Chapitre 41.

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Il avait bien calculé, et il s'était rendu compte qu'elle était enceinte lorsqu'elle avait quittée le palais sans un mots.

- Je comptais te le dire le soir ou je suis partie, mais tu étais trop occupé avec Samia pour t'en soucier, lâcha t-elle sans remords, le visage fermé comme une huître.

- Ecoutes Vassili, je sais que tu n'as aucunes raison de me croire, mais je ne t'ai pas trompé, quand elle est venue dans ma chambre et qu'elle m'a fait sa... scène de théâtre, je n'ai rien fais avec elle, je l'ai repoussé directement après qu'elle m'ait embrassé, expliqua-t-il en se passant une main dans les cheveux.

- Arrêtes d'essayer de t'innocenter, tu l'as accepter chez toi malgré ce qu'elle t'a fait dans le passé, ce qui veut dire que tu ne l'avais pas totalement oubliée, trancha la jeune femme en le regardant dans les yeux d'un air mauvais.

- Je l'ai accepté par pitié, je savais très bien qu'elle était vicieuse et qu'elle cachait quelque chose mais il me fallait du temps pour comprend...

- Je crois que tu n'as pas vu comment tu la regardais, rien que pendant le seul dîner ou j'étais présente, le coupa t-elle les yeux remplit de larmes,la façon dont tu la faisait passer avant moi, dont tu la traitait sans faire attention a moi... Souviens toi le verre qu'elle m'a envoyé dans la tête, tu n'as pas bouger le petit doigt !

Sa tête devenait de plus en plus rouge a mesure qu'elle énumérait toutes les erreurs qu'il avait commise lors de la présence de Samia au Royaume. Et elle en avait des choses a dire. Elle marchait dans la pièce comme un lion en cage tenant toujours ses deux enfants dans ses bras.
Cela n'en finissait plus, et au fur et a mesure de son récit, le cheikh comprenait que toutes ses actions avaient été contradictoire avec ce qu'il avait annoncé à Vassili quelques mois plus tôt, c'est à dire ses sentiments. Maintenant qu'elle le lui disait, il comprenait qu'il avait mal agit, et que s'occuper de son ex l'avait fait perdre la femme de sa vie.

Enfin ça, c'était du passé, et il venait de retrouver sa femme, avec en prime deux beaux trésors. Naïm s'approcha d'elle pour stopper sa course folle dans la chambre, et elle arrêta immédiatement de marcher en le défiant encore du regard. Il fit de même en admirant sa combativité.

- J'ai fais des énormes erreurs je m'en rend compte habibti, mais j'avais d'énormes doutes sur elle qui se sont confirmés quand j'ai vu la vidéo sur le téléphone de Haymen... d'ailleurs où est-il ? Je sais qu'il est parti avec toi et...

- Ca n'a aucuns rapport, alors laisse Haymen en dehors de la discussion, je l'ai emmener ici et je l'ai adopté car il mérite une vie de petit garçon normale, pas de travailler dans une écurie comme un esclave Naïm, et tes excuses ne servent a rien, je me débrouille très bien sans toi donc je te prierais de me laisser tranquille et de sortir de ma maison.

Elle posa ses enfants sur le lit pour les envelopper dans une serviette propre, sans faire attention a l'homme derrière elle, car elle considérait que leur discussion étaient finit, et elle remarqua que les deux nourrissons s'étaient tous deux endormis. Elle ne savait pas si les laisser ici était sage, mais elle préférait les laisser se reposer seul, et aller voir si sa mère et Haymen allaient bien. Elle allait pour quitter la chambre, mais la voix de Naïm l'interrompis encore.

- Pour quelqu'un qui est passé à autre chose je trouve que tu tiens beaucoup a ma bague de fiançaille Vassili.

Elle s'arrêta net dans l'encadrement de la porte pour se retourner lentement vers lui.

- Ce n'est pas ce que tu crois, se justifia t-elle alors qu'elle rougissait en cachant ses mains derrière son dos.

Naïm ne put s'empêcher de sourire devant la jeune femme qui rougissait, et il s'approcha encore d'elle pour lui caresser les cheveux.

Le retour du cheikh [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant