Chap 17 - 1: La protégée

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Hôpital.

Lovely voulait à l'origine laisser Kenzo rentrer directement à la maison, mais il avait insisté pour rendre visite à Julyan.

Elle n'avait plus refusé et était entrée dans la chambre avec Kenzo.

Dès qu'ils étaient entré à la porte, Lovely vit Noëmie assise sur le canapé dans la chambre, toujours avec son attitude gracieuse habituelle, mais elle avait une mine complètement différente.

Lovely ne pouvait pas vraiment voir à travers l'expression sur le visage de Noëmie, mais son regard était particulièrement compliqué, comme s'il était mêlé à trop d'émotions ...

Kenzo avait également été un peu surpris quand il avait vu Noëmie, mais il ne disait rien.

« Lily, pourquoi tu m'as pas dit que vous alliez venir? » Julyan parla en premier, et brisa l'atmosphère embarrassante.

« Papa, je vais rester ici pour te tenir compagnie ce soir. » Lovely posa son sac et regarda Noëmie, « Ma, pourquoi vous êtes venue? »

Noëmie prit le gobelet en papier devant elle et but un peu d'eau: «Ton père est malade, bien sûr que je devrais venir visiter. Lily, pourquoi tu ne me l'as pas dit? »

Lovely avait légèrement peur un instant, elle savait que Noëmie allait la blâmer.

Mais même si elle devait le refaire une fois, elle allait encore le cacher à Noëmie, et non, elle n'allait jamais rien dire à Noëmie.

Les seules personnes qui savaient que Julyan avait été admis à l'hôpital étaient elle, Kenzo et Tricha. Il était absolument impossible pour elle et Kenzo de dire à Noëmie: sans rime ni raison, qui allait dire des choses qui pouvait causer des ennuis à la maison?

Il apparut dans son esprit que tôt ce matin-là, dans le couloir de l'hôpital, les doux yeux en amande de Tricha la fixaient, avec la haine cachée en eux ...

C'était Tricha.

« C'est juste une maladie mineure, je n'avais pas l'intention d'en parler à Ma, peur que vous vous inquiétez. » Lovely répondit à Noëmie d'une manière décente, des mots appropriés qu'on ne pouvait rien lui reprocher.

Mais arrivés dans les oreilles de Noëmie, ces mots lui avaient particulièrement gêné: « Quelle est cette absurdité? Je connais ton père depuis tant d'années. Il est malade, mais je ne viendrai pas le voir, ça ressemble à quoi? »

Lovely pouvait complètement demander: «Comment saviez-vous que mon père était malade», mais elle le retint, et le demander n'allait qu'accroître l'écart entre elle et Noëmie, sa belle mere.

« Maman, Lily est trop occupée pour avoir le temps de penser autant. » Eh bien, une nouvelle fois, Kenzo l'aida imprévisiblement à parler; la dernière fois devant Tricha, cette fois devant Noëmie ...

Lovely jeta un coup d'œil à Kenzo, et son cœur s'adoucit à nouveau.

Ah! voilà donc ce que Kenzo avait voulu dire par: "Essayons de faire comme un couple normal", c'était ce sentiment ...

Et... C'est mignon.

« Kenzo, Lovely ne m'en parle pas, toi pourquoi tu ne m'as rien dit? » Noëmie fronça les sourcils et dit sérieusement à Kenzo.

Kenzo changea directement le sujet : « Il se fait tard, je te ramène. »

Julyan était semi-allongé sur le lit d'hôpital. Voyant que l'atmosphère était basse au point de se congéler, il dit: « Lily ahh, vas-y avec Kenzo et ta belle-mère. Papa a un aide-soignant ici, et ça suffira. »

« Non, je vais rester ici. » Sans l'apparence de Noëmie à l'hôpital, elle aurait peut-être suivi Kenzo après que son père eut dit quelques mots, mais là, elle ne voulait pas du tout rentrer à la maison avec Noëmie.

Sans même y penser, Noëmie continuerait certainement à en parler sur le chemin du retour.

Après tout, lorsque Noëmie lui avait demandé d'épouser Kenzo au début, c'était à cause de l'influence de la famille Diaz ...

Kenzo semblait voir sa peine, il se dirigea vers Noëmie pour l'aider à prendre son sac: « Maman, rentrons d'abord. »

Lovely se dit "pourquoi Kenzo est comme un devin ces derniers temps, il semble être capable de deviner tout ce qu'elle pense. Mais pourquoi ne peut-elle pas du tout lire dans ses pensées en revanche?"

