Chapitre 7: Bloody Sunday.

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Chapitre 7 : Bloody Sunday.

Lorsque Draco et Hermione transplanèrent près de Poudlard, ils furent accueillis par une Directrice de Gryffondor survoltée.

« Les enfants, par Merlin, est-ce que vous allez bien ? », glapit McGonagall en courant dans leur direction.

« On fait comme si on savait rien », lui souffla très vite Draco dans l'oreille. Hermione hocha la tête.

« Tout va bien, professeur », mentit Hermione en essayant de paraître surprise. « Que se passe-t-il ? »

La directrice de Gryffondor parut choquée. « Comment, vous n'êtes pas au courant de ce qu'il s'est passé au Ministère ce midi ? »

Comme Hermione ne semblait plus savoir quoi dire, Draco prit le relais. « Aujourd'hui, comme c'était dimanche, on y est allés tôt dans la matinée pour se garder un peu de temps et se balader dans Londres », dit-il, avec aplombs en brandissant la boîte de muffins portant l'enseigne verte et grise de chez Starbucks. « Pourquoi ? Il est arrivé quelque chose ? »

McGonagall leur fit signe de la suivre. « Venez, je vous raconterai ça, une fois que nous serons au château. Tout le monde était très inquiet pour vous. »

Hermione et Draco se regardèrent. « Les nouvelles vont vite, on dirait », marmonna Hermione, quelque peu inquiète. Draco ne répondit rien et ils suivirent McGonagall jusqu'au château.

Là-bas, un petit groupe les attendait avec impatience.

« Hermione ! », s'exclama une voix qu'elle reconnut comme étant celle d'Harry. Le brun courut à sa rencontre et la serra dans ses bras. « Hermione, tu es là ! On a cru ... » Il se tut.

« On a cru que tu étais morte », acheva Ginny en les rejoignant pour enlacer Hermione à son tour.

« Morte ? Quelle drôle d'idée », fit Hermione avec un sourire gêné. « Si quelqu'un voulait bien se donner la peine de nous expliquer ... »

Un peu plus loin, elle vit Ron les fusiller du regard. Non, correction, il fusillait Malfoy du regard. Et quand Hermione se retourna vers Malfoy, elle le vit adresser un sourire narquois ainsi qu'un doigt d'honneur en direction du rouquin.

« Malfoy ... », gronda-t-elle en lui donnant un coup de coude.

« Désolé », s'excusa-t-il en riant, « j'ai attendu cet instant tout le week-end. »

Hermione leva les yeux au ciel et suivit le petit groupe jusque dans le bureau de la Directrice. Harry, Ron (toujours en train de bouder), Ginny, Hermione, Draco, Luna, Neville, Blaise Zabini (qui avait eu très peur pour son ami même s'il refuserait de l'admettre sous la torture) et Théodore Nott s'entassèrent comme ils purent dans l'ancien bureau de Dumbledore.

Draco donna la boîte de muffins à Hermione, et sans un mot, rejoignit ses amis dans un coin de la pièce.

« Les enfants », commença McGonagall d'un air préoccupé. « Des hommes du Ministère sont passés un peu plus tôt dans l'après-midi pour vous chercher. Ils voulaient vous poser des questions au sujet d'un attentat qui a eu lieu ce midi au Ministère de la Magie. Plus précisément au Département des Mystères. Il paraîtrait que vous vous y seriez rendus. »

Hermione et Draco ne répondirent pas et prirent un air scandalisé.

« Je sais bien », reprit McGonagall d'un air gêné. « Je leur ai dit que vous deviez vous rendre au Département d'orientation pour réfléchir à votre avenir et que vous comptiez rentrer dans la soirée. Mes deux meilleurs élèves, responsables d'un attentat, c'est stupide », acheva-t-elle en leur lançant un regard songeur.

La voix des morts (terminée)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant