13.Obscurité Omniprésente

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Quelques troupes en marche traversaient La Volga en direction de la Ville d'or. Le soleil était caché derrière des nuages sombres... Les portes s'ouvrirent pour eux, alors que la pluie frappait les pavés. Trois d'entre-eux étaient sur des chevaux, alors qu'ils se présentèrent au nombre de six à Karl. Ils se présentèrent devant le bâtiment de l'empereur Magnus avec celui-ci. Alex ouvrit la porte de sa maison se trouvant plus à gauche des soldats étrangers. Il se tenait là, un capuchon obscure en guise de parapluie... Plus le temps passait, plus l'armure d'Alex était faite de métal et non de kevlar. Tous les gardes attendant maintenant devant sa porte, étaient armés d'épées. Karl le remarqua, lui équipé d'un long manteau de cuir de la couleur des arbres en automne. Alex les regarda pendant de longues secondes avant de s'approcher :
Pendant que ses bottes de fer frappaient la pierre telles une horloge infernale, Alex réfléchissait. Aux conséquences, s'il les faisait disparaître, il est évident que cela créerait une guerre... Alors comment faire ?
Il était maintenant à leur merci et n'avait plus le temps de réfléchir, un homme fort sur l'un des chevaux parla. Il adressa la parole à Alex d'un ton fier et grave :
- Alex Magnus 1er ?
Alex dans une obscurité totale répondit d'un ton s'accordant avec le temps effrayant :
- Lui-même.
Deux des hommes descendirent de leurs chevaux, l'un d'eux s'approcha d'Alex en posant une main sur son épaule :
- Vous devez nous suivre afin de conclure un marché avec le roi Plokho !
Cria-t-il pour couvrir le son de l'orage.
Alex regarda la main du garde en lui répondant de façon arrogante et terrifiante :
- Retires ta main ou dis lui adieu.
Inutile de dire ce que fit le garde mouillé et effrayé...