Noëmie se leva et regarda Julyan à contrecœur: « Prends soin de toi, Julyan. Je reviendrai te voir un autre jour. »

Julyan sourit: « Tu peux passer à la maison pour me voir donc. Je vais bientôt sortir de l'hôpital. »

Lovely connaissait le sens des paroles de Julyan, il dissipait les petites pensées de Noëmie et disait à Noëmie qu'il allait très bien, que sa santé était bonne et que cela n'influencerait pas la famille Diaz.

Lovely sentit que son cœur était à nouveau réchauffé, cette fois, par son père ...

Le sentiment chaleureux l'enveloppa, ... ces deux hommes présents la protégeaient tous.

Noëmie fit une pause pendant un moment, puis sourit maladroitement: « D'accord... »

Après le départ de Kenzo avec Noëmie, l'écran du téléphone de Lovely s'alluma immédiatement.

Curieuse de savoir de qui il s'agissait, elle cliqua et jeta un coup d'œil, puis découvrit que c'était un viber envoyé par Kenzo.

« Je viendrai te chercher dans deux heures. »

« ? » Elle envoya un point d'interrogation puis ajouta une autre phrase, « Je vais rester avec mon père ce soir. »

«Papa devrait plutôt préférer que nous échangions des sentiments entre couple la nuit.» Il envoya une telle phrase d'une manière sérieuse, faisant instantanément chaud aux oreilles de Lovely.

Ah oui...les paroles ambiguës, les plus faciles à la faire rougir.

« Parlons-en quand tu arrives à la maison, ne reviens plus si tu es fatigué. »

« Pas fatigué. » La réponse était décisive et directe.

Lovely fixa l'écran pour regarder ces deux mots simples, elle ne put s'empêcher de sourire.

« Qu'est-ce qui te fait rire? » La voix de Julyan interrompit ses pensées.

Lovely, comme une fille tombée amoureuse à l'adolescence et craignant d'être découvert par ses parents, rangea immédiatement le téléphone et le mit derrière elle.

« Je parle à mes amis. » Comme elle parlait, les coins de sa bouche ne pouvait pas contenir son sourire.

Julyan hocha la tête en connaissance de cause, mais ne la révéla pas.

Lovely se dirigea vers le lit et s'assit, se pencha doucement contre l'épaule de Julyan: « P'pa, j'espère que tu iras mieux bientôt. »

« Mais je vais déjà beaucoup mieux non? » Julyan tendit la main et toucha les cheveux doux de sa fille.

Lovely se souvenint de quand elle était petite, dans les quelques jours où elle venait de perdre sa mère, elle se cachait dans la chambre et pleurait tous les jours. Elle avait pleuré au point où elle n'avait aucune force et Julyan l'avait porté dans la cour de la maison des Diaz.

Sur la chaise en rotin, Julyan étreignait la petite Lovely, à la lumière du printemps. Il caressait délicatement les cheveux de sa fille, la réconfortant doucement: « Papa est encore là. »

Rappelant le passé, Lovely avaient légèrement les larmes aux yeux. Heureusement, elle s'appuyait contre Julyan et il ne pouvait pas voir.

Avant quand elle avait perdu sa mère, on disait: papa est encore là. Mais que ferait-elle si quelque chose arrivait à Julyan?

« Si Noamie te cherche des ennuis à cause de ma maladie, tu dois me dire. » Julyan était également inquiet pour la réaction de Noëmie, car il savait aussi pourquoi Noëmie avait laissé Lovely épouser Kenzo.

Au début, Julyan était particulièrement contre ce mariage, car à son avis, un mariage impliquant des intérêts ne serait pas heureux. Mais maintenant qu'il voyait l'attitude de Kenzo envers Lovely, il sentit qu'il avait tort.

C'était juste qu'il se gardait toujours contre Noëmie, "l'initiateur" de ce mariage ...

« Elle ne ferait rien. Tant que papa est en bonne santé, que peut-elle faire de moi? Je t'ai toi et la famille Diaz derrière moi. » Elle dit fièrement avec un sourire.

« Ma fille » , gloussa légèrement Julyan.

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Coucou! i'm back les ami(e)s. 

Enjoy

⊙♂Hasard Codé♀⊙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant