Attention : Dernière ligne droite

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Ainsi, trois bébés chats durent partager le quotidien de la terreur des cachots... Les nerfs de ce dernier étaient mis à rude épreuve chaque jour, cependant Hermione était presque certaine que le sombre sorcier était en amour devant ces "monstres". Un jour, elle réussirait peut-être à le lui faire avouer ! Quoi qu'il en fut, pour le moment, c'était à l'assistante du professeur Rogue de se farcir les réparations des dégâts causés par les nouveaux nés, qui devraient rapidement apprendre la propreté s'ils ne voulaient pas finir enfermés ou attachés dans une litière.

Grâce à l'intervention de Minerva, qui fût rapidement mis au courant de la naissance de petits félins à Poudlard vu la fatigue de Severus, le sous-directeur put apprendre qu'il s'agissait de deux mâles et d'une femelle. Il ne fallut pas plus d'une journée à la grand-mère, félicitée au passage par la directrice qui semblait s'amuser de la situation, pour nommer les monstres "Berlioz", "Toulouse" et "Marie". Bien que McGonagall n'eut pas compris la référence, elle valida le choix des prénoms de son élève.

Le soir même après avoir nommé les chatons, la lionne se rendit aux cachots afin de vérifier si ces derniers étaient un peu moins fripons. Severus l'attendait, assis à même le sol en train de parler avec sérieux aux félins :

- Soyons clair ! Le canapé de "papi" n'est pas un satané arbre à chat ! Alors allez faire vos griffes ailleurs ! Eh non, mais pourquoi vous me grimpez dessus, je ne suis pas un coussin... Grogna-t-il alors avant d'entendre les monstres ronronner sur lui. Bon... Ok... Mais pas plus que cinq minutes alors...

Hermione regardait la scène surréaliste se passer devant elle avec une envie irrépressible de rire. Elle s'approcha discrètement de l'homme qui était de dos. Elle avait appris à se faire discrète pendant la guerre et cela lui servait aujourd'hui, pour observer ce genre de moment bien rare. Cependant, une fois à quelques pas, Severus soupira :

- Si tu fais le moindre commentaire, je fais disparaître ta bouche de sale Gryffondor !

- Tu n'oserais pas.

- Oh que si ! Dit-il alors en posant plus loin les chatons afin de se lever et de regarder Hermione dans les yeux.

- Et comment pourrais-je t'embrasser si je n'ai plus de bouche ? Demanda-t-elle en riant légèrement.

- Je t'embrasserais ailleurs ! Répondit-il avec un sous-entendu à peine voilé qui fit rougir la jeune femme.

Severus eut un rictus amusé aux coins des lèvres avant que son assistante ne reprenne contenance, afin de changer de sujet en demandant doucement :

- Et sinon... Comment tu as su que j'étais là au juste ? J'ai été discrète pourtant en arrivant.

- Tu n'as pas fait de bruit à proprement parler. Mais j'ai entendu un ricanement venant directement de ta caboche de lionne impudente.

- Tricheur !

- Tu m'insultes ? Cela faisait longtemps Granger !

- Peut-être que les retenues me manque Rogue.

C'est en lui faisant un clin d'œil que la préfète avait répondu à son compagnon. Ce dernier leva les yeux au ciel et prit tendrement la jeune femme dans ses bras :

- Et si au lieu de jouer les grandes parleuses, tu réparais les bêtises de tes petits enfants ? J'ai d'autre chats à fouetter, foutrement plus important que des griffures dans le tissu ! J'ai du travail moi !

- Oh, votre seigneurie le sous-directeur a donc à ce point de la paperasse ?

- Bien plus que vous n'avez de devoirs et de cours à réviser Granger.

Tout le monde veut devenir un catOù les histoires vivent. Découvrez maintenant