Le retour du cheikh [Tome 2]

Epilogue.

6 ans plus tard...

Vassili posa bruyamment un dossier plus lourd que la dinde qu'elle avait faite hier pour  l'anniversaire de Tarek et Cornelia, et se leva de son fauteuil, positionné derrière son bureau en bois. Elle venait de terminer son dossier pour une grande affaire qui allait se déroulé dans quelque mois. Une affaire de corruption d'argent au sein d'une entreprise célèbre New-Yorkaise.

A présent, la jeune femme était connue dans une grande partie du monde, plus précisément en Amérique du Sud, du Nord et dans toute l'Europe. Elle brassait des affaires de toutes sortes, et plus elle en traitait, plus elle en gagnait, et plus elle devenait reconnue pour ce qu'elle était.

Elle soupira en entendant ses deux enfants rires aux éclats dans la cour de leur maison de campagne en Italie, alors que Naïm leur courait après en pestant. Sans doutes avaient-ils encore tous les deux jouer un mauvais tour à leur père. Les jumeaux étaient inséparables, ils faisaient les quatre cent coup ensemble, et surtout vis-à vis de leur père. A chaque fois, cela faisait rire Vassili qui observait la scène d'un air maternel.

Contrairement à leur père, qui devenait fou.

Elle descendit dans la cuisine afin de prendre le goûter des enfants, car l'heure du quatre heure approchait à grands pas, et elle savait que les deux ogres qui lui servait d'enfant allaient réclamer leur dû dans très peu de temps.

Elle sortie dehors, tenant dans ses mains un gâteau au chocolat ainsi qu'une bouteille de jus d'orange. Les deux amours de sa vie lui sautèrent dessus presque immédiatement pour prendre la tarte de ses mains. Elle les laissa faire en souriant, et s'assit sur les marches du perron en compagnie de son mari, Naïm.

Durant ces 6 ans, il s'était passé beaucoup de chose. Elle s'était mariée avec Naïm après qu'il l'ai présenté au balcon, elle et ses enfants, puis elle avait ouvert un autre cabinet en transférant toutes ses affaires et ses procès au royaume. Depuis, elle ne chômait presque jamais. Elle essayait de toujours prendre une partie de son après midi pour passer du temps avec ses trois enfants et son mari, et dès qu'elle avait une baisse d'affaires, elle prenait des vacances pour profiter de sa vie de famille.

Durant les vacances, ils allaient toujours, sans exception dans leur maison de campagne et apprenaient à leur deux enfants à monter à cheval. Hosanna avait été transférée dans le grand enclot bordant le domaine, et ils avaient fait l'acquisition de trois chevaux en plus, chacun appartenaient à un de leur enfant, et Vassili ainsi que leur père étaient heureux voir leurs visages armés d'un si grand sourire. Surtout celui d'Haymen, car il avait trouvé une petite amie. En effet il était maintenant grand, âgé de 17 ans, bientôt 18.

Les années étaient passées bien trop vite aux goûts de Vassili et Naïm. Ils auraient voulut profiter encore et encore de la jeunesse d'Haymen et de sa présence, mais il allait bientôt partir pour ses études, loin du royaume et de ses parents. Il allait aux États Unis, à l'université de Harvard pour être précis, accompagné de sa petite amie. Ils ne se lâchaient plus depuis deux ans. Elle s'appelait Nehla, et était une prodigieuse élève de la meilleure école du royaume, dont Aymen faisait parti aussi. Vassili était tellement fier de son fils, qu'il se soit autant accomplit en si peu de temps...

Quant-à ses parents, sa mère et son père passaient beaucoup de temps ensemble, comme de bons amis qui se revoyaient, mais, avec un petit quelque chose en plus qu'elle ne pouvait pas décrire. Ils ne s'étaient pas remit ensemble, mais profitaient l'un de l'autre en vivant au jour le jour. Tout se passait pour le mieux pour eux tous, et Vassili se sentait légère comme la brise.

Ses enfants ressemblaient un peu à Naïm et un peu à Vassili. La jeune Cornelia avait les cheveux châtain de sa mère, long et épais, ses yeux vert, et son sourire malicieux, quant-à son frère Tarek, il tenait entièrement de son père. Cheveux brun foncé, presque noir, et les yeux gris perçant comme ceux d'un aigle, ainsi que sa vivacité d'esprit, qu'il tenait de ses deux parents. Tous deux étaient dotés d'une intelligence et d'une joie de vivre sans équivoque.