Chapitre 9.

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- Allô ? Répondit cette dernière, sur un ton toujours aussi hautain qu'à son souvenir.

- Maman, c'est moi, Vassili, c'était juste pour te prévenir que je quittais l'Italie pour quelques temps, expliqua la jeune femme, tandis que le cheikh écoutait attentivement de loin la conversation, pour s'assurer que tout se passait bien.

- Ah ! Dominik et toi avez enfin décidés de consommer votre lune de miel et faire ce foutu voyage de noce que tu refuses depuis six mois ? S'étonna impétueusement Claudia.

Quand Naïm entendit cela, il fronça les sourcils, et il comprit donc que ce mariage était uniquement pour le business, de A à Z, et qu'ils avaient décidé de ne jamais faire la nuit de noce... Ou bien Vassili avait marchander elle aussi ses conditions en posant cette seule et unique condition... Cela le rendait quand même heureux de savoir que ce porc n'avait pas touché à un seul cheveux d'elle, et une seule parcelle de sa peau... Rien qu'à l'évocation de ses courbes, le pantalon du cheikh se rétrécis considérablement.

Très bientôt elle lui appartiendrait toute entière...

- Non maman, tu n'as pas compris, je quitte le pays, sans Dominik, lâcha Vassili, alors qu'un blanc pesant et long s'installa dans le combiné.

- Tu prends des... vacances ? Demanda t-elle, hésitante, pendant que Vassili ferma les yeux afin de se contenir de ne pas lui hurler dessus.

- Non, je m'en vais, je ne supporte plus tout cela, c'est trop...il me... me bat et je suis à l'hôpital à cause de lui maintenant, il m'a flingué une côte, souffla Vassili, en articulant bien, pour que sa mère imprime bien ses paroles.

La jeune femme regarda le souverain, qui la regardait aussi, et elle y trouva plus de réconfort en à peine une demi seconde, que ce qu'elle avait pu trouver dans tout un speech de sa mère lorsqu'elle avait renverser ce fichu verre par terre, et que Dominik l'avait frapper. Ce qu'elle trouva dans la phrase que seul la seule et unique Claudia en personne pouvait sortir, la fixa encore :

- Ma chérie, je t'ai déjà dis que cela arrive à un homme d'être en colère et que...

- Dis moi une chose, maman, est-ce que papa à déjà osé lever ne serait-ce qu'un petit doigt sur toi ? Siffla la jeune femme dédaigneusement, alors que ses yeux s'humidifièrent.

Elle savait depuis le début de la conversation qu'elle n'aurait jamais dû l'appeler et jouer l'abonné absente envers sa propre génitrice, puisque de toutes manières, elle ne comprenait pas.

- Non mais... bégaya Claudia, prise au dépourvu par la question.

-Alors tu ne peux pas comprendre, il faut simplement que tu arrêtes de trouver des excuses à cette pourriture de Dominik pour essayer de sauver ce mariage bancal, qui est un fiasco total depuis le début, uniquement pour que tu ai l'impression que grâce à toi j'ai réussis ma vie. Tu es obsédés par ce mariage, alors que tu sais que je suis malheureuse, mais le pire dans tout ça, c'est qu'aujourd'hui, Dominik à faillit me tuer, mais tout ce qui t'importe c'est que ce foutu mariage tienne, pour ton image dans la presse, et pour ta petite satisfaction personnelle ! S'énerva t-elle, en pleurant silencieusement.

- Lili... je n'ai jamais voulu que tu vives ça, mais c'était une occasion pour toi de vivre confortablement avec quelqu'un qui t'aime, même si il fallait faire des concessions pour cela et prendre sur toi pour que cet engagement tienne... Réfléchis, tu finirais peut être par l'apprécié et vous consommerez votre nuit de noce et me ferez un petit fils ou une petite...

- Maman ! Non mais tu t'écoutes un peu parler ? Nous ne somme plus à l'époque des mariages arrangés, cette époque est révolue, nous les femmes nous ne sommes plus des objets de transactions ! Et rentres toi dans le crâne que depuis la première fois qu'il m'a frappé tu aurais dû savoir qu'il ne m'aimait pas.

Le retour du cheikh [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant