Chapitre 24.

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- Tu avais laisser ta voiture chez tes parents ? Demanda t-il, soudain curieux, en s'installant sur un la banquette, alors que la jeune fille découvrit enfin l'intérieur du jet, qu'elle n'avait pas vu lors de son dernier voyage à cause de la surprise de Naïm.

- Après mon accident, j'ai racheté une voiture, puis je l'ai laissé là-bas car Dominik est venu me chercher quand je suis aller chez mes parents pour me rétablir, il l'avait fait exprès pour que je ne puisse pas le fuir une nouvelle fois, expliqua t-elle en n'osant rien toucher tellement l'endroit était luxueux.

Une grande banquette en cuir blanc était installée tout du long en rentrant, et une table en verre était disposée juste devant, avec deux verres de champagnes posé dessus. Une grosse télé plasma était disposé en face, sur le mur en bois, comme une espèce de salon.

- Je t'en pris assied toi Vassili, dit-il en montrant la banquette.

Elle marcha vers lui pour s'asseoir à ses côtés, mais il en décida autrement et il la prit par les hanches pour la décaler sur ses genoux. Elle poussa un petit cri de surprise, alors qu'il l'embrassa encore, en la serrant contre lui. Il essaya de faire en sorte qu'elle ne sente pas son érection phénoménale, qui était là depuis qu'ils avaient quittés le chalet, mais elle l'avait bien sentit, mais décida de ne pas donner au cheikh ce qu'il voulait. Elle allait prendre sa revanche.

Elle se releva de ses genoux et s'installa en travers de la banquette, pour poser ses pieds, après s'être déchausser, sur la cuisse de l'homme, tout près de sa zone sensible. Elle fit comme si de rien était, et s'adossa à la banquette en ayant saisit la coupe de champagne sur la table. Le cheikh fit de même, en l'observant jouer son manège, qu'il avait remarquer à l'instant, curieux de savoir ce qu'elle allait faire.

- C'est magnifique Naïm, tu as vraiment de la chance d'avoir toute ces choses à toi, commença t-elle en continuant à détailler l'intérieur.

- Tu n'avais jamais voyager en jet privé auparavant ? S'étonna t-il en baladant ses doigts sur la cheville de la jeune femme.

- Ma mère oui, des centaines de fois, mais elle ne m'a jamais emmener, et d'ailleurs elle ne voulait pas, elle disait que j'étais une enfant assez pourrie gâtée comme ça, du coup, mon père a prit le relais et m'a emmener sur des circuits pour me faire profiter à fond de ma jeunesse avant que ma mère me mette dans une grande école de droit, expliqua t-elle en amenant son verre à ses lèvres roses.

- Tu es plus proche de ton père que de ta mère à ce que je vois, souffla t-il en buvant à son tour.

- Elle ne m'a jamais réellement aimé, pour elle j'aurais été sa plus grande fierté si je m'étais mariée jeune et fait des enfants, mais mon père ne l'aurait jamais accepter, et je le remercie pour m'avoir aider à convaincre ma mère à poursuivre mes études, même si le peu de fois ou elle était là elle m'empêchait de sortir pour que j'étudie.

- C'est donc pour ça que tu n'as jamais eu de petit ami... conclut-il en reposant son verre vide sur la table basse, en même temps qu'elle.

Alors qu'il allait lui poser une autre question, le pilote ainsi que l'hôtesse vinrent pour annoncer le décollage imminent. Le regard qu'avait l'hôtesse pour Naïm n'échappa pas à Vassili, qui fut tout de suite submerger par un sentiment de jalousie intense. Est-ce qu'il avait eu une aventure avec elle ?

Elle posa immédiatement la main sur celle du cheikh, qui était posée sur son genou à elle, et, comprenant son geste possessif, Naïm sourit de satisfaction. L'hôtesse fusilla du regard Vassili, mais la jeune femme s'en fichait.

- Natalia, allez s'il vous plaît dire au pilote que l'on peut décoller maintenant, je n'ai pas besoin de vous pour le moment.

- Bien Naïm, minauda t-elle, alors que le cheikh écarquilla les yeux sous l'affront envers lui qu'elle venait de commettre sous ses yeux et les yeux de Vassili.

Vassili, qui se sentit humilié face à une ancienne maîtresse de Naïm, détourna les yeux.

- Pour vous je vous l'ai déjà dit c'est Votre Altesse, si vous ne comprenez toujours pas ou que vous trouvez cela trop dur, cela ne sera pas dur pour une autre, et je me ferais un plaisir de vous remplacez, est-ce que c'est compris ? Aboya t-il en pressant sa deuxième main sur la main de la jeune femme qui s'était posé sur sa première main.

La prénommé Natalia blanchit à vue d'oeil, et s'inclina pour s'en aller aussi vite qu'elle put après avoir murmuré une brève excuse.

Vassili tourna la tête vers Naïm en le regardant d'un œil mauvais, et finit par dire, vexée :

- Tu oses m'emmener à bord d'un appareil ou ton ex est employée ?

- Ce n'est pas mon ex, j'ai simplement fais l'erreur de lui donner plus d'attention que prévue, mais c'était il y a bien longtemps, je ne fais plus attention à ses minaudements depuis plusieurs années... expliqua t-il, j'aurais dû me douter qu'en emmenant une femme elle allait réagir ainsi... rajouta t-il pour lui même, en se frottant le front, la main toujours poser sur le genoux de la jeune femme.

- C'est humiliant... souffla t-elle en détournant à nouveau le regard pour retenir sa colère.

Elle se demandait d'ailleurs pourquoi la première fois qu'ils avaient voyager elle ne l'avait jamais entendu parler devant elle. Est-ce qu'il avait cacher cette hôtesse pour que Vassili se jette plus facilement dans ses bras au chalet?

- Je n'aime pas beaucoup la tête que tu fais Vassili, qu'est-ce qui te tracasse ? Dit-il finalement après l'avoir fixer quelques secondes.

- La première fois que je suis montée dans l'avion, je me demandais où était cette... Natalia... pourquoi je ne l'ai pas vu avant ?

- Natalia était malade lorsque je t'ai emmené en avion ici, elle est venue ici lorsqu'elle se sentait mieux, pour reprendre le travail, expliqua t-il.

- Il est bien vrai ce mensonge ? Dit-elle en se regardant les ongles comme si de rien n'était.

Il se pencha un peu vers elle, alors qu'elle relevait les yeux, et la regarda de ses yeux gris, animé d'une lueur de peine, qu'il n'arrivait pas à caché.

- Je ne te mentirais jamais Vasili, surtout sur ça, tu as ma parole ma douce.

Il s'adossa au fauteuil, et décida d'allumer la télé écran plat sur le mur, alors que l'avion commençait à avancer vers la piste de décollage. L'homme demanda à sa compagne ce qu'elle voulait regarder, en lui listant un tas de film de toutes catégorie, et son choix se porta sur un film d'animation connu, mettant en scène une chienne venant d'une famille aisée tombant amoureuse d'un chien errant. Naïm ne savait pas trop si il devait prendre cela comme un signe ou un pur hasard.

Lorsque le jet accéléra pour décoller, la jeune femme se cramponna à la banquette après s'être rapprocher un peu de Naïm, qui ne bougea pas d'un poil alors que le jet se penchait énormément. On aurait dit qu'il était totalement ancré sur le sol, faisant partie intégrale du décor. Il soutint donc Vassili qui avait blanchit à son tour, et lorsque l'appareil se stabilisa en vitesse de croisière, elle se détendit et se remit dans une bonne position, pour continuer de regarder le film.

Le retour du cheikh [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant