Enfant de Timpelbach : Amour impossible

Fin de bataille et procès

PDV Arianne
PTIT LOUIS !!!!!! BORDEL NON !!!

Oscar avait tiré sur ptit Louis... à cause d'un fusil qui est tombé... du manteau de Willy...
JE VAIS LES MASSACRÉS !!!

Tout le monde se précipita sur ptit Louis qui était tombé de la voiture, dont moi.
Je laissa donc Willy filer. Ce mec peut bien aller se faire foutre, c'est à cause de lui et d'Oscar que Louis risque de mourir.

Après-midi

On a ramené presque tout les Écorchés à l'école et ptit Louis ne risque plus rien. ÇA VA PAS M'EMPÊCHER DE MASSACRER OSCAR ET WILLY !!!
Il a bien failli y passer à cause de leur connerie.

Il manque encore Willy.
Avec Manfred on va le chercher et le ramener ici pour que, avec les autres Écorchés, ils aillent un procès. D'ailleurs Marianne le prépare en ce moment même.

On venait de sortir dehors avec Manny et je sentais qu'il voulait me dire quelque chose. On marchait vers la place quand il prit la parole.

Manfred : Mais euh... Aria... Du coup tes bleus c'était-
Moi : Mon père oui. Arthur Wank.
Manfred : Pourquoi tu nous as rien dis ? Nous on s'inquiétait pour toi...
Moi : Je sais mais j'ai préféré tout garder pour moi. Mais bon en même temps c'est pas facile à dire...
Manfred : Oui. Mais du coup tu vas faire quoi si les parents rentrent ?
Moi : Vivre avec mon oncle et ma tante. J'en ai marre d'être une moins que rien pour ce-

Un bruit dans une ruelle nous interpella et nous allons donc voir ce que c'est, à petit pas discrets.

Je marchais devant et Manfred était caché derrière moi. Toujours trouillard mon petit Manny. Il faut lui donner une leçon de courage.

Moi : Manny, passe devant et si jamais c'est Willy fait ce que tu veux de lui mais ramène le à l'école. Je te protégerais si tu as besoin.
Manfred : C... Compris

Nous avions parler à voix basse, de sorte que personne ne nous entende.

Manfred partit vérifier qui était dans la ruelle pendant que moi j'étais cachée derrière une poubelle.

Après quelques secondes j'entendis des coups et des voix non loin de moi. Et quelques secondes plus tard quelqu'un tomba sur la poubelle, la même où j'étais caché.

Je m'éloigna donc en courant et vit celui qu'on cherchait. Willy Hak.

Manfred était penché au dessus de lui, le poing levé. Je me dirigea vers eux.

Willy : C'est bon je me rends...

Il paraissait terrifier par Manfred. C'est génial !

Il se tourna dans ma direction et aborda un petit air désolé. Nan mais il essaie de m'attendrir là ?

Moi : Tu vas gentiment nous suivre jusqu'à l'école et retrouvé tes amis. Même Oscar.
Manfred : Et... Et au moindre faux pas tu sais ce qu'il t'attends.

Il a des tripes ce gamin en vrai, il est juste trop peureux pour le montrer.

Willy ne dit rien mais il se releva. Nous pouvions donc nous remettre en route et l'amener à l'école.

Mairie

On avait amené cet enfoiré à l'école et je peux vous dire qu'il s'est prit une bonne paire de claque de ma part.

Bizarrement il a pas bronché et il a juste baissé la tête avec le même air que tout à l'heure, dans la ruelle.

Marianne interrompit ma séance de claques.

Marianne : Vous êtes près pour le procès ?
Thomas : Ouais, manque plus que les accusés.
Moi : Je vais les chercher, c'est bon.
Thomas : Non, j'ai peur qu'il t'arrive quelque chose.
Moi : Depuis quand tu t'inquiètes pour moi Tommy ? T'inquiète pas je peux le faire seule.
Thomas : Prends au moins Robert avec toi.
Robert : Je te rappele que j'ai eu des problèmes avec ces Écorchés... Et de plus je suis juge.
Thomas : Bon y a personne pour aller accompagner Aria ?

Personne ne répondit. Thomas soupira.

Thomas : D'accord tu vas y aller seule mais s'il te plaît fait attention à toi.
Moi : Promis Tommy.

Je le prit dans mes bras, la première fois depuis 1 an.
Je n'ai jamais eu de lien ni de contact avec Thomas et franchement c'était vraiment horrible. Ça restera toujours mon cousin adoré après tout, avec Barnabé.

Je me dégagea vite et courue dehors en direction de l'école. Ça va, c'était pas trop loin vu que le procès se déroule à la mairie.

A l'école

Tout les Écorchés étaient là, à attendre leur sort. Tous assis à part Willy qui regardait par la fenêtre.

Moi : Bon vous venez ? On a pas toute la journée.
Oscar : Oui.

Ils se levèrent tous et ils se mirent derrière moi, près à me suivre. Ils sont étrangement dociles aujourd'hui.
On se mit en route vers la mairie, en silence.

À la mairie

Tout les Écorchés étaient assis, au premier rang, attendant leur jugement.

C'est à ce moment là que je décida de sortir dehors, je ne voulais pas assister à ça. Je voulais juste pleurer, relâcher la pression.

Je sortis donc et me mis assise sur un banc près de la mairie. Mes larmes sortirent toutes seules.

Ma vie était un enfer depuis plusieurs années et encore plus depuis un an. J'étais le souffre-douleur de tout le monde depuis si longtemps...

Je sanglotais et pleurais bruyamment depuis longtemps déjà, quand je vis les enfants se lever et quitter la mairie...
Comment je vais leur expliquer mon visage rouge et mes larmes ? Je sais bien que je devrais dire la vérité mais je ne voulais pas tout leur dire à moins d'y être forcée. Et encore, pas sûr...
Pourquoi ? Tout simplement car je ne veux pas les inquiéter plus qu'ils ne le sont déjà.

Une ombre apparut alors devant moi. Cette ombre je ne la connais que trop bien. Je ne veux pas lui parler mais je vais bien devoir lui expliquer pourquoi je pleure. Je sais de quoi il est capable pour avoir des informations.