Leningrad au contraire de "Stalingrad", la ville d'or, était claire, paisible et prospère. On y trouver de tout, des marchés, des étables, des fermes. Ses murailles étaient sans nuls doutes des chefs-d'œuvres architecturaux, ainsi que ses herses. En effet la plus grande particularité de la ville, était son aspect médiéval, la ville était en fait une forteresse. Plusieurs herses en menaient à d'autres, les tuiles rouges de cette ville ancienne contrastait avec sa blancheur surprenante. Alex se sentait tout de même en territoire ennemis... Malgré les restes de neige de l'hiver et les quelques sourires des habitants le regardant; Alex se sentait en insécurité profonde. La main sur son récent poignard, il montait à cheval depuis déjà bien trop longtemps et descendit devant le "bâtiment des rois". Il est clair que tout cela était beau, mais est-ce que ce roi Plokho en valait la peine ? Deux gardes en armures médiévales, tout comme les cavaliers, attendaient, montaient la garde. Ils se retirèrent en toute synchronisation à l'arrivée d'Alex et de Karl traversant les portes de bois épaisses et cloutées. Alors qu'ils marchaient sur le tapis rouge, ils n'étaient plus entourés que par deux gardes.
Alex leva la tête, et vu le trône de marbre noirâtre, surplombé d'un trophée d'ours, symbole de la cité.
Le roi l'y attendait :
Un homme froid, la peau ridé, les yeux pâles et fatigués, la peau blanche comme la neige. Il avait des cheveux gris comme les pièces de son armures argentée, long et emmêlés.
Sa garde royale était présente : un homme énorme, en armure lourde et argentée, son casque marqué d'une cicatrice sur l'œil cachait ses yeux et tout son visage... Il était effrayant, et les seuls recoins où l'armure n'était pas présente sur son corps, étaient recouverts de mailles d'acier et de cuir. Il était immobile et ne parlait pas.
Le roi resta assis alors qu'Alex avançait le pas lourd en amorcant son bruit de métal au sol à chaque mètre qu'il faisait.
Le roi essaya de rester de marbre malgré le statut et l'apparence imposante d'Alex et de son compagnon d'aventure. À présent devant lui, Alex baissa légèrement la tête en signe de respect. Karl resta lui, regardant avec mépris ce "roi" . Le roi fit de même, mais baissa la tête envers Alex, puis lui adressa la parole de son ton courroucé :
- Alex Magnus, cher camarade. Je vous ai quémandé pour entretenir des négociations entre hommes de pouvoir.
Alex regarda autour de lui, la foule était réunie, des nobles en toges chaudes chuchotaient entre-eux.
Il regarda à présent le roi Plokho II et lui répondit avec haine :
- Pourquoi voulez-vous les terres d'honnêtes gens comme nous ?
Le roi sourit de façon fausse et lui répondit sur le ton de sa première approche :
- Nous sommes tous deux des meneurs, et je vous offre aujourd'hui une chance, une opportunité de rejoindre mon royaume fleurissant, afin de jouir du meilleur pour votre peuple.
Alex grogna tel un animal et les gens le voyèrent alors lui et Karl comme tels, des barbares et rien de plus :
- J'ai des valeurs ! Moi et les miens n'ont pas besoin de vous, ni de quelqu'un les gouvernant. Ils ont besoin d'espoir et de liberté, pas d'une vulgaire souveraineté, et encore moins de la vôtre.
Le roi resta calme, même avec une grimace ancrée sur son visage.
Il se leva à côté du garde à sa gauche et s'avança vers le grand homme en face de lui :
- Vous avez aujourd'hui à choisir mon cher, si une guerre est déclenchée... Il se pourrait que vous n'y surviviez pas vous et les vôtres... Cela serait si fâcheux quand nous pourrions trouver des accords bien moins sanglants, ne trouvez-vous pas ?
Alex se retenu de le réduire en miettes... Il pris une grande inspiration et se concentra afin de procéder par logique et non par sensibilité. Ce que Karl ne fit pas, il fit un pas terriblement rapide vers le roi pour lui arracher la tête... Mais fut heureusement retenu d'une main sur son torse, celle d'Alex. Son second baissa la tête, et revint à sa place, cela donna une idée à Alex qui sourit de son ton démoniaque :
- Vous avez raison, nous avons une coutume par chez nous, celle du...
Alex réfléchit une petite seconde :
- Du Combat Doré !
Reprit-il fier. Le roi fronça les sourcils, il était plein d'incompréhension :
- Le Combat... Qu'est-ce que cette pratique ?!
Alex sourit fier que son piège est réussit :
- Nous sommes sur votre territoire, il est évident que nous imposions nos coutumes en territoire adverse. Il s'agit d'un combat, souvent pour ne pas dire tout le temps, à mort. Il rassemble les meilleurs guerriers des deux camps et le vainqueur impose ses faveurs à l'autre.
Plokho acquiesça plein de colère et de haine. Alex prit une bouffée d'air et reprit de son ton provoquant tout en levant une main :
- J'oubliais, il nous faut une preuve écrite des exigences de l'autre, et choisir nos combatants...
Le roi acquiesça une nouvelle fois en tremblant de colère.

Une heure passa à rédiger un tel parchemin. Puis quand cela fut enfin terminer, la foule se réveilla et pariait sur les futurs combattants même pas encore choisis...
Alex s'avança de nouveau vers Plokoh :
- Choisissez votre combatants à présent.
Celui-ci fit un signe de la main vers sa gauche, le garde d'au moins 2 mètres de haut s'avança sans précédant :
- Je choisis Apophis !
Karl refusa de se reculer même si la peur le prit, quant à Alex... Alex n'était pas impressionné et taquin :
- Je me choisis, moi Alex Magnus pour combattre ce... Cette... Chose...
Le roi était exténué et pointa du doigt Karl :
- Non, c'est lui qui va combattre !
Alex fronça les sourcils, énervé que tout ne se passe pas comme prévue :
- Et en quel honneur ?!
Le roi sourit et fit un signe de sa main droite, la femme dont il avait broyé la main arriva à l'aide d'un garde :
- Cette citoyenne et messagère de mon royaume a mentionné que vous étiez un être immortel, je ne vais pas risquer la vie de mon plus grand combatant pour rien...
Reprit le roi fier pendant que la femme fit un sourire provoquant à Alex.
Il resta calme mais commença à perdre ses moyens. Soudain, Karl s'avança face au colosse et au roi et se pointa du doigt à l'aide de son pouce :
- Ça me va, je la combattrais votre bestiole moi !
Tous fut surprit, mais ne fut satisfait que le camps adverse à Alex et Karl...

On leur assignèrent des logements luxueux pour le combat du lendemain et pour l'entraînement. Cependant il allait falloir beaucoup de courage pour cette épreuve...
Demain allait être le jour où tout finirait, ou commencerait.

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