De mystérieuses disparitions [Eruri] {TERMINÉ}

6. Jean.

Point de vue Livai :

Je tente de calmer mon cœur battant à la chamade et de réguler ma respiration devenue un peu trop emballée. Heureusement que le Major a stoppé la chose, sinon je ne sais pas ce que j'aurais pu faire si j'avais continué. Je pose ma paume de main sur ma joue et je sens que celle-ci n'est pas à sa température normale.

Arrivé au bout du couloir où se trouve le bureau duquel je viens de sortir, je tourne à droite et m'appuie contre le mur pour poser ma tête sur les pierres froides. Tch. C'était juste de la provocation, alors pourquoi est ce que j'ai ressenti ce genre d'émotions lorsqu'il s'est approché de moi ?C'était simplement de la tentation de la part du blond et pourtant, je n'arrête pas de repenser à tous les courants électriques qui sont passés dans mon corps lorsque je l'ai embrassé.

Je l'ai embrassé.

Je tape du poing contre le mur. Je déteste ce type et voila que je me retrouve à succomber à son charme que je hais tant ! Son air supérieur après le baiser me reste encore dans l'esprit et son rictus provocateur me fais frissonner de colère. Tout à coup, j'entends des pas précipités se diriger vers moi. Je tourne ma tête et j'aperçois Hange qui fonce en ma direction.

« Livai ! Tu es la. On a retrouvé Jean. Devine où il était. Dans la chambre de Marco ! Mike et Moblit l'ont arrêtés et je leur ai dit de vous attendre, le Major et toi, avant de l'interroger. On pourrait croire qu'il essayait de cacher des preuves, tu ne crois pas ? » dit-elle.

« Si tu le dis » dis-je, glacial.

« Tu n'es pas avec Erwin ?» demande-t-elle.

« Non. Il est encore dans le bureau. » dis-je.

Hange hoche la tête et se met en route vers la salle où se trouve l'autre. Quant-à-moi, je mets mes réflexions de côté et me mets en direction de la positon du suspect.

Arrivé près de la chambre de la victime, j'aperçois Mike qui tiens Jean en tenant ses deux mains vers l'arrière. Moblit lui tourne autour en attendant sûrement de l'interroger. Je regarde la recrue de la tête au pied et je me rends compte qu'effectivement, je ne l'ai pas vu au réfectoire ce matin. Pour lui mettre un coup de pression, je donne un coup de pied dans son tibia et Jean souffle du nez pour éviter de montrer sa douleur. Je m'adosse contre le mur et pose un pied contre celui-ci en attendant le retour d'Hange et le Major.

Quelques secondes plus tard, je vois la brune et le grand blond arriver. Je fixe le Major pour voir si il a une quelconque réactions envers moi mais rien, il passe devant moi et enchaîne la mission dans le plus grand des professionnalismes.

Il se place devant la recrue qui est encore maintenue par Mike.

-"Bien. Je peux savoir pourquoi tu n'es pas venu au repas du matin et que l'on te retrouve dans la chambre de Marco?" Demande le blond.

Jean se contente simplement de baisser la tête sans répondre.

-" Si tu ne dis rien, je vais devoir d'annoncer comme coupable" continue le Major.

Voyant que l'insolent ne réponds toujours pas, je me dirige vers lui d'un pas énervé et je tire sur ses cheveux pour qu'il daigne à relever la tête. Mais lorsque le visage de Jean apparaît enfin, je remarque des larmes perler sur ses joues. Je suis assez déstabiliser par la situation et lâche ses cheveux. Voir les gens pleurer me perturbe.

-" Tu l'aimes n'est ce pas ?" Fait le blond.

Je me crispe à cette phrase et fixe la jeune recrue d'un regard perplexe. Celui-ci hoche la tête pour confirmer l'hypothèse du Major. Le blond fait un signe à Mike pour que celui-ci lâche le pleurnicheur. Jean passe une main sur son visage et place son poing sur son cœur face au Major.