⊙♂Hasard Codé♀⊙

Chap 14 - 2: PAS HABITUÉE

    Peut-être ... que c'était le vrai lui? Elle ne pouvait toujours pas comprendre.

«Tu ne m'as toujours pas dit ton objectif de créer cette entreprise. »

« Créer une entreprise, si ce n'est pas à but lucratif, alors pourquoi d'autre? » Il la battit à nouveau avec une seule phrase.

Elle ne savait pas quoi dire: « Ton père t'attend pour hériter KS, l'argent du groupe KS n'est pas suffisant? »

« Un KS, avec trois paires d'yeux qui le fixent. Sans assez d'influence, je ne peux que les regarder couper le gâteau. Je n'aime pas qu'on me serve les reliefs du festin. » Ce qu'il disait, bien qu'énigmatique, était facile à comprendre.

Kenzo avait besoin de suffisamment d'influence et d'extra ...

Elle avait compris, mais au fond de son cœur s'était caché un peu de peur rétrospective...

Peur de la dissimulation de Kenzo,... qu'il était beaucoup plus difficile à comprendre qu'elle ne l'avait imaginé. Quand Kenzo avait choisi la faculté de droit, elle avait été étonnée; il était bien le fils unique de Kenneth Sullivan, alors pourquoi avait-t-il abandonné les études de gestion et de commerce pour étudier le droit.

À bien y penser, il avait peut-être choisi d'étudier le droit avec des arrières-pensées non? Ce fut juste qu'elle ne prévoyait pas de poser des questions sur cette intention, elle le saurait certainement à l'avenir.

La voyant silencieuse pendant un long moment, Kenzo se pencha et déposa doucement un baiser sur ses lèvres rouges. Lovely était choquée par ce geste, elle ne s'attendait pas à ce qu'il l'embrassât soudainement, bien que ce ne fût qu'un contact ailé, elle sentait comme si le vermillon de sa lèvre avait été électrocuté, faible et engourdi à fond.

« On parle du serieux là, comment tu peux être aussi impertinent avec moi? » Elle n'avait aucun moyen d'utiliser de mots forts pour le condamner, car le toucher doux tout à l'heure l'avait déjà laissée dans un état de peluches.

« Ici, impertinent est utilisé pour décrire deux inconnus. Mais pour les couples, ça peut être considéré comme une affaire de tous les jours... le quotidien tu vois. »

Lovely semblait légèrement capable de sentir que c'était un peu ... sucré et...charmant.

Décontenancée, elle changea de sujet: « Tu me dis tout ça, tu n'as pas peur que j'en parle à quelqu'un? »

Elle pouvait voir qu'il avait fait un grand travail et passé beaucoup de temps à essayer de le cacher.

«Tu es ma femme, t'as pas le parti pris pour moi?» Demanda-t-il d'un ton plutôt sensuel. Lovely sentit qu'elle allait craquer si elle restait là plus longtemps.

Elle bredouilla à Kenzo « Je veux retourner dans la chambre pour me reposer.»

« Reste avec moi encore un moment. » La voix de Kenzo était basse et enrouée, et ses mains avaient inconsciemment ouvert le cardigan de Lovely.

Lovely esquiva son corps dans un état de panique, essayant inconfortablement de l'éviter.

Cependant, la main de Kenzo errait déjà fébrilement sur son corps. Lovely déglutit, sentant que les poils sur tout son corps étaient "en admiration".

La phrase « Reste avec moi... » de Kenzo était fatale, sa voix sourdement magnétisé, peu de gens pouvaient résister à la profonde tentation d'un tel son à l'oreille.

Lovely prit une petite inspiration et le poussa doucement : « Je suis vraiment fatiguée. »

Cependant, la seconde suivante, Kenzo l'avait directement étreint de ses genoux et s'était dirigé vers la petite salle de bain qui accompagnait le bureau.

« Qu'est-ce que tu fais? » Demanda Lovely avec vigilance; elle avait une légère nervosité dans le cœur.

« Prendre un bain. »

« J'en ai déjà pris. »

« Moi pas encore! » Le comportement de Kenzo était encore aussi dominateur. Il entra rapidement dans la salle de bain, puis ferma à clef.

Lovely ne put s'empêcher de ricaner en observant cet acte de sa part: « T'as peur que je m'échappe? Si je veux vraiment m'échapper, je le peux. »

En tant que pilote de sauvetage qui avait reçu une formation de base sur l'évacuation, une telle porte...mh ce n'était qu'un jeu d'enfants pour elle.

« Tu ne voudras pas t'enfuir. » Les lèvres fines de Kenzo se soulevèrent légèrement, il se pencha et l'embrassa.

Le baiser soudain poussa Lovely à tendre la main et à saisir le coin des vêtements de Kenzo inconsciemment. Nerveuse jusqu'à ne pas savoir sur quel pied danser.

Il y avait trop peu d'intimité entre elle et Kenzo, et chaque fois, ces moments la frémissait de terreur et de malaise.

L'atmosphère devenait de plus en plus chaude et ses mains recouvraient inconsciemment la taille de Kenzo. Elle n'osait pas trop bouger sa main, elle n'arrivait pas à agir avec témérité et arbitrairement comme Kenzo, elle était prudente dans chaque mouvement.

Sa main pénétra également sous les vêtements de Kenzo et le caressa légèrement avec désinvolture, sans en prendre conscience. Soudain, des images triviales apparurent dans son esprit: homme et femme entrelacés, une scène plus qu'animée et parfumée, et le grain de beauté rouge sur la taille de l'homme...

Les émotions de Lovely s'arrêtèrent brusquement, son état d'âme était impacté par ces images que le fil de sa pensée était en confusion.

Au fil des ans, elle et Kenzo avaient eu très peu de moment intime, mais les images fragmentées dans son esprit à ce moment-là n'étaient pas seulement apparues par hasard, elles avaient toujours été un cauchemar qui la tracassait.

Elle rêvait souvent des scènes auxquelles elle venait de penser.

Tricha lui avait laissé une séquelle psychologique à l'époque, et elle avait essayé de trouver des réponses pendant toutes ces années. Cependant, l'attitude indifférente de Kenzo à son égard lui avait fait perdre l'idée de vouloir découvrir la vérité.

Même en dormant dans le même lit tous les soirs, elle avait l'idée à ce sujet et voulait voir s'il avait vraiment un grain de beauté rouge à la taille ... Elle avait essayer de regarder une fois, peu de temps après leur mariage. Elle voulait confirmer par elle-même et le voir, mais Kenzo s'était réveillé.

À cette époque, il avait été forcé de se marier, et elle était oppressée par le chagrin, puis ils avaient tous les deux de caractère grincheux, donc après une dispute, tout était parti en vain.

Depuis, elle n'était plus intéressée à explorer et à savoir la vérité.

Elle pensait : ''Mais découvrir la vérité et alors? Même s'il n'y avait pas de grain de beauté rouge sur sa taille, même s'il n'était pas l'homme qui avait couché avec Tricha ..., il ne l'aimerait pas ...''

En y pensant, Lovely avait soudainement perdu tout intérêt. Elle prit une profonde inspiration et repoussa Kenzo sans parler, puis précipita hors de la salle de bain.

Voyant le dos élancé de la femme s'enfuir précipitamment, Kenzo ne savait pas ce qu'il avait fait de mal.

Cependant, après un certain temps, Kenzo reçut un texto de la chambre principale: « Je suis désolée ».

Les mots dans le message étaient raides et froids. Bien qu'après l'avoir lu, Kenzo ignorait toujours le mystère, mais la silhouette de Lovely apparut dans son esprit. Il avait un léger sourire aux lèvres et n'en prit pas à cœur.

''Peut-être qu'elle n'y est pas habituée.'' Pensa-t-il.

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