Qu'un rêve ?

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Je sauta, me détachant du lierre et heureusement Willy me rattrapa.

Willy : Pourquoi t'es descendu comme ça ???
Moi : Mon... Mon... Mon père...
Willy : Dans ce cas va falloir courir Aria !

Ah oui j'avais oublié ce surnom. Bon bref.

Je récupéra mon sac et me mit à courir comme une folle vers le Lion d'Or. J'avais peur. Vraiment peur. Mon père serait capable de me tuer s'il savait ce que je faisais.
Willy : ATTENDS MOI !!!

Je ne l'attendais pas. Mon père pourrait m'avoir vu et il pourrait nous traquer.

Je trébucha et tomba par terre, avec mon sac.

Ma tête heurta un caillou et ce fût le noir total.

Je... où ?
Moi... qui ?
Passé... quoi ?

Je me réveilla et je chercha immédiatement à ouvrir les yeux. LA LUMIÈRE BORDEL DE...

Je ferma immédiatement les yeux et attendit qu'ils s'acclimatent à la lumière ambiante.
Je me souviens de rien du tout, je comprends rien.

? : ARIANNE BORDEL RÉVEILLE TOI !!!

Marianne ?

Moi : Ma... rianne ...
Marianne : Oui c'est moi ma Aria. Ça va ??
Moi : Je... Quoi ?

Je baragouine des phrases incompréhensibles mais Marianne arrivait à déchiffrer.

Marianne :  Tu étais devant chez toi en sang. Ce serpent de Willy était avec toi et il pleurait, enfin je crois.
Moi : Tu... sortis ?
Marianne : Oui j'étais sortis pour venir te voir. J'ai rien compris à ce que ce serpent m'a dit mais je t'ai ramené chez-moi.
Moi : Willy... bien ?
Marianne : Je sais pas, je l'ai pas vu depuis 2 jours. En gros depuis que tu es ici .

2 jours... J'avais halluciné tout ces moments ? Je m'étais juste évanoui après que mon père m'ai battu ?

Tout paraissait si réel pourtant... Bon après j'arrive pas à finir une seule phrase donc j'ai certainement déliré. Mais de là à avoir vu le point de vue de Willy...

Moi : Pleurait... Willy ? Étonnant...
Marianne : Ouais. D'ailleurs tu me dois quelques explications. Tu es chez les Pirates !?

Oups... Thomas a dû lui en parler.

Moi : Oui... pour... Barnabé... sauvé
Marianne : Quand tu seras remise sur pieds, tu me diras tout. En attendant reposes toi.
Moi : Je veux voir Willy.

Cette phrase était sortis toute seule de ma bouche. Clair, nette et précise.
Je devais lui parler.

Marianne : Je pense pas que ce soit une bonne idée. Mais bon, si c'est ta volonté, je vais te l'emmener.

Marianne partit et elle me laissa avec moi-même.

Je cherchais à comprendre ce qui m'était arrivé mais rien à faire, je n'y arrive pas.
Bon le point positif c'est que je suis dans un lit confortable et dans une belle chambre.

1 heure plus tard

Toujours pas de traces de Marianne ni de ce Serpent de malheur. J'avais récupéré ma hargne contre lui.
Il ne s'était jamais excusé et il n'avait jamais dit qu'il m'aimait encore.

Ah bah tient en parlant du loup, voilà Marianne et Willy qui montent les escaliers.
Marianne ouvrit et poussa Willy à l'intérieur de ma chambre, en refermant la porte derrière elle.

Willy : Tu voulais me voir ?

Oulah, ça annonce la couleur. Son ton était si froid que j'ai cru qu'il allait me glacer sur place.

Moi : Oui. J'ai besoin de comprendre ce qu'il s'est passé. Je ne comprends pas comment je me suis retrouvé ici. J'ai déliré ou rêvé... Explique moi avant que je retrouve la force de te foutre par terre !
Willy : Tu étais en sang devant chez toi . J'étais là et j'ai tenté de te bouger mais je pouvais pas te déplacer.
Après y à Marianne qui s'est ramenée et qui t'as ramené chez elle. Il ne s'est rien passé pendant 2 jours à part que les parents sont partis.
Moi : QUOI ?! Même mon père ?
Willy : Oui.
Moi : Attends attends tu te fous de moi ? Comment tu as pu venir ici sans que personne ne le remarque ?
Willy : J'ai dis à Oscar que tu étais chez moi car je t'avais trouvé dans la rue et que c'était à mon tour de venir te voir.
Moi : Et pour Marianne alors ? Je ne comprends pas...
Willy : J'étais dehors quand elle est venu me voir avec un drapeau blanc. J'avoue que c'était drôle à voir. Enfin bref elle m'a dit que tu voulais me voir et après j'ai mentis à Oscar.
Moi : C'est compliqué...

Mon cerveau fumait. Pour peu on aurait pu voir de la fumée sortir de mes oreilles.

Willy : Alors demandes pas d'explications si tu n'es pas capable de comprendre.
Moi : C'est sûr que je veux rester dans l'ignorance la plus totale après avoir passé 2 jours dans le coma !!
Willy : Pas besoin de gueuler, j'ai compris. Bon j'y vais.
Moi : Attends !
Willy : Mmh ?

Pourquoi je retiens cet idiot ? Ah si je sais.

Moi  : Tu peux pas partir comme ça !
Tu me dois des excuses !
Willy : Et pour quoi ?
Moi : Pour ce que tu m'as fais il y a 10 mois !
Willy : De quoi tu parles ? De... Non mais tu crois que je vais m'excuser ?
Moi : Ouais. T'as pas le choix sinon j'appele Thomas !

Je le vis tressaillir . Je me demande ce qu'il s'est passé en 2 jours pour qu'il est peur de Thomas .

Willy : Pas besoin de l'appeler. Je m'excuse. Mais je pensais que t'avoir sauvé la mise aurait suffit.
Moi : Quoi ?
Willy : C'est quand même moi qui t'es trouvé en sang devant chez-toi.
Moi : Ouais et ? C'est pas toi qui m'a accueilli chez-toi !
Willy : J'ai risqué ma place chez les Écorchés et -
Moi : Les quoi ?
Willy : Écorchés. Le nouveau nom des Pirates.

Ça annonce la couleur aussi tient.

Willy : Bon si t'as rien à me dire j'y vais .

Je lui dis ou pas ? Nan mais parce que ce rêve/délire m'a ouvert les yeux. Enfin je pense.
J'aime encore Willy . Je veux rester avec lui même si en ce moment je le déteste un peu.

Enfant de Timpelbach : Amour impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant