♤Chapitre III

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But when I picked it up

But when I picked it up

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Le lendemain, tous les invités étaient rentré dans leur royaume respectif. Tous, sauf, évidement, le roi et le prince de Mirkwood. Thranduil restait quelques jours pour affaire, et Legolas avait décidé de rester, comptant avec confiance sur l'elfe qu'ils avaient choisi pour garder leur royaume en sécurité lors de leur absence.

Ce matin était déjà magnifiquement ensoleillé. Les bourgeons des fleurs apparaissaient, le pollen se baladait dans l'air. Le printemps.

Il était encore tôt, ce qui expliquait le léger vent et l'humidité posée délicatement sur les quelques feuilles des arbres.

Elrond marchait calmement sur les dalles en marbre de son jardin. À ses côtés, Thranduil avançait avec prestance, ses mains rangées dans son dos. Ils discutaient, tantôt des affaires, tantôt de choses banales. Ils n'étaient pas vraiment amis, bien qu'ils avaient une bonne entente grâce à la persécérance de Legolas et Lindir.

«-Elle se lève très tôt, je vous l'assures. Argumenta le seigneur d'Imladris, en pleine discussion à propos de Firiel. Il avait prévu de l'envoyer quelques temps à Mirkwood, pour certaines raisons. Il avait passé la nuit à négocier pour gagner l'accord de Thranduil.

-Et pourtant je na la vois pas gambader dans le royaume. Répondit l'elfe blond d'une voix moqueuse.

-Elle ne va pas tarder.. Elrond marqua une pause, observant l'air pas très convaincu de son interlocuteur. Elle est très différente, vous savez. Elle n'est pas comme les autres.

-Je m'en doutes bien.

-J'ai moi même eu du mal à m'habituer à ce caractère. Vous ne l'appréciez sûrement pas.. Mais elle va vous faire réfléchir. Vraiment.

-Me faire réfléchir? Répéta Thranduil, s'arrêtant. A quel point la pensez-vous différente? Qu'est ce qu'elle est exactement?

-Voyez par vous-même.»

Thranduil haussa les épaules. Elrond partit sur cette dernière parole, l'air amusé.

Firiel planta de nouveau son épée dans l'arbre. Un grand chêne, près des terres d'entraînement, qui devait être coupé. Il était mort, pourri. Mais la jeune femme avait insisté pour s'entrainer contre le tronc de l'arbre, ne voulant pas s'entraîner en coupant l'air avec sa lame, comme les elfes le faisaient.

Le bois était déjà abîmé. De nombreux coups d'épées pouvaient être aperçu, et ils ne seront pas les dernier. Elle s'apprêta à lui asséner un dernier coup, mais au lieu de toucher le tronc, son arme s'entrechoqua avec une autre, qui venait de la contrer. Elle tourna son regard chocolat vers le propriétaire de l'épée, tombant sans grand étonnement dans ceux de la même personne à qui elle avait refusé une danse il n'y a même pas vingt-quatre heures de là. Elle ravala un soupire.

EsteliaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant