14.Karl... Maximus

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Les murs de ce palais donnait la nausée à Karl se réveillant dans un lit de coton et non de paille. Il avait mal dormi et était de mauvaise humeur, tant mieux... Aujourd'hui était le grand jour.
Les pieds sur le sol de marbre froid, il ne pu s'empêcher de courir dans la pièce afin d'attraper ses vêtements et son équipement. Il s'habilla en vitesse et attendit Alex, il arriva bien plus tard, l'entraina un peu avant le combat, l'encouragea...
Alors qu'ils étaient tous les deux dans un grand couloir sombre menant à de grandes portes rouges, Alex interpela Karl :

- J'oubliais, ils veulent que tu porte une armure comme eux portent, tu sais, tous ces pequenots...

Karl soupira en serrant les dents :

- Bien Alex.

Dit-il avec fatigue et colère.
Alex sourit et lui tapa dans le dos une tape amicale :

- C'est bien que tu sois de mauvais poil, tu te battras mieux !

Il rigola en parlant.
Karl lui ne souriait pas, il allait se battre et avait, comme la plupart du temps dans ce pays, toutes ses chances de mourir...
Alex l'emmena dans un couloir à droite de la porte rouge, dans l'armurerie :
Une grande pièce, tout était sombre ici, éclairée seulement par quelques torches contre les murs.
Il y avait de tout, des lames, des masses d'arme, des fusils, quelques munitions.
Mais alors que Karl allait prendre un M1 sur une table rouillée, Alex l' interrompu :

- C'est un combat au corps à corps mon ami...

Karl le regarda en fronçant les sourcils, désespéré et rétorqua en colère extrême :

- Je vais me faire buter avec toutes ces conneries !

Alex sourit stressé et répondit mal à l'aise :

- Ne t'en fais pas, équipe toi, moi je te couvres.

Il affichait son sourire mal à l'aise et fourbe tout en quittant la pièce le plus vite possible.
Karl frappa au mur pour évacuer sa colère, montrant les dents comme à un ennemis invisible, ou même lui-même...

Il trouva une armure d'acier correcte, la vêtit, prit dans sa main une lame qui faisait partie de cet ensemble sombre, décoré d'une cape rouge délavé et trouée. Quelques pointes étaient dressées sur le heaume sombre de Karl.
Il rangea son épée dans son fourreau, quitta la pièce, et marcha en direction de la porte rouge.

En traversant ces portes, il eût une surprise extrême en voyant l'arène :
C'était un grand couloir, sans toiture, des deux côtés de celui-ci, des barrières de fer. Derrière celle-ci, des gradins de toutes parts, même derrière les barrières de l'arène sans toit, au fond du long couloir.
Alors qu'il avançait, les gens étaient silencieux, un colosse l'attendait dans une énorme arène recouverte de sable épais et lourd. Le couloir entier était entouré de colonnes devant les gradins, bizarrement l'arène en avait aussi...
Alors qu'il posa un pieds dans le sable, il aperçut au fond de la pièce gigantesque un grand balcon, une sorte de véranda en hauteur ou étaient assis le roi et Alex.
Silencieux, le roi salua les deux combatants en se levant, ce qu'Alex ne fit pas.
Alors que Karl se positionna, prit son épée à la main, le monstre reproduit les mouvements de l'humain.
Les pas sur le sable laissaient ce genre de grandes traces vives et sèches au fur et à mesures de pressions contrôlées et prudentes.
La lame du géant ainsi que son armure chromées scintillaient au soleil, ses pas faisaient quasiment trembler le sol et son souffle faisait frissonner son heaume robuste.
Karl soupira, découragé et terrifié, il était si petit, le colosse faisait presque deux fois sa taille.
Alors qu'il s'approchait, le jeune humain essayait de trouver une ouverture pour porter un coup stratégique. Rien à faire, il était recouvert d'écailles de fer argentées... L'homme se concentra, regardant le monstre "humain" asséner un coup dévastateur venu des air, et dans un regard de détermination, il inspira.
Il esquiva cet ouragan de métal comme si cela ne paraissait que comme une sorte de jeu.
Karl avait un avantage, il était bien plus rapide et agile, il devait fatiguer son ennemis avant de l'attaquer avec fatalité.
Et c'est ce qu'il fit, sous les yeux d'Alex et de Polhok, posés sur le balcon du "match" :
Alex était surpris de voir une telle agilité et concentration de la part de Karl, entouré par la populace hurlant :
- À mort !
Baissant le pouce en défaveur du pauvre humain, faible et petit...
Mais Karl, lui, restait fort, sa psychée, entièrement consacrée au combat qui faisait rage, et à la concentration dont il faisait preuve dans les esquives, les contres et les attaques éclairs.
Ils étaient assénés de façon spéctaculaires et violentes dans des éclats métalliques, faisant trembler jusqu'au public tout entier.
Cette plèbe protestant, se mettant en colère, ressemblait à une colonie de fourmis qu'on aurait embêté avec un plaisir taquin.

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