⊙♂Hasard Codé♀⊙

Chap 6 - 3: Je reste

Lovely secoua les coins de sa bouche et ricana: « Ok je reste, c'est comme si j'avais peur de toi.»

     Elle voulait lui faire un roulement des yeux, mais elle le retint: cette expresssion était trop coquette qu'elle jugeait inconvenant à leur relation actuelle.

     Elle se dirigea vers son bureau et baissa les yeux pour voir ce qu'il faisait.

     Les dossiers étalés sur le bureau étaient densément remplis, qui étaient tous des cas d'entreprises étrangerères les uns après les autres. Elle demanda avec désinvolture: « Pourquoi choisir le droit international? Il est plus facile de traiter avec des hommes d'affaires étrangers qu'avec les compatriotes? »

« Je suis excellent en langues étrangères, est-ce une raison? »

« Jamais vu d'aussi effronté que toi.» Interjecta-t-elle, sèchement, ...ne voulant pas se comporter comme les autres femmes qui faisaient des mignardises.

     Devant Kenzo se trouvait trois rangées d'ordinateurs affichant une interface de stock en suspension. Le matin, il était allé à l'école avec Orecchio et n'avait pas eu le temps de regarder les indicateurs de tendance boursière. Donc le soir en arrivant au bureau, il regardait la tendance du jour.

     Lovely y jeta un œil puis fit: « Je pensais que tu n'étais vraiment pas du tout intéressé par le monde des affaires. »

     Il n'avait pas répondu. À ce moment-là, un e-mail apparaissait sur le coin inférieur à droite de l'ordinateur.

     Sans se faire scrupule que Lovely regardait, Kenzo cliqua sur l'email.

     Le mail venait de Rihan... en pleine nuit, que voulait-il faire?

     Il y avait un dossier dans l'e-mail et en cliquant pour l'ouvrir; dedans se trouvait une douzaine de vidéo. Il pensait que c'était des films et en ouvrit l'un au hasard.

     La seconde suivante, dans le bureau qui était originalement silencieux, sonnait une vague de gémissement; bruit de... passion...

     Au départ, l'attention de Lovely n'était pas là. Mais en entendant le son, elle leva les yeux par réflexe et vit les trois rangées d'écrans. Une asiatique jouissait dans une posture indescriptible. La scène était si chaude que Lovely en fut stupéfaite.

     Ce n'était pas qu'elle fut une petite fille ignorante et tout...mais elle et Kenzo...ehh! Enfin bref, voir une telle image l'avait quand même déconcerté.

     Les sourcils épais de Kenzo étaient tordus ensemble, et il avait immédiatement fermé l' icône. Puis, avec un son "dingdong" sur son téléphone, il reçut un message.

     C'était un message vocal de Rihan, qui plaisantait à tendance sarcastique, pouvant donner à son interlocuteur l'envie de lui cogner à travers l'écran du téléphone.

« Lors de cette nuit d'heures supplémentaires dans la solitude, je vous offre un forfait complet de la spécialité des pays insulaires. Je pense que mon petit cadeau va bien vous faire marrer. Je souhaite au maître Sullivan de passer une soirée agréable avec votre main droite. »

     D'un ton très maladroit qu'on voulait le taper. Lovely resta sans voix et aperçut du coin de l'œil Kenzo presque figé.

     Il ferma le courrier, leva les yeux et vit Lovely le regarder calmement. Ses émotions étaient toujours cachées profondément, comme la partie bleue la plus sombre de l'océan profond, où le vent et les vagues étaient calmes ...

« Bah, je ne sais pas me faire des amis, fréquenter des imbéciles, ma faute! » répondit-il à son regard, sans façon.

« Il semble que Rihan sait que tu aimes regarder ces genres de chose, alors il te l'a spécialement offert comme cadeau. Ne sois pas gêné, la normalité humaine,... je comprends. » Lovely couvrit son sourire et se retourna pour aller dans la chambre qui accompagnait le bureau. Habituellement, cette chambre était réservée à Kenzo pour faire une sieste et se reposer tous les midis, mais s'il travaillait tard, il y serait resté également.

     Avant qu'elle pût se retourner, Kenzo s'était déjà levé. Il était géant et avec de grands pas, bloquant déjà le passage devant elle.

     On aurait dit qu'il y avait une énorme montagne qui pressait en face d'elle, c'était comme un nuage noir qui couvrait une ville. Lovely hésita un moment, au lieu d'avancer, elle leva les yeux vers lui.

« Ou peut-être qu'il a compris que je ne l'avais pas fait depuis trop longtemps. Il arrive à comprendre, pourquoi tu ne comprends pas ? »

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