[Livaï x Oc] Alone forever [En cours]

Chapitre 11

Asada : Alice tu viens d'où toi ?

Alors que je marche tranquillement avec ma soeur à mes côtés, je m'arrête et me tourne vers elle.

Alice : tu veux dire mes origines ?

Asada : oui.

Je la porte pour l'assoir sur une caisse en bois et me pose à ses côtés.

Alice : je n'ai pas vraiment de souvenirs mais parfois j'ai des flash.

Je vois que la petite m'écoute attentivement sans me lâcher des yeux.

Alice : je me vois bébé dans une immense maison de riche.

Asada : tu viens de la capitale ?!

Je ris face à son enthousiasme et son envie de découvrir la suite.

Alice : sûrement.. je me souviens aussi qu'on m'a mis dans les bras d'une femme et que je suis partie avec elle en bateau.

Asada : et après ?

Alice : c'est encore flou.

Elle me regarde puis baisse la tête.
Je l'enlace et me lève.

Alice : ne restons pas là plus longtemps, on doit aller acheter à manger.

Elle se lève à son tour et me regarde dans les yeux.

Asada : je sais très bien que tu ne payes jamais...........

* * *

Je me réveille lentement et me redresse en me frottant les yeux. Je regarde autour de moi et me rappelle que je suis dans ma chambre.
Est-ce que c'était un rêve ? Pourquoi est-ce que je me souviens de cette discussion ?
Je sors de mon lit et marche en direction de ma salle de bain. Je me passe un coup d'eau sur le visage et m'habille de ma tenue de soldat. Je me coiffe tout en me rappelant au mieux mon rêve. Et si ce rêve voulait me dire quelque chose.. Asada pourquoi tu veux me rappeler ça ?

Je soupire, attrape ma canne et sort de la chambre pour aller au réfectoire. J'ouvre les portes du self et vois qu'il est presque entièrement vide. Seul Livaï se trouve assit à une table, sa tasse de thé dans la main et son journal devant lui.
Je viens m'asseoir en face de lui tandis qu'il relève la tête pour me regarder.

Livaï : tu fais quoi en tenue de soldat, je te rappelle que le bataillon est au repos.

J'ai complétement oublié ça, seuls moi et Livaï sommes restés ici.
Il reporte son attention sur son journal et finis sa tasse.

Alice : puis-je aller en ville caporal ?

Livaï : pourquoi faire ?

Alice : ça ne vous regarde pas.

Il me toise avant de soupirer.

Livaï : tu peux réellement te déplacer ?

Je regarde ma canne puis Livaï avant de hausser les épaules.

Alice : ça ne changerait rien que je vous réponde oui ou non.

Livaï : tu veux que je t'accompagne ?

Je le regarde surpris, est-il sérieux ?

Alice : vous êtes blessé aussi.

Je me lève et commence à marcher en direction de la sortie.

Alice : vous ne me serez d'aucune utilité.

Je l'entends se lever pour venir à mes côtés.