Chapitre 7

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Pdv Alice

Je sens quelqu'un me porter le plus délicatement possible. Le fait d'avoir fait bouger mon corps me fait lâcher quelques grognements.
J'ai si mal, je ne me sens pas bien, incapable de bouger comme si j'étais paralysée...

Pdv Livaï

Je n'ai entendu aucun autre son après ses plaintes. Je m'envole avec la jeune soldate dans mes bras et part rejoindre au plus vite Erwin. Je dois déposer Alice dans l'une des charettes et repartir vers Eren.

J'arrive auprès de Hanji et dépose la jeune femme sous ses yeux.

Hanji : elle est morte ?

Livaï : non alors veille sur elle.

Je repars sur ces mots secs.

* * *

Pdv Alice.

La lumière de la pièce me fais ouvrir lentement les yeux. J'essaie de me redresser Mais je sens que quelque chose me bloque.

Alice : est ce que.. il y a quelqu'un.

Je commence à tousser à peine ai-je prononcer ces mots.
J'entends des pas se rapprocher et vois Hanji se pencher au dessus de moi. Avec un mouchoir elle essuie le coin de ma bouche doucement.

Hanji : salut Alice..

Son habituel sourire n'est pas présent aujourd'hui.

Alice : qu'est ce qui s'est passé ?

Elle commence à jouer avec ses doigts, hésitante à l'idée de me parler.

Hanji : tu as eu un accident en te battant contre le titan féminin..

Je sais qu'elle ne me dit pas tout. Je veux savoir pourquoi je ne peux pas bouger, ce qui s'est passé après que je sois tomber, mais Hanji ne semble pas être dans son état.

Alice : et après ?

Hanji : Livaï t'a trouvé par terre, à deux doigts de te faire bouffer.

Je la regarde en lui faisant comprendre que je veux la suite.

Hanji : tu as de nombreuses factures un peu partout sur le corps et nous avons dû te mettre presque entièrement dans un plâtre. Rien ne nous dit que tu pourras continuer à être soldat après.

Elle se recule de mon lit et s'en va la tête baissée. Je ne peux pas lui en vouloir de ne pas rester, et de toute façon je ne veux pas de sa pitié.
Je commence à m'imaginer paralysée à vie ou juste incapable de me battre, et mes larmes commencent à couler. D'abord il n'y en avait que deux/trois, maintenant je pleure silencieusement à chaudes larmes, priant intérieurement pour pouvoir récupérer entièrement.

* * *

Je me réveille en pleine milieu de la nuit des suites d'un cauchemar. Je me voyais dans les rues de la capitale, dans un fauteuil roulant, me déplaçant lentement. Cette vision m'effraie au plus au point et me fais pleurer de nouveau.
Je n'arrive pas à retenir le bruits de mes sanglots.

Des pas se font entendre et la porte de l'infirmerie s'ouvre lentement. Je sens quelqu'un s'approcher de mon lit et allumer une bougie.
Je n'arrive pas à savoir qui se trouve là et ça me stresse.

Je vois la silhouette se pencher au dessus de moi et me regarder dans les yeux.

Livaï : Oï morveuse, pourquoi tu pleures.

Mes sanglots reprennent de plus bel, déstabilisant le caporal qui ne sais plus comment réagir.
Il tend sa main vers mon visage et essuie les lames présentes sur mes joues en silence.
Si j'avais pu bouger il n'aurait même pas put m'approcher..
Je ferme les yeux et essaie de penser à autre chose que mon corps.

Livaï : tu veux quelque chose ?

Je rouvre les yeux et les tournent vers lui, il semble sincère dans sa demande.

Alice : un café s'il vous plaît caporal..

Il acquiesce et sort de la chambre d'un pas pressé.

Il revient cinq minutes plus tard avec une tasse dans la main.

Livaï : tu peux boire seule ?

Alice : n-non..

Je me sens si faible, être dépendante des autres est une horrible sensation.

Livaï : je vais t'aider alors.

Il redresse l'arrière de mon lit pour me mettre en position assise, et porte la tasse à mes lèvres.

Livaï : il est un peu chaud.

Je commence à boire lentement ma boisson en appréciant son goût. Livaï me regarde boire en silence et pose la tasse sur la table de chevet une fois que j'ai finis.

Alice : merci.. de m'avoir sauvée..

Je tousse encore et le regarde du coin de l'oeil.

Livaï : ferme la tu veux, tu craches du sang quand tu tousses, c'est dégueulasse.

Je me retiens de rire et regarde droit devant moi.

Livaï part chercher de quoi m'essuyer sur le bureau et revient pour m'enlever le sang.
Il remet mon lit en position initiale, me permettant de nouveau de regarder le plafond.

Alice : je n'ai pas.. rêvé d'elle cette nuit.

Je sens son regard sombre sur moi.

Livaï : je t'ai dis de te-

Alice : j'ai rêvé de moi..c'était horrible..

Je tousse pour la troisième fois et cette fois bien plus fort. Livaï m'essuie de nouveau avant de s'asseoir sur une chaise à côté de moi.

Alice : vous restez..?

Livaï : jusqu'à ce que tu t'endormes gamine.

J'esquisse un petit sourire et ferme lentement les yeux. Mes paupières sont lourdes mais j'ai peur de faire un nouveau cauchemar. Livaï partira-t-il réellement quand je serai endormie ? Et si je fais de nouveau un mauvais rêve, qui sera là pour moi ?
Je soupire et me laisse emporter par la fatigue.

Pdv Livaï

J'entends sa respiration se faire de plus en plus forte à mesure que le temps passe. Je regarde la jeune femme endormie et m'apprête à me lever. Je vois le bout de ses doigts non emplâtrés bouger légèrement et décide de rester à ma place. Son visage n'est pas serein et il est possible qu'elle soit encore en train de cauchemarder.
J'entremêle mes doigts dans les siens et sens quelle me les serre. Elle n'est pas consciente de ce qu'elle fait et je peux donc m'assurer qu'elle ne se souviendra de rien au réveil.

Livaï : tch.

Est-ce qu'elle a seulement une petite idée du nombre de jour qu'elle a déjà passé dans l'infirmerie ? Elle ne semble pas s'en soucier de toute façon. Les autres soldats qui sont venus la voir étaient si triste, mais si on lui en parlait qu'elle serait sa réaction ?
Je soupire et m'installe le plus confortablement dans ma chaise.
Je vais attendre encore un peu qu'elle s'apaise et après j'irai me coucher.

[Livaï x Oc] Alone forever [En cours]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant