Chapitre 13

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Chapitre 13 : Les hommes mentiraient moins si les femmes posaient moins de questions.

Lorsqu'Hermione se réveilla, elle sentit les bras de Draco autour d'elle et sourit. Depuis qu'elle avait gouté à la chaleur de ses bras musclés autour d'elle, elle n'imaginait plus pouvoir se réveiller sans les sentir autour de sa taille. Elle n'imaginait pas plus belle façon de commencer une journée.

Elle se retourna et vit qu'il était déjà réveillé. Il la regardait, avec le même air triste et préoccupé que tous les matins.

« Arrête avec cette tête d'enterrement », le rabroua-t-elle gentiment. « Je suis là, je ne vais pas m'envoler .. . »

Draco sourit. « Je sais. J'ai seulement peur qu'un jour on t'arrache à moi. »

Hermione brandit ses poings serrés devant elle et se mit à boxer l'air. « Personne ne va m'enlever. Sinon je leur botterai les fesses ! »

Draco éclata de rire. « C'est sûr, tu leur ferais très mal avec tes petits poings ... »

Clac ! Hermione mit un coup de ses « petits poings » dans l'épaule de Draco qui redoubla d'éclats de rire. Le choc avait été aussi brutal qu'une mouche s'écrasant contre une baie vitrée.

« Aaaah, je souffre, mon dieu, je me vide de mon sang, appelez Ste Mangouste ! », railla Draco tandis qu'Hermione fronçait le nez. Elle s'était fait mal à la main.

« Pff, de toute façon, la violence, c'est pour les nuls », déclara-t-elle en massant ses doigts endoloris.

Draco la prit dans ses bras et ils se blottirent l'un contre l'autre pour un petit câlin. Non vraiment, il n'existait pas de meilleure façon de se réveiller que celle-ci.

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Hermione et Draco descendirent à la salle commune prendre leur petit-déjeuner et après un léger baiser sur les lèvres, chacun rejoignit ses camarades respectifs. Alors qu'elle s'approchait de Gryffondor, elle remarqua que deux filles pleuraient dans les bras l'une de l'autre à la table des Serdaigles.

« Que se passe-t-il ? », demanda Hermione en s'asseyant près de Harry et Ron.

« Bonjour Hermione, ça va ? Oui, moi aussi, merci de demander », grommela Ron en trempant une tartine dans son bol de café. Toujours d'aussi bonne humeur le matin ..., pensa Hermione en levant les yeux au ciel.

« Bonjour Ron. Bonjour Harry ... », Hermione allait ajouter « bonjour Ginny » lorsqu'elle s'aperçut que la jeune fille n'était pas à côté de son petit ami. « Où est Gin ? »

Harry grogna, Ron soupira puis grogna également lorsqu'un morceau de sa tartine tomba dans son bol et éclaboussa son pull de café.

« Harry et Ginny ont rompu », marmonna Ron en essuyant la tâche de café avec sa serviette.

Hermione se tourna vers Harry, les yeux écarquillés de stupeur. « Hein ? Quand ça ? »

« Le soir où tu es allée raconter tous tes secrets à Harry en me laissant lâchement à l'écart. Dire que je croyais qu'on se disait tout ... »

Hermione le fusilla du regard. « Je peux savoir comment tu fais pour toujours passer pour la victime, dans toutes les situations ? », s'énerva Hermione. « Enfin, merde, Ron, Harry et Ginny ont rompu et toi, tu ne penses qu'à toi ! »

Ron se tut, les oreilles aussi rouges que ses cheveux. Hermione se tourna de nouveau vers Harry. « Alors, Harry, que s'est-il passé ? », s'enquit la Gryffondor en lui posant une main sur l'épaule.

La voix des morts (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant