Chapitre 19.

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- Comment... tu as devinés ? Bégaya t-elle, soudain gênée.

- J'ai sentis une résistance quand je suis rentrée en toi, et puis, quand je nous ai bougés sur le fauteuil, il y avait du sang sur les draps... blancs.

- Je ne t'ai pas dis parce que je ne trouvais pas ça important, annonça t-elle, le menton haut, en détournant les yeux.

- Pas important ? J'aurais pu te faire plus mal que je ne t'ai déjà fais, Vassili, dit-il en haussant la voix, la regardant toujours, essayant de capter son regard fuyant.

- Est-ce que ça aurait changer quelque chose ? Tu aurais refusé tout acte avec moi si tu l'avais sus plus tôt ? Je ne veux pas qu'on me ménage à cause d'une stupide peau qui n'existe même plus.

- Non ça n'aurait rien changer, mais cependant j'aurais fais plus attention et je ne me serais pas autant précipité.

- Tu ne m'as pas fais mal, c'était très bien, c'est même la meilleure chose qui me soit arrivée dans ma vie, ne commence pas à me le faire regretter alors que tout s'est bien passé. Ma mère n'a jamais voulu que je vois de garçon, ou même de filles d'ailleurs, pour elle je devais me concentrer sur les cours, puis ensuite me trouver un mari riche. Enfin, elle devait me trouver un mari riche. Ce qu'elle a fait, et ce qui a finit en eau de boudin. Maintenant, j'ai repris ma vie en main, grâce à toi en partie, point.

Il soupira, signe qu'il n'allait pas en rajouter sur sa virginité qu'elle lui avait donner.

- J'ai une dernière question, est-ce qu'au moins tu prends la pilule ?

- Je ne prend pas la pilule, siffla t-elle amèrement en  glissant son regard vers lui, guettant sa réaction.

Réaction qui ne se fit pas attendre d'ailleurs, puisqu'il coupa l'eau du robinet, qui allait bientôt débordé de la baignoire, et s'avança en faisant de grande vague, vers elle, les yeux fous. Il aggrippa son pauvre bras déjà meurtri à cause de la hache d'hier, et l'amena contre lui d'un geste brusque. Elle tapa contre son torse durement, et fut sonner un instant.

- Quoi ?! Tu te rend compte que tu peux tomber enceinte à tout moments ? Ca se trouve tu y es déjà ! Ou alors tu le savais et tu as voulu me piéger ?! Hurla t-il en la prenant par les deux épaules pour la secouer.

Elle le repoussa d'un seul coup à cause de l'adrénaline qui n'avait pas tarder à fuser dans ses veines, et se propulsa à l'autre bout de la baignoire, effrayé à l'extrême.

- Je ne peux pas te piéger ni même tomber enceinte abruti, je suis stérile ! Hurla t-elle encore plus fort que lui. C'est ça la cicatrice que tu as vu tout à l'heure ! Et même si je pouvais tomber enceinte, c'est si facile de remettre la faute sur les autres ! Aux dernières nouvelles, toutes les femmes ne prennent pas la pilule, je ne vois pas pourquoi elles y seraient toutes obligées, et pourquoi ça serait toujours à nous de faire attention ! Si tu as si peur d'être père, tu n'avais qu'à mettre une foutue capote toi même, espèce de connard ! Continua t-elle alors que les larmes montaient petit à petit.

Le cerveau du souverain s'arrêta de fonctionner alors que Vassili lui hurlait ces choses personnels, et il se rendit compte qu'il avait agit comme un abruti. Elle avait raison, ce n'était pas son devoir de faire attention à ne pas tomber enceinte.

Elle se leva dans un bruissement d'eau, et enjamba la baignoire, pour partir aussi vite qu'elle put en direction de sa chambre, la main inconsciemment posée sur sa cicatrice, mais on la retint en la ceinturant par la taille. Elle battit des jambes pour essayer de se libérer, alors que ses larmes coulaient librement sur son visage, à présent, et on la fit retourner dans la baignoire. Elle se retrouva allonger entre les jambes du cheikh, contre son torse, alors qu'il la maintenait contre lui, pendant qu'elle se débattait comme elle pouvait, énervée qu'il ai pu la disputer ainsi.

Le retour du cheikh [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant