Chapitre 4.

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Il la prit soudainement par les épaules, et la secoua violemment d'avant en arrière alors qu'elle se crispa instantanément, ses cheveux châtains clair attaché en une seule tresse derrière son dos, virevoltant alors autour de sa tête.

- Où tu l'as mis ! Hurla t-il, alors que sa colère éclata comme un raz de marée au nez de Vasili.

La nuque de celle-ci craqua subitement sous la brutalité des secousses de son boureau, et elle lâcha un sanglot de douleur.

- Je ne l'ai plus ! mentit-elle, désespérée, entre deux sanglots.

- Arrêtes de me mentir, salope !

Cette fois-ci, elle n'avait aucuns doutes, elle allait mourir. Elle ne l'avait jamais vu aussi rouge et énervé de toute sa vie.

Il la poussa en arrière, et la jeune femme faillit tomber les fesses les premières sur le marbre du sol, mais elle se rattrapa de justesse au plan de travail, avec toute la force qui lui restait dans ses membres tremblant malgré sa peur. Elle profita de l'inattention de son mari, qui s'attendait à la voir tomber, pour sortir de la cuisine en courant.

- Reviens la ! Entendit-elle derrière son dos.

Elle allait pourtant pouvoir sortir dans le jardin, puisqu'elle avait traverser le grand salon vitré, mais on la prit par les cheveux et elle s'arrêta net pour ne pas se faire arracher le cuir chevelu. On la jeta contre la table basse, ventre sur le verre de celle-ci, et on lui plaqua la tempe contre celle-ci pour l'empêcher de bouger. Le choc fut violent, elle entendit le verre craquer sous son crâne, et Vasili eu peur de passer à travers.

Elle était terrifiée, jamais il ne l'avait autant malmener qu'à cet instant, d'habitude il se contentait de la taper violemment avec sa main, ou parfois il l'a maintenait sur le lit pour la frapper, mais jamais au grand jamais sur un meuble si dur... Mais elle s'était douter que cela allait crescendo au fil du temps...

Il venait de passer le point de non retour.

- Ecoutes moi bien, traînée... Si ce soir, quand je rentre, à minuit pile tu ne m'as pas retrouver ce papier, ou qu'il soit, je t'interdis de sortir et d'appeler tes proches pendant trois mois ! Est-ce que c'est clair ?! S'écria t-il, en appuyant encore plus la tête de la pauvre femme contre le meuble.

Elle ravala ses larmes tant bien que mal, et elle réussis à pousser sur ses bras pour repousser Dominik avec toute la force gagnée avec l'adrénaline, et se retourna vers lui :

- Ne me touches pas connard ! pesta t-elle avec toute l'assurance dont-elle était capable, alors qu'il se rattrapait contre un fauteuil pour ne pas perdre l'équilibre.

Sur le moment, il parût surprit, mais il se reprit et sourit mauvaisement :

- J'aime quand tu fais ta rebelle... sourit-il, mais pas trop non plus... son sourire retomba aussitôt, et Vasili sut qu'il fallait qu'elle court.

Elle sauta presque par dessus la table basse, et couru aussi vite qu'elle pu vers les escaliers qui menait aux chambres, mais on la balaya LI-TE-RA-LE-MENT sur les premières marches des escaliers, si violemment que son menton frôla les marches, et elle manqua de rejoindre le pays des rêves. Dominik décida d'aplatir sa tête contre une marche de l'escalier, et sa tête cogna fort une deuxième fois contre la marche.

Vasili vit des étoiles pendant un instant, elle crut d'ailleurs qu'elle allait s'évanouir, mais elle se reprit, et quand elle sentit un liquide chaud couler lentement de sa tempe à son menton, elle comprit qu'elle s'était ouverte l'arcade.

Dominik la retourna sur le dos, et fronça les sourcils lorsqu'il aperçu la blessure de la jeune femme, qui n'arrêtait pas de suinter.

- Tu saignes ? Il n'y a que moi qui aurait le droit de te blesser trésor... chuchota t-il tendrement, absorber par le liquide rouge sur le visage de sa femme.

Il leva la main pour caresser son autre joue non baigner dans le sang, et il la saisit par le col de son sweat, alors que son visage passa de l'amoureux transit au psychopathe en colère. Il la suréleva légèrement, alors qu'elle le regardait, totalement effrayé, quand son poing d'homme alla s'abattre sur sa joue immaculée.

Vassili n'émit aucuns sons, comme si son cerveau avait décidé que de toutes façons cela ne servait plus à rien, et laissa sa tête partir sur le côté d'elle même, alors que du sang gicla de sa bouche. Elle ferma simplement les yeux, son corps inerte contre les escaliers, alors qu'il lui donna un deuxième coup de poing, au même endroit, alors que la nuque de la pauvre femme craqua en même temps que sa mâchoire.

Ses cheveux détachés pendaient lamentablement sur les marches, alors qu'elle sentait la douleur irradiées dans toute sa tête. Elle sentait qu'elle allait mourir aujourd'hui, Dominik était enragé, et ne se rendait sans doutes même pas compte de ce qu'il faisait. Penché sur elle, ses muscles tendus à l'extrême, pied posé sur une marche à côté de sa tête afin d'avoir de bon appuie, Vassili savait qu'ainsi, Dominik n'allait pas l'épargné, aveuglé par la colère.

Il finit par la lâcher sans ménagement contre le bois des escaliers, alors qu'elle produit seulement un petit gémissement de douleur, et la prit par les chevilles, pour la traîner jusqu'au milieu du salon. Il la laissa en plein milieu du salon, alors que pourtant elle essaya de se relever, mais il ne lui laissa pas le temps car il lui administra un coup de pied magistral dans les côtes, accompagné d'un petit cri de rage. La respiration de Vasili se coupa instantanément, et elle roula sur le côté de douleur, pour se recroqueviller, alors que ses larmes commençaient à couler.

- Regardes toi, pauvre pute que tu es, tu n'es rien sans moi, je fais ce que je veux de ta pauvre existence insignifiante... siffla t-il avec toute la haine qu'il avait.

La jeune femme entendit Dominik rigoler, et il décida de lui remettre un coup de pied encore plus fort, mais dans le dos cette fois-ci. Vassili encaissa sans rien dire, et lorsqu'elle se remit à respirer, elle sentit un petit espoir la gagner. Une bouffée de courage prit possession de son corps endolori, meurtri, et elle ouvrit les yeux mouillés de larmes. Elle prit une grande inspiration, essuya d'un mouvement rageur ses larmes de ses yeux, qui lui bouchaient la vue, et, prit d'un dernier élan d'adrénaline, se releva d'un bond, en ignorant le signal d'alarme que lui donnait son corps presque hors service, et couru a grandes enjambées vers les escaliers, qu'elle monta quatre à quatre.

La jeune femme sprinta jusqu'à leur chambre commune, chambre dans laquelle elle ne venait que lorsque Dominik dormait à point fermé grâce aux somnifère que Vassili mettait dans son verre le soir, et s'enferma à doubles tours à l'intérieur, alors qu'elle entendait les pas de Dominik derrière elle, qui lui criait de s'arrêter, agrémenté de nombreuses insultes.

Vassili se recula de derrière la porte comme si celle-ci l'avait brûler, et son mari commença à frapper dessus de toutes ses forces en hurlant des obscénités à l'égard de sa pauvre captive. Elle n'hésita alors plus, dans tous les cas elle n'avait pas le choix, puisque la colère de Dominik présageait sa mort à elle, imminente.

Elle saisit en tremblant la petite carte avec le numéro de Naïm, qu'elle avait garder dans son pantalon tout ce temps, de peur que Dominik tombe dessus, et se précipita sur le téléphone fixe, mit sur la table de chevet à côté du lit. Elle composa le numéro et cela sonna au bout du fil.

Le retour du cheikh [Tome 2]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant