Chapitre 6

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Une autre bataille fit rage dans le village d'Aklya les jours suivants Les Yulifs nous attaquaient pas vagues répétitives, mais aucun reine en vue.  Aerin avait un très mauvais présentiment. Il était sûr qu'une reine se cachait derrière les frontières jouissant de la tourmente qu'elle provoquait sur ses soldats. Les heures de repos manquaient mais dès quelque quelques soldats se laissaient allés dans le sommeil, une nouvelle vague de Yulifs nous agressait. Le jeune roi avait été impuissant face à cette reine qui semblait vouloir les détruire mentalement avant d'envoyer sa réelle armée nous décimer. Car Aerin savait, il sentait l'odeur de millier de Yulifs prêt à les détruire non loin d'eux. Cette reine était véritablement diabolique. Il avait alors fait le choix de se détacher de son camp et de partir seul quelques heures en éclaireur. Et malheureusement son flaire ne l'avait pas trompé. De l'autre côté de la forêt, erraient des Yulifs à perte de vue. Sa nature protectrice avait alors voulut s'exprimer, son pouvoir s'était à nouveau inflammé et il s'était jeté à corps perdu dans ce menu fretin. Pour permettre à ses soldats un repos mérité, s'il devait tous les abattre, il le ferait. Il était revenu à l'aube, recouvert ce liquide visqueux et complétement épuisé. Alors que des soldats qui l'avaient aperçu dans ce piteux état voulurent s'approcher, il avait déclaré d'une voix sombre.

-  Nous serons tranquille pour aujourd'hui. Reposez vous, nous passerons à l'offensive cette nuit de pleine lune.

Sans mot, ils avaient tous hoché de la tête avant de rapidement s'endormir. Plongeant le campement dans un silence apaisant. Simen, même s'il avait très envie de savoir ce que ce jeune prince avait bien fait, n'aurait refusé ses heures de repos pour rien au monde. Il le regarda de loin simplement s'assoir sur un rocher faire le guet pour veiller sur son peuple, avant de lui-même tomber dans sommeil.

Le soir, comme convenu, ils avaient pris les Yulifs par surprise et avaient réussi à tous les décimé jusqu'au dernier sans qu'ils n'aient eu à subir aucune perte. Mais aucune trace de leur reine. La victoire eut au moins effet de faire sourire ses soldats et ce fut dans la joie et bonne humeur que les hommes arpentèrent le chemin du retour avec en tête le Commandant en chef des armées et le Commandant du 5ème régiment qui marchaient côte à côte, les chevaux toujours en vie portant les canons et leurs armements.

- Tu as pleuré en face de ce vieille homme il y a quelques nuit, commença Simen.

- Vous me surveillez encore plus maintenant.

- C'est indigne de la part d'un monstre. Reprit-il sans faire attention à ce que je venais de dire.

- Est-ce que je dois me sentir offensé ? Malheureusement non, je suis maître de mes actes.

- J'ai une requête à vous faire part. Encore sans vraiment m'écouter.

- Allez-y, continuez sur votre lancée Simen. Soupirais-je lasse.

- Je voudrais que nous ayons une discussion dans votre bureau une fois rentré.

- J'aimerai beaucoup mais nous ne pourrons parlementer que deux jours après notre arrivée, j'ai à faire.

- Alors vous ne voyez aucun inconvénient à ce que je dise à tous ces soldats ce que leur commandant véritablement fait à ce monstre que vous avez tué il y a quelques jours ? Même s'ils resteront à vos côté, ne croyez vous pas que leur confiance en vous se fragilisera et qu'ils vous pourraient vous traiter de monstre dans votre dos

Je me retournais vers lui et si des yeux pouvaient tuer, il serait mort une centaine de fois. Le fixant autant qu'il le faisait, je repris ma marche et calma mon pouvoir.

- Vous êtes cruel.

- Et vous êtes un monstre.

- Très bien, je serais dans mon bureau à minuit. Abandonnais-je en détournant les yeux des siens si bleus et si troublant.

- Je serai là.

Le jeune Roi et Simen se séparèrent à leur arrivée à la base. Chacun partant de son côté occupé par leurs affaires respectives. Au début de la soirée le jeune Aerin fit son rapport sur l'avancée de l'ennemi à un messager de leur royaume pour informer son peuple. Il lui demanda également d'aller voir en personne, les familles des deux hommes morts durant la bataille et de leur présenter ses condoléances à sa place avec quelques phrases pour chacun d'eux que le jeune prince avait préparé. Il aurait voulut y aller et faire honneur à la famille de ses soldats mais il ne pouvait se permettre d'abandonner son armée en territoire étranger avec la guerre qui rôdait autour. 

Il mettait un point d'honneur à connaître tous ses sujets et Elkayer le lui permettait étant un royaume relativement petit comparé aux autres. Pourtant malgré la petitesse de son territoire, Elkayer possédait de nombreux points stratégiques et une puissance militaire entrainée et volontaire qui pouvait faire inverser la tendance. Cela expliquait pourquoi de nombreuses demandes d'alliance lui étaient envoyées chaque année. Lorsqu'il retourna dans son bureau, il commença à éplucher les différentes affaires de son royaume et tenta de trouver des solutions qui permettraient à ses sujets de passer l'hiver tranquille malgré la guerre qui n'était qu'à deux pas de chez eux.

Lorsque que l'horloge de son bureau indiqua minuit, Le commandant soupira devant la montagne de choses à faire qu'il lui restait. Son corps était à bout de forces avec les doses d'énergie successives qu'il avait utilisé. Il n'avait pas dormi depuis leur dernière bataille à cause du mystère planant sur cette reine qui s'était volatilisée. Sur tout le chemin du retour, il avait regardé derrière lui, s'attendant à voir une horde de Yulifs les attaquer. En plus de cela, son corps luttait pour assimiler la magie monstrueuse qu'il avait avalé. En Bref, il souhaitait que le petite réunion avec le chef du 5ème régiment soit relativement courte afin qu'il puisse se reposer au moins une heure ou deux.

Commandant (boy's love)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant