[Livaï x Oc] Alone forever [En cours]

Chapitre 8

Pdv Alice

??? : Alice, j'ai le plaisir de t'annoncer que tu peux commencer la rééducation !

Les cris de ce qui semble être l'autre folle me tire immédiatement de mon sommeil. Je grogne pour lui faire comprendre qu'elle me dérange mais Hanji ne les prends pas en compte.

Hanji : on va t'enlever les plâtres aujourd'hui, ensuite tu seras temporairement en fauteuil.

Je garde le silence et observe le plafond que je connais si bien depuis que je suis là.
Après des semaines d'immobilité dans ce lit je vais enfin pouvoir bouger un peu.

Hanji redresse mon lit et agité inconsciemment une scie devant ma tête.

Alice : arrête tes conneries veux tu.

La joie de la jeune femme disparaît et elle commence à découper mon plâtre.

Hanji : ton médecin pour la rééducation se trouve à Stohess.

Alice : quoi !?

Elle ne cache pas sa surprise suite à ma réaction et me regarde droit dans les yeux.

Hanji : désolé, c'est le seul libre qu'on ait pus te trouver.

Je soupire et ferme les yeux en attendant qu'elle est finit son travail.

Hanji : parfait !

Elle pose sa scie et me tend des vêtements de civil.

Alice : c'est quoi ça.

Mon ton sec lui fit arborer un sourire gêné.

Hanji : tu vas temporairement vivre en ville et tu commences aujourd'hui.

Je lâche quelques jurons et attrape les vêtements.
Hanji ferme les rideaux qui entourent mon lit et semble être retournée à son bureau.

Je m'habille avec difficulté et attend qu'elle revienne.

Elle ouvre de nouveau les rideaux et s'approche de moi avec cette fois-ci un fauteuil roulant.
Livaï entre dans l'infirmerie au même moment et me dévisage.

Livaï : j'espère que tu as une bonne raison de me déranger la binoclarde.

Hanji : il faudrait que tu t'occupes d'elle.

Elle ne lui en dis pas plus et part de l'infirmerie en courant.

Livaï : tch.

Il se tourne vers moi et me porte pour me mettre sur le fauteuil.

Livaï : si en plus de m'occuper des idiots je m'occupe des handicapés je ne suis pas sorti.

Je roule des yeux et baisse la tête.

Alice : ça me touche merci.

Il vient derrière moi et pousse mon fauteuil.
Je ne dis pas un mot de tout le trajet et attend d'arriver à destination.

Nous sortons du QG et nous arrêtons à côté dune calèche.

Alice : et mes affaires ?

Livaï me porte de nouveau pour me poser à l'intérieur de celle-ci.

Livaï : déjà prêtes.

Il rentre le fauteuil puis me regarde un instant.

Alice : j'espère que je pourrai bientôt revenir.

Il ne répond rien et sort en refermant la porte. Je le regarde jusqu'au départ de la calèche et je constate que lui aussi m'observe.
Une fois que le caporal n'est plus visible, je regarde devant moi et ferme les yeux.

* * *

Le soleil a commencé à se coucher quand j'arrive enfin à Stohess.
La calèche s'arrête devant une maison et la porte s'ouvre. Le cocher m'aide à me mettre dans mon fauteuil et me pousse jusqu'à l'entrée. Il frappe à la porte et un jeune homme m'ouvre.

??? : Alice c'est ça ?

Alice : vous êtes le médecin ?

Face à mon manque d'hospitalité l'homme est déstabilisé.

??? : Non je suis son fils, Noam Spiel.

Il prend la place du cocher derrière moi et me fait entrer. Il m'amène jusqu'à un bureau et repart chercher mes affaires.
En face de moi, derrière son bureau, se trouve un homme plus âgé en train de remplir des papiers. Il relève les yeux de son travail et me regarde.

Dr. Spiel : Alice, je suis heureux de t'accueillir ici.

Alice : merci de m'accorder votre aide.

J'essaie de faire en sorte que mes mots sonnent plus juste que je ne l'ai pense réellement et force et sourire.

Dr. Spiel : Noam va te montrer ta chambre, tu pourras ensuite aller manger. Notre travail commencera demain.

Son jeune fils me pousse jusque ma chambre qui heureusement est au rez-de-chaussée.

Noam : si tu as besoin de quoique ce soit ma chambre est à côté.

Alice : d'accord.

Il me pousse ensuite jusqu'à la salle à manger. J'aimerai lui dire que je peux me débrouiller mais je n'ai pas assez de force dans les bras suite aux plâtres.

Il m'installe à table et me sert à manger avant de s'installer en face de moi.

Noam : bon appétit.

Je ne lui répond pas et commence mon repas.