Chap 8 - 5: PAS UNE LAVETTE! JAMAIS

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Lovely avait toujours une tendance dominante, mais lorsqu'elle entendit les paroles de Kenzo qui ressemblait un peu à un ordre, elle s'était quand même arrêtée, puis s'assit à nouveau en portant Orecchio dans ses bras.

     Elle tourna la tête pour regarder Kenzo, mais ses yeux étaient toujours profonds comme une rivière, que même après avoir vécu avec lui pendant si longtemps, elle ne savait pas à quoi il pensait.

     Mais elle y vit de la certitude, donc elle se détendit un peu.

     Kenzo n'agit jamais de façon étourdie, elle le croyait, elle le faisait confiance.

« Mama ... Papou est méchannnt. » Orecchio ne comprenait rien, il savait seulement que Kenneth était méchant avec lui, alors il plongea dans les bras de Lovely et pleura comme une madeleine.

«N'aie pas peur, mangeons bien. T'es le plus sage!» Lovely prit le mouchoir et essuya ses larmes d' Orecchio.

     Kenneth s'était moqué froidement: « Un garçon qui pleure! À quoi ça ressemble? »

     Noëmie baissa la tête en silence, n'osa pas dire un mot. Bien qu'elle soit maintenant l'épouse à juste titre de la famille Sullivan, cela ne pouvait toujours pas cacher le fait qu'elle avait été une maîtresse, et depuis ces décennies, elle avait toujours vécu la queue entre les jambes.

     Seul Kenzo, rebelle depuis son enfance, qui osait parler avec désinvolture devant Kenneth: « Qu'est-ce que l'enfant a fait de mal? Ou est-ce seulement parce que c'est mon fils, alors tu veux le gronder? »

     Une phrase de protection de l'enfant, réchauffa légèrement le cœur de Lovely.

     Mais cette phrase avait complètement irrité Kenneth Sullivan: « Ahh! Et maintenant tu te sens cibler? »

     La cuillère avait été claquée à la table avec un "bang".

     Noëmie s'assit sur place sans dire un mot pour son fils. La seule chose qu'elle pût faire en faveur de Kenzo était en effet de se contenir, de rester en silence.

« Mon fils, je sais comment l'éduquer. » Kenzo prit un morceau d'épaule de porc et le mit dans l'assiette devant Lovely.

     Quand Orecchio l'avait vu, il avait immédiatement cessé de pleurer et ouvrit la bouche pour demander de la viande.

     Lovely coupa rapidement la viande et la tendit à la bouche d'Orecchio. De peur que Kenzo et son père se disputât vraiment à table. Après tout, c'était l'anniversaire de Kenneth Sullivan, et ce serait vilain de semer la dispute.

     Elle posa à nouveau Orecchio sur la chaise. Elle ne voulait pas intervenir, mais Kalina avait soudainement apporter le sujet vers elle.

     Tout en mangeant, Kalina dit tranquillement: « Mais belle-sœur ne semble pas être en mesure d'éduquer un enfant. Elle est tellement occupée par son travail tous les jours qu'elle néglige le devoir de prendre soin de son fils. »

     Lovely explosa aussitôt qu'elle entendît ces mots. Elle était en fait très capricieuse, mais chez les Sullivan, elle se contraignait toujours. Chez elle, Julyan Diaz, son père, lui passait tout.

     Elle leva les yeux et regarda Kalina aux yeux perçants: « Madame Sullivan, nous travaillons dans la même unité. Je suis occupée et vous n'êtes pas aisée non plus. Je suis trop occupée pour m'occuper d'un enfant, et vous êtes trop occupée jusqu'à négliger la gestion du mariage. Je pense qu'aucun de nous n'est bien meilleure. »

     Afin de se venger de la plainte pour semer la zizanie que Kalina eût fait dans l'après-midi, Lovely l'avait délibérément appelée Madame Sullivan avec un peu de sarcasme dans le ton. D'ailleurs, Lovely n'avait pas hésité à  s'être entraînée dans le vice elle-même pour piétiner Kalina.

     Elle ne se laissait jamais marcher sur les pieds, jamais.


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