Chap 10 - 2: Rival(e)s amoureux 1

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Lovely tint son livre professionnel et l'avait lu pendant plus de deux heures, puis ses yeux lui faisaient presque mal. Quand elle ferma le livre et s'apprêtait à s'allonger, son téléphone sonna de nouveau.

Cette fois-ci, elle reconnaissait ce numéro, c'était Patrick Delannoy.

Elle raccrocha directement.

Mais après un moment, le numero lui rappelait encore une fois. Elle s'était dit qu'il faisait encore le persévérant maintenant? Elle appuya sur répondre et parla la première: « Patrick Delannoy, vous allez arrêter non?? »

Elle avait du mal à contrôler son caractère emporté...

La voix de l'autre bout du fil semblait être un peu effrayée, elle s'arrêta un moment avant de dire: «Est-ce bien Lovely Diaz, Madame Diaz? »

« Je suis ... Oui... » C'était une fille, avec une voix légèrement timide.

« Bonsoir madame, je suis membre du staff au Twilight Bar. Il y a un monsieur ici qui est complètement saoul, et je lui ai dit de l'aider à appeler quelqu'un pour le prendre. Quand j'ai regardé son téléphone, il n'y a seulement que votre numéro. »

Seulement son numéro? Lovely était muet comme une carpe. Quoi qu'il en soit, Patrick était une personne de haute autorité, comment était-ce possible qu'il n'y avait pas de contacts dans son téléphone?

Après y avoir réfléchi, elle pensait qu'il avait probablement plus d'un téléphone.

«Vous pouvez appeler la police pour lui.» Lovely tenta de raccrocher directement après cette phrase.

Mais la fille de l'autre bout du fil continua précipitamment: « Madame Diaz, la police ne s'occupera pas de ce genre de choses, non? Vous devriez venir ici juste un moment, si quelque chose arrive, ce ne sera pas bien. Je n'arrive vraiment pas à contacter d'autres amis de ce monsieur. »

Lovely jeta un coup d'œil au réveil sur la table de chevet. Il était onze heures du soir. Bien qu'elle n'eût pas de service prévu le lendemain, mais elle était quand même réticente à sortir si tard pour chercher quelqu'un qui ne pouvait être considéré que comme un étranger.

« Je suis... »

« S'il vous plaît madame Diaz, veuillez venir ici dès que possible. Je suis sur le point de passer le quart de travail. J'ai peur que personne ne veillera sur ce monsieur plus tard. » La voix de la fille était inquiète.

Lovely eut mal à la tête, pourquoi ces mots ressemblaient-ils à un enlèvement ou un rapt moral?

Elle tendit la main et attrapa ses cheveux, puis accepta la fille à contrecœur.

Bien qu'elle ne connût pas vraiment Patrick, les mots du staff avaient touché sa conscience, elle ne pouvait pas rester les bras croisés ......

Ce qu'elle faisait comme métier était de sauver les gens, c'était impossible de savoir qu'il y avait quelqu'un qui pourrait être à risque après s'être complètement ivre et de l'ignorer sans rien faire, n'est-ce pas?

Elle ne pouvait pas le faire.

Elle se changea rapidement de vêtements, prit la clé de sa voiture et le téléphone, puis se dépêcha de sortir.



À la sortie, elle reçut un message viber : « Orecchio s'est endormi? »

Message envoyé par "Frère Ken".

Elle répondit immédiatement, sans réfléchir: « Oui. »

« Et toi? »

« Je vais me coucher moi aussi. »

Elle mit son téléphone de côté, et conduisit à pleine vitesse.

La voiture s'était arrêtée devant le Twilight Bar.

Dans l'obscurité, Lovely sentit vaguement que la voiture de sport dans le parking à côté lui semblait un peu familière ...

Elle se dirigea vers le bar sans trop y réfléchir.

Elle n'aimait pas ce genre d'endroit, vraiment pas. Des lumières clignotants, un atmosphère enfumée et miasmatique, non ce n'était pas sa préférée.

Elle composait le numéro tout à l'heure et c'était la même fille qui avait répondu au téléphone. Suivant les instructions de la barmaid, elle écarta la foule et se dirigea vers le comptoir.

Parmi les ivrognes du bar, Lovely aperçut Patrick d'un coup d'œil.

Il se penchait sur le zinc, ivre-mort.

Lovely portait un pull et un jean, avec un chignon décoiffé qu'elle avait noué n'importe comment, l'air décontracté et nonchalant. Elle était d'humeur bouleversée. Elle tendit la main et tapota durement sur le dos de Patrick.

Ce n'était pas une femme douce, celle qui allait le réveiller doucement.

Elle voulait seulement le mettre dans un endroit sûr, puis rentrer rapidement chez elle pour dormir.

Après avoir été brutalement tapé, Patrick était un peu revenu de son ivresse, et quand il vit le regard toujours aussi hostile de Lovely, il sourit: «C'est toi? »

«N'importe quoi! Tu as fait exprès de n'enregistrer que mon numéro dans ce téléphone, qui d'autre viendra si je ne suis pas venue? » Lovely n'était pas une petite fille naïve pour penser que Patrick tenait vraiment à elle et n'avait pas de numéros d'autres femmes mais seulement son numéro. Non, au contraire! Pour elle, cela ne pouvait que prouver qu'il avait beaucoup de portables.

Ce genre de feinte ne pouvait tromper que les petites filles innocentes.

Elle avait appris les premiers secours pendant sa formation et elle savait comment porter une personne inconsciente sans sentir particulièrement la lourdeur. Elle leva son bras, posa son bras sur ses propres épaules et le porta.

« Tu es vraiment forte et robuste. » Patrick sentait l'alcool partout. Lovely le regarda du coin de l'œil.

« Je te préviens Patrick Delannoy, soit tu la fermes, soit je te jette à terre, faut choisir l'un des deux. » Lovely sentit que ses épaules mouraient de douleur. Bien qu'elle avait une très bonne condition physique, c'était quand même une chose très dure de porter un homme adulte qui pesait tellement plus lourd qu'elle.

Patrick leva légèrement ses lèvres fines comme pour sourire et ne parla plus.

« Je vais t'emmener à l'hôtel à côté du bar et ne me dérange plus jamais. » Lovely n'avait pas l'intention de donner une demi-chance à Patrick, non jamais. Elle espérait que ce fût la dernière fois qu'ils se rencontrèrent.

Patrick s'appuya simplement sur son épaule, comme s'il dormait.

« Et ne joue plus ces tours. Le jeu de se saouler délibérément pour gagner les soins des femmes est déjà dépassé. C'est trop démodé! » Lovely l'avertit phrase par phrase, elle voulait tracer des limites claires avec lui.

Patrick était en revanche très obéissant, il n'avait plus dit un mot.

Cependant, alors qu'elle était sur le point de le porter hors de la porte du bar, elle vit Tricha entrer par la porte.

À la fin de l'automne, elle portait encore une petite robe, ses deux longues jambes étaient exposées sans hésitation, et elle avait attiré l'attention de nombreux hommes dès qu'elle était entrée à la porte.

« Lily? » L'appela Tricha, d'une voix haute.

Probablement à cause du bruit dans le bar, Tricha avait crié un peu fort.

Alors qu'à ce moment-là, le DJ était sur le point de changer de musique, et le club, qui était à l'origine bruyant au point de faire mal aux tympans, s'était soudainement calmé pendant quelques secondes.

Le mot 'Lily' flottait dans l'air. En plus, ce mot venait de la bouche d'une belle femme, et presque tous les gens oisifs tournèrent la tête pour regarder vers le côté de la porte.

Rihan avait une personnalité touche-à-tout. Il n'entendait pas clairement le mot. Il vit simplement que tout le monde tournait la tête, puis regarda avec curiosité.

Mais Kenzo à ses côtés avait toujours une tête de 'rien à voir'; il n'était pas aussi curieux que Rihan, alors il resta immobile en prenant une gorgée.

Cependant, Rihan semblait avoir vu quelque chose d' extrêmement sérieux. Il fut surpris pendant un moment, puis tapota l'épaule de Kenzo: « Ken, regarde vers la porte, qu'est-ce que je vois? »

Kenzo n'y prêtait aucune attention, il ne leva même pas la tête.

Mais Rihan parla comme s'il était en train de faire le marketing d'un nouveau produit, le poussant constamment: « Inédit! Tu vois qui c'est! »

« Qui? » Kenzo était tellement ennuyé qu'il n'en pouvait plus. Il leva la tête pour y jeter un coup d'œil. Quand il vit le dos élancé de Lovely debout à côté de la porte avec un homme appuyé contre elle, son visage s'assombrit immédiatement.

Personne ne pouvait savoir clairement sur le comportement de Kenzo mieux que Rihan. Il savait que Kenzo était taciturne au quotidien, il ne mettait pas beaucoup de ses pensées sur son visage et dans ses mots. C'était quelqu'un de particulièrement possessif, mais il n'exprimait pas la possessivité et on ne pouvait pas le voir.

Alors là, Rihan savait que sa colère était déjà profonde, juste en le regardant...parce que cela pouvait se voir sur son visage.

Il y avait plus d'une demi-heure, elle disait sur viber qu'elle allait aussi se coucher.

Rihan voulait à l'origine taquiner et fouetter Kenzo. Mais il n'avait pas encore parlé quand, la personne qui était à son côté avait déjà quitté le comptoir.

« Ken! » Rihan voulait l'arrêter. Si quelque chose se passait dans le bar, ce ne serait pas sympa, non?

Après tout, il faisait partie de la famille Sullivan, et garder la réputation était le plus important aux yeux de Monsieur Kenneth Sullivan.

Mais Rihan ne pouvait pas du tout l'arrêter. Il pensait que Kenzo était une personne calme, mais là maintenant il pouvait voir que Kenzo ne savait même pas freiner une voiture.


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⊙♂Hasard Codé♀⊙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant