat contre une réelle personne ou à la manœuvre tridimensionnelle. Et se retrancher à plein-temps dans son travail de bureau finissait par être très pesant.

Finalement, 15 heures sonna et la jeune femme renvoya la partie de ses hommes présente aujourd'hui. Ils avaient des tâches à faire et des voyages à préparer, car son escouade l'aidait à récolter des informations à travers tous les murs. Ils étaient donc souvent en déplacement. Le Commandant Keith lui avait accordé cette permission avec facilité. Après tout, avant elle, les Affaires internes n'existaient pas. Son poste avait été créé en même temps que sa promotion au rang de capitaine un mois après son arrivée, il avait donc fallu mettre en place toute l'administration et la gestion de ce nouveau type de bureau. Elle avait longuement parlé avec les autres capitaines (qui avaient eu du mal à accepter sa promotion éclair, mais avaient fini par en comprendre la raison apparemment) ainsi qu'avec le commandant pour édifier le fonctionnement et les droits de sa division ; ils n'avaient pas été trop réticents à ses requêtes. Le Bataillon avait besoin de se créer une voix politique et de se hisser au niveau des autres corps d'armée aux yeux de la capitale. Ils ne pouvaient plus se laisser bafouer à répétition, et si cela passait par l'élaboration d'une division qui pourrait faire pression lors de débat grâce à ses connaissances, alors soit.

Horizon [Livaï x OC]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant