Fin

308 11 9
                                    

PDV Willy

Présent

Je comprends peut-être mieux maintenant.

Arianne

C'est la seule qui m'a obligé à devenir comme ça. En quelque sorte.
Elle me souriait doucement.

Moi : T'es contente hein ?
Arianne : T'imagines même pas à quel point.

Elle était toujours contre moi et ça commençait à m'énerver un peu.
Elle a oublié que je déteste les contacts physiques ou quoi ?

Moi : Tu peux reculer, tu vas m'étouffer.

Elle se recula instantanément. Apparemment elle s'en rappelle maintenant.

Moi : Merci bien. Je suppose que maintenant on est plus deux ennemis.
Arianne : Ouais, enfin bon, je t'en veux toujours.
Moi : Pas étonnant.
Arianne : Tu sais, la rage que j'ai eu envers toi quand t'es venus me voir, ça m'a donné la force de me relever .
Je me suis dis que je pouvais te foutre une raclée dès que je serais debout. En plus j'ai appris que la bataille finale approchait. Ça m'a reboosté aussi. En plus ils se sont bien occupé de moi les enfants, chez Marianne.
Moi : Ah d'accord.

PDV Arianne

Je suis pas encore prête pour être avec cet idiot de première mais bon... Peut-on lutter contre ses sentiments ?

Moi : Tu sais que tu m'as manqué ?
Willy : Je viens de l'apprendre. Mais toi aussi tu m'as manqué. J'ai eu peur pour toi quand j'ai appris ce qu'il se passé chez toi.
Moi : T'aurais pas dû, j'ai l'habitude.
Willy : On ne peut pas s'habituer aux coups. Jamais.
Moi : Mais du coup ton beau-père-
Willy : Quel beau-père ? Mon père est toujours en vie.
Moi : Mmh... Je délirais, c'est tout. J'ai cru que tu avais un beau-père maléfique.

Willy riait. Il se fout de moi ou je rêve ?

Malheureusement Marianne vint interrompre ce moment.

Marianne : Tu ne dois parler à personne Willy !
Moi : On devait impérativement s'exprimer. Maintenant que c'est fait tu vas pouvoir me raconter le procès.
Marianne : Willy, va avec les autres nettoyer les patates pour ce soir. Et ne parles à personne !

Willy hocha la tête. Ça je comprends toujours pas.

Fin d'après-midi

Place principale

Marianne m'a tout raconté. En gros les Écorchés avaient été condamnés à éplucher les patates mais Oscar et Willy ne devaient plus parler à personne jusqu'à nouvel ordre.
Le point positif c'est que notre repas de ce soir était prêt.

Point de vue omniscient

Pendant que tout les enfants se préparaient à manger, une jeune fille du nom de Zoé venait de voir quelque chose qui l'a remplit immédiatement de joie.

Elle descendit du clocher, de là où elle était, et courut au village en criant " les parents arrivent, les parents arrivent "

Tout les enfants allèrent donc à l'entrée du village pour voir si cela était vrai.

C'était vrai.

Ils se figèrent net en voyant leurs parents. Les parents aussi étaient figés.

Une dame, madame Binz,  fût la première à bouger et à crier.
Le reste se fit seul, les parents et les enfants se sautèrent dessus. Même pour Oscar et Willy.

Arianne ne fit pas cela. Elle ne voyait pas son père et c'était tant mieux.

Elle décida donc d'aller voir son oncle et sa tante, seule famille qui lui reste.

Restaurant (20h)

Après avoir expliquer aux parents tout ce qu'il s'était passé en leur absence, les enfants avaient proposer d'aller au restaurant avec leur parents, pour se détendre et fêter leur retour.

Arianne avait apprit que son père était resté au village là où les parents étaient prisonniers. Il avait confié sa fille à sa sœur et son mari.

Arianne était donc attablée avec Thomas, Barnabé, son oncle et sa tante.

Elle serrait Thomas et Barnabé.
Elle les aimait plus que tout et jamais personne ne pourrait les séparer à présent, pas même le père d'Arianne.

Après avoir mangé, les enfants allèrent danser. Willy eu le courage d'aller voir Arianne pour lui demander de danser avec lui.

Elle répondit à l'affirmative et elle se leva, suivant son cavalier vers la piste.

Charles Binz était le DJ, accompagné de Robert, qui se cachait d'Erna.

La musique commença à se faire entendre. Les danseurs se mirent à danser, enfants comme adultes, Écorchés comme Timpelbachiens.

Arianne dansait assez maladroitement, au fond de la piste de danse tandis que son cavalier se débrouillait plutôt bien.
D'ailleurs, celui-ci pouffait à chaque fois qu'elle manquait de tomber.

Arianne : C'est pas drôle Willy !
Willy : Si si. Mais je voulais savoir, toi et moi, on est quoi ?
Arianne : Mmh laisse moi réfléchir...

La jeune fille faisait exprès de faire semblant de réfléchir mais elle savait déjà ce qu'elle allait lui dire. Elle se mit à chuchoter à l'oreille de son cavalier.

Arianne : On est... laisse moi trouver le mot... en couple ?
Willy : Tu plaisantes pas ? Car si c'est le cas je-
Arianne : Non. Je prendrais jamais le risque de te faire une blague pareille.
Je suis encore amoureuse de toi.
Willy : Je pense pas que ce soit l'endroit pour l'exposé ma chère.

En effet, la jeune fille se collait à Willy plus qu'à l'accoutumée, ce qui avait le don de gêner le garçon.

Arianne : Je trouve au contraire que c'est parfait.
Willy : Comment ça ?
Arianne : Tu verras bien à la fin de la danse mon cher.

La fin de la danse approcha et la coutume est que les cavaliers embrassent leurs cavalières. Sauf que la jeune Arianne en avait décidé autrement.

Elle avait embrasser Willy devant tout le monde, brisant cette coutume.

Thomas soupira mais applaudit quand même, sa cousine avait du cran.

Tout le monde applaudit et peu à peu, le restaurant se vida, au fur et à mesure que le temps avançait.

À 23h, tout le monde était dans son lit, entrain de rêvasser à ce qu'il s'était passé, même les parents.

Le lendemain, les enfants étaient réconciliés et retournaient tous à l'école. En plus, Corbac avait été remplacé par une professeure bien plus gentille.

C'est ainsi que se finit cette histoire, le village des bêtises était devenu un simple village, calme et où les enfants s'entendaient bien mieux entre eux et avec leurs parents.

~~~~~~~~~~~~~~FIN~~~~~~~~~~~~~~~~

Enfant de Timpelbach : Amour impossibleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant