Horizon [Livaï x OC]

Ⅰ.6. Le glas d'une famille

Bonsoir mes amis, j'espère que vous allez bien !

Moi je pète la forme !
(Totalement faux, je suis assise devant mon bureau depuis 14h30 pour finir ce chapitre, le corriger et le poster avant ce soir et il est 21h30 à l'heure où j'écris ces lignes. Autant vous dire que j'ai mal au cou et aux épaules alors que j'ai commencé avec plus de la moitié du chapitre déjà écrit.)

Soit... je vous retrouve pour vous avouer une énième fois que ce chapitre à vocation courte ne l'est pas du tout, *cheers*, et que je suis mentalement à bout XD.

Je pense que vous pouvez le deviner à cette note d'auteur assez différente (et chaotique) par rapport aux habituelles... m'enfin.

Alors, je vous souhaite une bonne lecture, et je vous préviens au passage que ce passage se focalise sur Aurore ^^, à toute !

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Précédemment :

La jeune femme le salua sommairement, puis s'éloigna en silence vers la sortie... jusqu'à ce qu'il ne l'interpelle en faisant un effort qu'elle ne put ignorer. Alors, elle s'immobilisa.

- Aurore ?

- Oui caporal-chef ?

- C'est navrant que tu ne puisses pas être aussi rapide que moi avec deux ans d'avance... et comme Erwin m'a expliqué que je devrais entraîner des hommes, t'as intérêt à te ramener si je supervise un exercice en tridimensionnalité un de ces jours.

- Si c'est un ordre, al-

- Si tu penses que c'est bénéfique, la corrigea-t-il sans la regarder.

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! Attention aux spoilers !
Chapitres 53 à 63
Épisodes 38 à 43 (Saison 3)

(Musique : "Soldier" by Fleurie - Extended)

26 avril 845, périphérie de la banlieue de Mitras

La couverture nuageuse s'étendait à perte de vue, et sa fadeur grisâtre altérait les paysages telles de vieilles toiles délavées. Cependant, pour Aurore, ce n'était pas le temps météorologique, mais celui qui s'était écoulé avec les années, le responsable. Tous ces décors appartenaient à son passé, sur lequel sa mémoire avait jeté un voile. Ils n'étaient plus si vifs qu'avant... La capitale, les quartiers riches, les devantures sophistiquées des boutiques, les parures étincelantes des nobles, les noms clinquants des cafés mondains, la banlieue et ses entrepôts marchands où s'accumulaient des charrettes remplies, l'extrémité de Mitras, ses modestes remparts, sa banlieue, puis la périphérie de la ville.

Le pas de sa monture ne faiblit pas malgré le passage des pavés à la terre battue de la petite plaine devant elle, cernée par deux bras de banlieue plus étendus avant de s'élargir au loin, et dès qu'elle dépassa les derniers bâtiments, des bourrasques capricieuses l'assaillirent. La clarté du ciel la gardait de l'averse, mais pas du vent... Heureusement, sa robe en tissu lourd possédait de longues manches ainsi qu'un haut col. En dessous, son pantalon, couplé à ses bottes, la protégeait des courants d'air. Quant à sa coiffure, un chignon si serré tiendrait même au front.